The Interceptor
Critiques spectateurs
Réalisateur: Konstantin Maksimov Avec Aleksandr Baluev, Vladimir Vdovichenkov, Igor Petrenko, Lyubov Tolkalina, Anna KhodushInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 07/04/2011 - 19:37
Soif de film d'action?!
Y à pas à dire, les russes sont TRES fort en bande annonce, pour preuve je me suis encore fait avoir. Pour répondre à une forte envie de voir un film d’action, je me suis laissé tenter par ce film russe.
Bilan, les productions d’action et de fiction, de l’ex-bloc soviétique, semblent toujours, à mon sens, souffrir des mêmes travers : une bonne image, des FXs de qualités qui en côtoient toujours des plus cheap, un excellent placement produit et une maîtrise des scènes d’action très hollywoodienne. Et comme à chaque fois, cela ne prend pas. Que se soit dans « Countdown », apprécié par plusieurs personnes de mon entourage, ou encore les célèbres Night/Daywatch, dont on attend toujours la fin de la trilogie, la sauce ne prend pas. Les idées sont bonnes, les scènes aussi, les références suffisamment internationales pour s’adresser à tous. Avec, bien souvent une touche slave de profondeur scénaristique pas toujours évidente, bien souvent inutile et toujours mélancolique.
Ici l’on se retrouve devant un mix des films cité plus haut : on retrouve le super agent et les représentant de la luttes du bien et du mal, avec la blonde/rousse du côté du bien et la brune du côté obscure de la force. Le film se veut profond, mais le peu d’explication et certains manquements rendent l’aspect fictionnel rébarbatif. Les scènes de combats sont très efficaces, tout comme les explosions conformes aux règles américaines, mais en fin de compte elle ne sauve en rien le film. Sans oublier que les acteurs ont tous la même manière de jouer et surtout ne change pas même une fois leur interprétation. Il peut arriver n’importe quoi, leur visage est et restera toujours le même, soit figé…
Bref, une foi encore, avec ce métrage, on à la démonstration qu’avec une majorité de bon produit on ne fait pas forcement un bon plat.
publié le 23/02/2011 - 10:57
Interception manquée
Potentiel, il y a ; surtout lorsque l’on constate que l’histoire multiplie les genres. Fantastique, science-fiction, action et fantasy s’entremêle dans l’intrigue, mais l’on remarquera bien vite que cet enchevêtrement ne prend guère. Malgré de bonnes idées que l’on retrouve au début (la notion de la Terre qui n’est pas en osmose avec la volonté de l’univers), l’ensemble s’élime beaucoup trop rapidement pour permettre de créer une mythologie dense dans un univers tout aussi immersif. La faute principalement à un déferlement de séquences où la narration peine à donner un rythme convenable à l’intrigue. Combats au corps-à-corps, fusillades, voltiges surréalistes. Le film s’entiche alors d’un enrobage assez séduisant, mais c’est loin d’être suffisant pour convaincre pleinement.
De fait, il en découle une alternance des points de vue chaotique où les multiples facettes du récit ne prennent jamais consistance. Entre deux séquences d’action où les ralentis foisonnent, les diverses interventions sont d’un intérêt tout discutable. L’apprentissage de Georgiy se révèle beaucoup trop succinct et sa quête, manichéenne au possible, revêt des aspects très conventionnels. Sauver la demoiselle en détresse et tuer le grand méchant pour protéger le monde des ténèbres. Un peu juste pour une production de cet acabit, quand bien même provient-elle de Russie. À noter que le final se moque littéralement du spectateur en coupant court à toute spéculation en pleine action. Il y aura donc une suite, même si on sera loin de l’attendre avec impatience.
Bref, The interceptor privilégie le spectaculaire à la réflexion. On ne peut lui en tenir rigueur, mais quelques plans esthétiquement convaincants ne suffisent pas à pallier de nombreuses errances scénaristiques. Il en résulte une production bancale qui ne sait pas véritablement vers quel chemin se tourner. On ressent un goût d’inachevé compte tenu des multiples formes auxquelles Interceptor épouse au long d’une histoire finalement très classique. Sans jamais trop connaître les intentions du réalisateur, on se perd dans un melting-pot déstabilisant où le bien et le mal s’affrontent une énième fois dans un déluge d’effets spéciaux (assez sympathiques, mais pas tous). Un DTV qui promet de décrocher la Lune, mais ne parvient même pas à escalader le Mont Blanc.
publié le 04/02/2011 - 21:32
Mon avis