Dorian Gray
Critiques spectateurs
Réalisateur: Oliver Parker Avec Ben Barnes, Colin Firth, Fiona Shaw, Maryam D'Abo, Rachel Hurd-Wood, Douglas Henshall, Ben Chaplin, Michael Culkin, Emilia Fox, Rebecca Hall, Pip TorrensInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 08/05/2014 - 13:07
Sur les pas de Dorian Gray
Pour revenir au film, c’est franchement une réussite !. Déjà le choix de l’acteur principal est parfait. Le gars est d'une beauté physique remarquable !. Disons que ce n'est pas un mannequin , mais il a une grâce et une beauté naturelle incontestable.
Alors certes le film est parait-il assez éloigné du roman que je n'ai pas lu. Mais très clairement on a l'impression que le film décrit quelqu'un qui d'une certaine façon aurait vendu son âme au diable !
Sauf que ici point de Diable représenté comme l'archétype que nous connaissons tous !, vous voyez ce que je veux dire !,Là le diable il est en nous même et sommeille en nous même ! . C'est normal on est au 19 ème siècle, on ne conçoit plus le mal tel que l'on ne le concevait 900 ans auparavant.
Pourquoi je parle de « mal » et de « diable » ?, C'est à peu près ça ! C'est l'homme qui s'éloigne de la vertu et du droit chemin pour se vautrer dans la débauche et la perversion, quitte à renoncer au mariage et à la famille qu'il en découle, rappelez vous que cette notion de couple est évoqué dans cle film « Emmanuelle » de 1974. Finalement c'est un peu comme un prêtre de la religion catholique qui fait la même chose mais à l'envers !
Oui c'est très bien mené !, notre cher Dorian s'enfonce a partir de la mort tragique de sa bien aimée dans la débauche et la perversité. Je crois que le pire et le plus choquant est la séquence ou la mère présente à cette bonne société sa fille , tout juste majeure qu'elle cherche à caser....Là on à quelque chose de profondément immonde ! Voyez là on nous présente quelque chose de parfaitement hypocrite, cette femme présente son enfant a tout ces Messieurs et se révolte quand un de ces derniers, Dorian évidement décide de passer un agréable moment avec cette jeune fille, avant de passer un agréable moment avec la mère !, si il n'y avait pas ce cadre romantique autour , cette séquence pourrait pratiquement avoir sa place dans « A serbian film « .
Incroyable cette histoire quand on y pense et hautement symbolique ! Lui reste jeune et s'offre tout les plaisir interdits et ne vieillit pas sauf son portrait qui peu a peu représente son âme. Quelque part, c'est un ...dieu. Il pourrait être comparé au personnage de « Caligula » dans le film éponyme ou souvenez-vous Malcolm mac dowel dit en préambule dans une phrase assez terrifiante « Donc je suis un Dieu »sauf que la comparaison sarrette , dans ce film pas de scène de sexe hyper-hard , mais plutôt de l'érotisme )à fleur de peau.
Alors vous savez comment cela se terminera . La relation qu'entretien Dorian avec l'homme qui a peint le portrait ….c'est un peu comme une relation qu'a forcément une relation entre une créature et son créateur, le fils avec son père , l'Homme avec Dieu.....le « monstre » et le docteur Frankenstein » ….vous imaginez comment cela finira !. D'autant que notre homme devient vite pathétique ! Il ne vieillit pas , mais au bout de plusieurs décennies d'absences il revient et tout le monde a vieillit y compris (et surtout) les vieilles putains qu’il fréquentait jadis...le libertinage a 20 ans c'est génial, a 30 ans ça va encore , passer 50 ans , c'est pathétique !
A cela il faut ajouter Dorian et son « ami »....Henri ! , vous remarquerez que j'ai mis ami entre guillemet...car très clairement c'est un ami de débauche vous voyez, ce n'est pas quelque chose de sincère, c'est un peu comme les compagnons de beuverie, ne comptez pas sur eux le jour ou vous êtes dans la panade...à cause de vos beuveries justement...en plus c'est 'l'homme qui initié Dorian a tout ces plaisirs interdits... j'envie dire « Henri un ami qui ne vous veut pas que du bien », car son amitié se transformera en haine.
publié le 14/12/2012 - 22:18
Sexe,alcool et............sexe.
publié le 20/01/2011 - 18:52
La beautée..Malheur de se monde?
publié le 18/01/2011 - 11:37
Dorian
publié le 06/12/2010 - 17:27
Je suis si vieux !
Le portrait de Ben Gray n'est pas à proprement parler une excellente adaptation du singulier roman d'Oscar, il présente toutefois de belles réussites. La réalisation soignée de la ville de Londres à la Belle Epoque tout d'abord qui donne au film un esthétisme bien agréable, renvoyant à une certaine vérité même si l'ensemble paraît trop propret. Les costumes et autres quolifichets sont excellents et si judicieusement choisis qu'on se sent propulsé dans cette époque au charme surané. Ben Barnes est formidable, bandant à mort, excitant en tous points, sa gueule d'ange demande des embrassades fougueuses, ses fesses demandent des carresses sensuels et une excitation dure et énergique, ses manières sont celles d'une véritable dandy hédoniste, il a parfaitement compris le rôle demandé, les expressions faciales et corporelles (ooooh putain, je gicle là !!!) sont formidables de justesse et de perception. Il est doux et tranchant comme la froide lame d'un couteau et l'envie me prend souvent de me fondre dans ses yeux et dans son ... brom, soit, peu importe !
Le scénario aurait par contre pu être plus fouillé et plus proche de l'histoire inventée par Wilde, elle manque par moments d'audace, de sensibilité, de pulsion et surtout d'audace sexuelle ... je n'ai point dit que Dorian était homosexuel, cela doit juste être sous-entendu ... mais ce point tarde à être mis à nouveau en valeur dans ce film ... et pour moi, c'est là que le bas blesse ... trop de concessions de nouveau face à une société aussi stricte et médusée qu'elle ne le fut jadis ... les époques ayant changé, je me serais plutôt attendu à quelque chose de plus ... comment dire ... de plus osé ... mais bon, je resterai encore un peu sur ma faim ... sauf que j'ai vu ... oooouuuuuh, j'ai vu ... ouiiiii j'ai vu ... hanhan ... huuuuuum ... les fesses de Dorian Gray ... et putain, ce qu'elles sont belles ! Autre petit point négatif : en-dehors de Ben Barnes, les autres acteurs ne valent jamais ceux de l'ancienne version ... Ben Chaplin et Colin Firth, ce ne sont pas George Sanders et Lowell Gilmore ... et vraiment ... Rachel Hurd-Wood ce n'est pas Angela Lansbury !
publié le 05/12/2010 - 21:56
Botox or not Botox
Un Jeune homme sous le coup d'une malediction sombre dans la decadence la plus totale sous l'influence d'un homme lui apprenant les plaisires decadant de la haute société anglais du 18 eme Siecle;
Doté d'un physique à la Keanu Reeves, l'acteur se révele correctement dans l'exercice de style proposé ...
Cette version insiste plus sur l'ambiguité sexuelle du personnage principal mais je trouve tout de meme que l'ensemble manque de ryhtme, on reste un peu sur notre fin notamment lors de l'epilogue.
la fin semble peu coherente et on insiste peu sur la déroute psychologique du personnage qui semble se remettre trés vite de ces peripeties.
le film reste correct mais c'est surtout du à la force de l'oeuvre de Wilde sinon je reste tout de meme dubitatif sur certains passage du film.
Je sais que ca peut paraitre contradictoire mais cette histoire est tellement forte que ca donne tout de meme un bon rendu meme quand la realisation péche de maniere inégale
publié le 30/09/2010 - 13:06
La beauté du Diable
L'histoire de cet homme à la beauté rare, qui va perdre celle intérieure pour conserver à jamais celle de surface, plus évidente et attirante de prime abord, mais finalement de moindre importance; est réellement fascinante et d'une grande richesse intellectuelle.
Le film au rythme un peu lent, distille néanmoins une atmosphère envoutante et irréelle très réussie, notamment grâce à une mise en scène élégante.
Les acteurs sont excellents, et Ben Barnes dans le rôle-titre s'en sort brillamment ne se contentant pas d'être seulement beau, mais également très talentueux. Il est d'une beauté il est vrai quasi irréelle qui donne presqu'envie de changer de bord, même si à mon avis, j'aurais encore plus fait l'affaire. Si vous en doutez, voici un de mes plus beaux clichés persos: http://img203.imageshack.us/img203/2695/goryfreddyisagenius.jpg ! Néanmoins, malgré le fait d'avoir été mis à l'écart d'une façon aussi vexante qu'injustifiée, je dois reconnaître que mon remplaçant à suffisamment de classe et d'élégance pour ne pas me faire trop honte...
Le sujet est intelligemment traité, même si la progression du parsonnage au début semble un peu rapide et artificielle. Le film en fait gagne en puissance au fur et à mesure qu'il avance dans la noirceur.
Le tableau "diabolique" qui se voudrait magnifique et ensuite terrifiant, n'est malheureusement pas vraiment à la hauteur de tout ça, et fait un peu tâche visuellement au regard de ce qu'il est censé représenter. Peut-être aurait-il fallut moins le montrer, ou tout simplement engager un designer plus inspiré.
Difficile encore de juger si l'oeuvre de base a été trahie ou pas, si on n'a à faire qu'à un raccourci honteux, ou à une transposition éclairée, je n'ai pas lu le matériau de base. Une chose est sûre, la qualité de ce film m'a donné envie de découvrir le livre. Preuve qu'il est plutôt convaincant...
publié le 14/09/2010 - 20:43
Mitigé !
publié le 09/09/2010 - 08:41
Chef-d'oeuvre
publié le 16/01/2010 - 09:01
Une Angleterre fantasmée…
Et oui, tout est là : le fantasme. Le fantasme, qu’un film arrive à retranscrire le chef d’œuvre qu’est le roman d’Oscar Wilde. Je ne le cache pas, j’ai secrètement chéri ce film. Et enfin en ma possession, je l’ai fait durer au maximum pour en savourer chaque instant. L’instant parfait, enfin trouvé, j’ai appuyé sur ‘Play’. Le générique apparaît…
…Certes il est évident que retranscrire l’histoire de Dorian Gray en un peu moins de 2h, n’est pas une mince affaire. J’avoue aussi volontiers, que je me suis laissé convaincre par le choix de Ben Barnes pour représenter ce mythe littéraire…
…Mais silence ! Le film commence... et là l’amertume ou plutôt un arrière goût rance de déception apparu.
Ce métrage n’est pas la réussite tant escomptée. C’est juste un film standard. Pourtant Colin Firth est convainquant en Lord Henry Wotton. A contrario, Ben Chaplin est très loin de représenter Basil. Quand à Ben Barnes, A l’image de se qu’on découvre à l’écran, il se retrouve dans un costume bien trop grand pour lui. Ce n’est que très rarement qu’il approche l’essence du personnage qu’est Dorian Gray. Je pourrais discourir encore longtemps, mais notre temps est précieux.
Pour résumer : ce Dorian Gray 2009 n’est qu’un (petit) film qui se laisse voir… sans plus.