Predators
Critiques spectateurs
Réalisateur: Nimród Antal Avec Laurence Fishburne, Adrien Brody, Topher Grace, Danny Trejo, Mahershala Ali, Walton Goggins, Alice Braga, Derek Mears, Louis Ozawa Changchien, Oleg Taktarov, Brian SteeleInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 17/03/2024 - 14:32
Approfondissement du mythe predator
On ne peut nier ici les qualités évidentes de cet opus dans la lignée de ses prédécesseurs. Tout en restant fidèle à ce qui a été développé avant, il élargit la mythologie du predator et nous offre une nouvelle pratique de la chasse de ce peuple extraterrestre.
La diversité de ce groupe de protagonistes aux capacités et cultures diverses offre un champs très élargi de possibilité. Le fait que les predators soient au nombre de trois et avec des designs distinctifs les uns des autres renforce d'autant plus cette marge de possibilité.
Par contre la révélation de fin sur l'un des protagonistes n'apporte pas grand chose si ce n'est une grosse confusion narrative.
Le personnage de Lawrence Fishburne est intéressant par ce qu'il incarne dans les bons et mauvais aspects de l'humanité, dommage qu'il ne soit pas plus présent.
Il aurait été intéressant de creuser plus ce conflit "ethnique " entre predators, c'est à peine abordé et du coup il est difficile de bien comprendre les origines ou motifs du conflit.
Le personnage joué par Adrien Brody, Royce, a tout du personnage antipathique mais efficace, se démarquant des autres figures mythiques de la saga incarner par Arnold Schwarzenneger et Danny Glover. Son évolution est un des points forts du film.
Un bon opus qui apporte du neuf à la saga tout en lui rendant hommage. Du bon divertissement avec des scènes dynamiques, des combats percutants et des retournements de situation assez jouissifs.
publié le 12/03/2014 - 12:40
Suite sans relief
D'une part le casting ne m'a pas franchement convaincu, Adrien Brody en tête, il a beau être très bon acteur dans ce qu'il fait habituellement, ici je n'ai pas trouvé qu'il avait les épaules pour interpréter un mercenaire, meneur de groupe. Alors est ce de passer après Schwarzy qui m'a fait cet effet, certainement mais pas que. Danny Trejo, est une nouvelle fois le dindon de la farce,sous exploité et le premier a rendre l'âme. Le summum réside dans le rôle et l'interprétation de Laurence Fishburne complètement inutile. Grosso modo, les personnages manquent d'épaisseur, l'histoire est conventionnelle et surtout ne surprend aucunement.
Une nouvelle différence avec l'original, car si celui-ci était également basé sur une histoire pour le moins simple, elle était maîtrisée de bout en bout de par sa réalisation, ce qui n'est pas le cas ici. L'ambiance si particulière du premier est ici aux abonnés absente, le cadre autrefois très bien exploité à savoir la jungle donnait un sentiment de peur. Là c'est bien cela le problème, on ne sent jamais vraiment le danger, les predators ne sont plus effrayants ou pas assez en tout cas.
Alors bien sur les scènes d'action sont réussies mais sont pour ainsi dire le seul attrait du film qui au final se révèle être tout juste divertissant mais rien de plus.
publié le 22/07/2013 - 14:31
Chasse à court d'idées
On le sait, l’industrie du cinéma est plus préoccupée par ses recettes que par les innovations scénaristiques. Aussi, la plupart des grands films qui s’entassent chaque semaine sur nos écrans ne sont autre que des remakes, des suites ou des repompes plus ou moins correctes. Predators étant directement issu de ses ambitieuses productions, je ne m’attendais pas non plus à des merveilles.
Commençons par le casting. De ce côté, c’est alléchant : Adrien Brody, Danny Trejo, ou encore Laurence Fishburne. Au niveau du résultat, c’est décevant. En effet, les personnages sont surtout des stéréotypes peu consistants qui ne laissent pas la possibilité aux acteurs de nous prouver leurs valeurs. De plus, le scénario étant avare d’informations, ces pauvres proies se font charcler tour à tour sans provoquer d’autre émotion que « Tiens. C’était un peu dégueulasse ça. C'est cool. » Les humains sont donc des morceaux de viande armés sur pattes. Et c’est tout. Je ne m’étendrai pas sur les accents très crédibles de la version française…
Au niveau de l’action, c’est plutôt pas mal. Quand ça dégomme, c’est jouissif. Par contre, qu’est-ce que c’est long avant la première apparition d’un Predator. La troupe de héros, qui ressemble à une pub pour Benetton, se forme de manière assez improbable et évolue dans des décors plutôt… économiques. Ils marchent à travers des bois, montent sur des rochers, font trempette dans une rivière, ou dorment dans un faux vaisseau très sombre. Les dialogues sont assez plats et les rebondissements sont malheureusement rares. En gros, en 1h40, il faut comprendre que les humains sont les proies d’une chasse extra-terrestre. Le reste n’a quasiment aucune importance.
Predators rempli donc moyennement son contrat en contentant son spectateur du strict minimum. Il ne faut pas être bien fut’ pour comprendre la seule idée du film : une simple chasse très prévisible. Les aliens ne sont que de grosse bêtes sanguinaires et les humains font plus parler la poudre qu’ils n’utilisent leur matière grise. Résultat : un spectacle violent, sans suspens et qui ne sollicite pas nos neurones.
publié le 15/04/2013 - 21:55
Preda a tort
Plutôt que de mettre un paquet de blabla je vais droit au but.
Points positifs:
- un arsenal predator augmenté.
- des tactiques de chasses supplémentaires.
Et c'est tout! Oui tout!
Points négatifs:
- un scénario tenant sur un timbre-poste.
- des personnages fades et idiots au possible.
- l'ajout d'une branche predator supplémentaire (inutiles et avec les yeux d'un mec shooté, mouais).
- une bande de gugusses mitraillant dès qu'un clébard rapplique à tel point que les chargeurs sont vides rapidement (et c'est l'élite ça?).
- des textes aussi plats qu'une limande ("j'ai jamais vu ce type de jungle, et j'en ai vu beaucoup", je cite).
- une débauche d'effets pyrotechniques, les predators étant devenus de vrais zazous aimant tout faire pèter.
- une planete réserve. C'est vrai que c'est mieux de chasser à domicile, y a moins de challenge que sur le terrain de la proie (ton sarcastique).
- sur une planète alien on trouve une plante terrestre(?) dont le suc est un poison paralysant.
- et j'en oublie sûrement.
Predator c'est la joie du sport, de la traque, la chasse à l'homme, l'élimination un par un. Ici on nous flanque quelques zigotos ensembles, ils se connaissent pas, sont pas du tout en équipe et se font traquer par TROIS prédators (oui parce que un seul c'est peu....).
Mieux vaut s'arrêter au deuxième film de la franchise, ce Predators n'est rien qu'un condensé de pop-corn pour américains voulant encore montrer qu'ils sont les "best of the world".
publié le 19/03/2013 - 22:58
Un saigneur du cinéma assez atypique
publié le 06/09/2012 - 10:39
Papier-collé!*
publié le 05/09/2012 - 20:57
De la chasse à l'homme
Il était très difficile de faire un bon scénario avec un troisième épisode de Predator. Que pouvait-on prendre comme terrain de chasse après la jungle sauvage et hostile, puis la ville tout aussi sauvage et hostile ? Faire un safari en Afrique du Sud ? Une chasse aux phoques dans l’antarctique ? Outre la platitude des décors, le Predator n’aurait pas eu à se fouler pour dézinguer de l’humain prétentieux. L’idée, c’est de mettre les proies, c’est-à-dire les humains, sur le terrain de chasse des Predator, sur leur planète ! Donc, on va se retrouver dans une jungle assez futuriste, avec des épaves de vaisseaux spatiaux, des sculptures assez bizarres et on va y mettre dedans les plus grands guerriers humains. Ainsi, se retrouve un mercenaire, un yakuza, un guerrier russe, un rebelle mexicain, un psychopathe violeur, une femme de l’armée, un mec des tribus africaine et un médecin, et tout ce joli monde va essayer de survivre face aux attaques répétées des Predators qui vont s’en donner à cœur joie. C’est vrai que pour l’histoire, ça semble un peu faiblard, mais d’un autre côté, cela semble assez logique de transposer les plus grands guerriers de notre monde dans une planète inconnue et d’inverser les rôles, là où le chasseur devient la proie. Le seul problème, c’est que l’on n’apprend pas grand-chose de neuf sur les Predator et encore moins sur la raison du parachutage des humains. La seule chose que l’on va voir, c’est qu’il existe deux races différentes de Predator et que l’une est plus forte de l’autre. Ok, c’est un peu facile, mais cela rajoute du piment et montre aussi une hostilité entre les Predator eux-mêmes. Alors, il ne faut pas non plus s’attendre à des messages sous-jacent ou autre, et tenter toute comparaison foireuse avec des valeurs véhiculées, car le film n’est qu’un gros pétard, avec fusillade, explosions et tout le toutim. Néanmoins, et c’est dommage, l’ambiance n’est plus celle du premier et on ne ressent pas de réelle motivation à faire de l’angoisse ou de la peur. Si les humains semblent assez impuissants, ils ont de la ressource, mais on ne ressent pas leur peur ou leur angoisse de se faire bouffer. Du coup, on est dans une ambiance classique de film d’action lambda, on l’on attend que ça défouraille à bloc.
On peut reprocher le manque d’ambiance et d’angoisse dans ce film, mais le casting est plutôt bon. Ici, pas de Schwarzie ni de Glover, mais Adrien Brody dans un rôle à contre emploi, qui joue un mercenaire intelligent et un fin tacticien. Plutôt à l’aise dans son rôle, il demeure la bonne surprise du film, car il semble assez investi dans son personnage et qu’en plus il semble prendre du plaisir. Pour l’accompagner, nous avons la belle Alice Braga, très convaincante et la seule présence féminine. Elle demeure celle qui aura le plus de doutes et qui se posera plein de questions alors qu’elle sait de quoi il en retourne. D’ailleurs, ce passage faisant référence au premier Predator est très sympathique. Bien évidemment, Danny Trejo est de la partie, puisque c’est son cousin qui produit le métrage. Gueule cassé du cinoche, on ne le verra pas longtemps et c’est tant mieux, car il joue vraiment mal dans ce film. Ensuite, on a Topher Grace, la nouvelle gueule d’ange du cinéma américain, mais qui cabotine à mort et qui se révèle être le personnage peut être le moins intéressant, avec une fin grandguignolesque qui n’a rien à faire dans ce genre de film. Par contre, certains seconds couteaux sont bien sympas comme le Yakuza qui jour bien son rôle, ou encore le russe qui est vraiment bluffant et qui demeure certainement l’un des personnages les plus attachants et les plus charismatiques. Quant à Laurence Fishburne, il fait une légère apparition à laquelle on ne croit pas trop (comment un type presque obèse fait-il pour survivre durant plus de 20 ans aux Predators ?), cela dit, il joue assez bien la schizophrénie et possède un rôle assez drôle. Malheureusement, l’humour flingue un peu le film et on s’en serait bien passé, car cela ajoute de la lourdeur et surtout ne rend pas le film très crédible, surtout dans une situation aussi dangereuse que celle d’être traqué par des méchants extraterrestres. Niveau effets spéciaux, le film s’en tire relativement bien. Le nouveau Predator a une belle gueule d’amour et on voit la différence avec l’autre, tout comme on voit la ressemblance. Les chiens aliens sont pas mal non plus, sorte de croisement entre le phacochère et le dinosaure, ils sont plutôt bien foutus. La fin rappelle un peu trop le premier film, sauf que Brody n’a pas la carrure ni la stature de Schwarzie et qu’il fait presque ridicule dans ce combat. Et puis le twist final à deux balles sur les réelles intentions d’un personnage reste anecdotique et hors de propos.
Au final, Predators n’est pas un mauvais film, loin de là, car il est nerveux, bien filmé et avec des acteurs assez convaincants. Le seul problème, c’est qu’il ne s’agit que d’un divertissement explosif et plus d’une métaphore sur l’être humain qui est un prédateur intelligent sur cette Terre, mais qui n’est finalement qu’n grain de poussière face à l’inconnu. Néanmoins, on prend un certain plaisir à regarder ce métrage et on ne s’ennuie jamais, et puis on ne va pas bouder son plaisir de revoir le Predator !
publié le 01/09/2012 - 05:53
Mon avis
publié le 17/08/2012 - 13:51
Un predator aux dents longues
publié le 01/07/2012 - 21:05
Viril mais correct...
Pour clarifier ma critique de ce troisième volet des aventures de nos rastas préférés, je vais donc élaborer deux parties bien distinctes : les qualités (+) et les défauts (-) du film.
+ : Bien qu'apparaissant légèrement tordu de prime abord, le pitch de départ se révèle en fait plutôt intéressant. Les Predators capturent directement sur Terre un échantillon de spécimens humains destinés à leur servir de gibier pour leur safari, le tout sur une planète étrangère. Leur choix n'est pas anodin, puisque les "proies" en question sont toutes rompues au maniement des armes, habituées à survivre en milieu hostile : mercenaire, forces spéciales, gangster, tueur en série, et même un yakuza...
+ : Adrian Brody dans le rôle principal. Il paraît loin le temps où notre jeune acteur au physique frêle remportait l'Oscar du meilleur acteur pour avoir joué du Chopin au piano dans le guetto de Varsovie... Adrian Brody s'est ici forgé une carrure d'athlète, et s'impose largement en terme de charisme par rapport au reste du casting, pourtant composé de fortes têtes (Danny Trejo, Laurence Fishburne, Walton Goggins, sans oublier Alice Braga et son sourire à tomber par terre...) Le major "Dutch" Schaefer a enfin trouvé son digne successeur !
+ : Plusieurs Predators au programme, et l'évocation de castes différentes et visiblement rivales au sein de cette race guerrière. Le look "customisé" des chasseurs à rastas est au top ! Sans vraiment prendre de risques, le film parvient tout de même à faire progresser un tantinet le mythe concernant cette civilisation extra-terrestre (enfin un tout petit peu quoi...)
- : Hormis les personnages interprétés par Adrian Brody et Alice Braga, les autres protagonistes ne sont guère intéressants et beaucoup trop caricaturaux. Danny Trejo est sous-exploité par exemple, et le fameux docteur au profil ambigu ne se révèle pas être un personnage très réussi. Dialogues stéréotypés et comportements formatés : ça manque clairement de surprises à ce niveau-là !
- : Le rôle attribué à ce gros nounours de Morpheus Fishburne est complètement foireux, alors même que le personnage en lui-même était plutôt intéressant. L'idée d'un homme ayant réussi à survivre plusieurs années sans se faire buter par les Predators sur une planète étrangère me plaisait bien, mais elle s'avère finalement trop rapidement torchée et mal exploitée... Dommage !
- : Deux des trois Predators se font aligner avec une étonnante facilité, ce qui remet tout de même en cause leur art guerrier pourtant si légendaire... Ils apparaissent en effet ici avec un complexe de supériorité un peu trop prononcé vis à vis de leurs proies, qu'ils sont pourtant censés connaître à fond. Lourds et peu fringants lors des corps à corps : le Predator qui s'était battu contre Schwarzy dans la jungle du Guatemala paraissait bien plus affuté...
Predators s'avère être finalement un troisième opus respectueux de ses prédécesseurs, mais manque de personnalité et d'originalité pour convaincre réellement. Calibré pour remplir un quota précis d'exigences et satisfaire un public élargi, le film ne prend jamais de véritables risques, tant au niveau du scénario, des personnages, que de l'action et d'une violence bien trop soft par rapport à certaines productions actuelles. Un film honnête et divertissant, mais qui ne fera pas date !
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