Sans Retour
Critiques spectateurs
Réalisateur: Walter Hill Avec Powers Boothe, Keith Carradine, Fred Ward, Peter CoyoteInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
publié le 25/01/2013 - 20:43
Survivance...
publié le 11/07/2012 - 12:55
Vindiouuu, v'là l'bayouuu !
Le Cadien, tel qu'il est présenté dans ce film, est un spécimen rural particulièrement susceptible et très territorial. Faut pas venir l'emmerder dans son marais pourri, et faut surtout pas lui piquer ses affaires : ça pourrait le mettre en rogne. D'autre part, le Cadien aime le sport en plein air, particulièrement la chasse au gros gibier. Il faut dire que leur lieu de vie s'y prête à merveille ! Des marécages à perte de vue, de la flotte partout, de la boue, de la vase, des sables-mouvants, des arbres au tronc pourri qui s'écroulent subitement dans un sinistre craquement... Difficile de se repérer dans un tel environnement hostile, ce qui confère au chasseur un avantage certain sur sa proie. La réalisation de Walter Hill met d'ailleurs parfaitement en évidence cet environnement naturel, inquiétant et immersif, qui constitue l'atout principal du film.
Walter Hill cherche également à souligner l'importance d'une cohésion solide au sein d'une troupe d'hommes à fort tempérament, dans une telle situation dramatique, et qui s'avère être en fait une authentique chasse à l'homme. Le gradé qui cherche à imposer son autorité, les caractères rebelles, les esprits fragiles, ceux qui suivent sans broncher, ceux qui pètent les plombs... Le film est plutôt intéressant de ce point de vue, mais pâti malheureusement d'une interprétation inégale, et surtout de personnages pour lesquels il est difficile d'avoir de l'empathie. Là, je pense principalement au personnage interprété par Powers Boothe, et qui se révèle tout sauf attachant. Hormis le personnage de Spencer (Keith Carradine), aucun des hommes de cette foutue section ne m'est apparu sympathique. Or, un survival ne peut être véritablement efficace que si le spectateur s'identifie et s'attache aux victimes. L'empathie est un élément indispensable à la réussite d'un film de ce genre.
Le rythme et l'action sont par contre au rendez-vous, et la mise en scène se révèle très inspirée. Walter Hill maîtrise son sujet, et ce jusqu'à un final très réussi dans le petit village Cadien. Un vrai ramassis de péquenauds à la fête ! On ne peut pas dire que cette population soit particulièrement mise en valeur dans ce film, mais bon... Sans Retour fait partie de ces bonnes surprises que l'on découvre par hasard, car très peu diffusé à la télévision et méconnu du grand public. Si le film commence à accuser son âge, notamment au niveau des effets sonores et de l'interprétation un peu forcée typique de ces années-là, l'ensemble s'avère efficace et très prenant, et figure en très bonne position au classement qualitatif des survivals.
Une série B à voir sans détour !
publié le 29/06/2012 - 14:07
Le cajun à la dent dure
publié le 16/02/2011 - 14:47
Réponse a dexter
publié le 16/02/2011 - 11:50
Réponse à Willow
Tu dis qu'il est facile de deviner qui va vivre ? J'aurais été curieux que tu développes un peu.
Tu trouves le film Soft face à Délivrance? Question de goût... Délivrance est certes un putain de classique, mais Walter Hill n'y va pas non plus avec le dos de la cuillère en offrant des mises à mort d'une grande cruauté à ses personnages. D'ailleurs, John Boorman n'aurait sans doute pas trouvé degeu de les placer dans son film.
publié le 15/02/2011 - 19:20
Mon avis
publié le 26/11/2009 - 11:42
Carnet de route
C'est là que ce film prend tout son intérêt parce que cette chasse à l'homme par les cajuns, si elle reste bien réelle, n'est finalement qu'un prétexte à mettre en avant les dissensions qui peuvent très vite apparaître dans un groupe quand il se retrouve sous pression. Et ici, ça ne rate pas, une fois Peter Coyote descendu, la cohésion s'effrite vitesse grand V. Les clans se forment et tout le monde essaie de tirer la couverture à lui. Ce qui a pour résultat qu'à la fin du film, le nombre de morts dus aux cajuns est bien moindre que ceux dus aux pétages de plombs et aux militaires eux-mêmes. Et c'est bien le fond de ce film, de quoi est-on capable pour rester en vie ? De tout bien sûr, même d'écraser son prochain... en fait, surtout d'écraser son prochain (très influencé par Hobbes en fait "Southern Comfort")
Au final un bon film, solide et parfaitement réalisé soutenu par un excellent casting emmené par un Keith Carradine en grande forme. On aurait pu s'attendre à un peu plus d'agressions mais en fait tout se passe dans la paranoïa plutôt que dans l'action et Hill fait là un choix judicieux. On pourra quand même regretter ces inutiles scènes avec les cochons (-1) quand 2 des survivants débarquent à Plouc-City en fin de métrage, ça craint, dommage.
publié le 31/03/2008 - 12:32
Bienvenue chez les cajuns
publié le 24/03/2008 - 22:36
Les militaires à l'honneur
publié le 07/03/2008 - 23:29
Yep !!!