L'Effet Papillon 2

Pour commencer, je ne cherchais pas vraiment à voir la saga The Butterfly Effect. Mais quand sur un vide-grenier j’arrive à négocier le coffret des 3 films pour 50 centimes, je prends ! Et là, bingo ! Le premier opus est une excellente surprise ! Mais comme je n’ai pas eu le temps de me pencher sur les fins alternatives, je commencerai par la critique de sa suite, vue dans la foulée.

En revanche, ce n’est pas la même surprise. J’aurais peut-être dû commencer par ce deuxième épisode pour atténuer la déception, car tous les rebondissements sont désamorcés. Déjà qu’il y en a peu… Mais bon. Si faire une suite à un film du niveau de The Butterfly Effect était un pari très difficile, pourquoi ne pas y avoir mis plus d’ambition ? Mises à part les répétitions peu glorieuses du concept d’origine, nous n’avons droit qu’à un scénario riquiqui, mou et très prévisible. Par exemple, la grande révélation finale de la petite amie tombe complètement à plat car je l’avais compris dès les premières minutes.

Je ne vois pas comment John R. Leonetti, responsable du très drôle et très loupé Mortal Kombat 2 : Annihilation, aurait pu faire une suite digne avec un pitch aussi plat. En effet, je ne lui jette pas la pierre. Sa réalisation est plutôt soignée et certains plans sont vraiment sympas. Ce qui est moins bon, c’est le remplissage et le montage. Les scènes de sexe soft sont par exemple l’occasion d’allonger le métrage (et d’attirer la gent masculine.) Les seuls petits effets qui m’ont marqué sont pour la plupart inutiles ou complètement out : je pense à l’improbable sucker chauve…

Les acteurs, tout droit sortis de chez Mattel, ont fini par se rendre sympathiques à mes yeux. Malheureusement, le scénario déséquilibré a également eu raison de leurs efforts. Alors que les personnages secondaires sont pour la plupart sous-exploités, le personnage principal fait des choix relativement discutables et quelque peu incohérents. Ainsi, cet amoureux fou glisse trop vite vers l’infidélité, et ses liens d’amitié s’oublient carrément face à l’appât du gain. Son égoïsme le rend même antipathique par moments.

The Butterfly Effect 2 est donc une déception. Malgré des atouts palpables, ce DTV se vautre dans la médiocrité d’un scénario sans ambition. Le film ne fait preuve d’aucune innovation et se clos sur un final sans intérêt, voire risible.

PS: j'ai eu la même réaction que Gory Freddy au sujet du bébé. Avec du recul, je me dis qu'il est quand même un peu sur la photo. Après, je ne vois pas ce qu'il pourrait changer... à moins de refaire tout le film...

Après un accident de la route, Nick découvre qu’il est capable de remonter le temps et de modifier les événements de sa vie. Mais, chaque action possède une conséquence irréversible sur son destin. Suite du chef d’œuvre d’Eric Bress, L’effet papillon 2 aura bien du mal à réunir les foules comme l’avait fait auparavant son illustre aîné. Malheureusement, une sortie direct-to-dvd n’aide pas forcément à générer un climat de confiance sur les éventuelles qualités du produit. Les producteurs laissent donc poindre une certaine méfiance envers le film avant même qu’il ne soit parvenu sur le marché. Force est reconnaître que le film de John Leonetti se contente de nous resservir le concept pour le moins original et astucieux du premier volet sans cette touche si particulière qui nous avait happé dans l’histoire. Cette suite n’est pas d’une nullité absolue, mais elle souffre de la comparaison avec son homologue. Un rapprochement justifié étant donné qu’il surfe sur la même idée de départ. Au lieu de tenter une approche différente, le réalisateur se cantonne à ce qui est déjà fait. Une grossière erreur difficilement pardonnable. On a davantage l’impression de se retrouver en présence d’un produit opportuniste visant des objectifs purement mercantiles plutôt qu’à une séquelle correcte et agréable. De par son laxisme et la recherche de la facilité, le cinéaste se contente d’exploiter maladroitement un concept exceptionnel sans le moindre souci de se démarquer de son prédécesseur. En conclusion, L’effet papillon 2 se révèle décevant à tous les égards. Aux antipodes du film d’Eric Bress, il possède une réalisation sommaire, des acteurs peu convaincants, mais surtout, il se veut moins original et fascinant. Toute la profondeur intrinsèque du concept même disparaît purement et simplement.

Une autre variation du theme du voyage temporel, pas aussi prenant que le premier, sur un concept différent le film à du mal à séduire malgré quelques bonnes idées!!!

Je ne supporte pas le chagrin d'amour, je n'ai pas eu de promotion, je vis l'adultère et mon meilleur ami se fait traquer par une pseudo mafia... Mais que faire ? Voilà en quoi se résume ce film ! Contentez-vous du 1 et uniquement du 1 ^^