Elmer le Remue-Méninges
Critiques spectateurs
Réalisateur: Frank Henenlotter Avec Rick Hearst, Gordon MacDonald, Jennifer Lowry, Theo Barnes, Lucille Saint-Peter, Kevin Van HentenryckInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 07/06/2013 - 12:53
Elmer food brain
publié le 06/02/2011 - 03:19
Elmer l'endors-méninges
publié le 16/12/2010 - 08:02
Brain damage
Frank Henenlotter, chantre du mauvais goût assumé, signe un film énorme sur le désir, l’extase, le manque et la dépendance, le cul entre la vulgarité décoincée d’un John Waters et la jubilation cradingue d’un Peter Jackson version Bad Taste. Doté d’un budget à peine moins dérisoire que celui de Frère de sang, il signe avec Elmer un film plus abouti, oppressant, sans concession, mais aussi corrosif, coloré et complètement frappé.
Un must de vidéo club des années 80, auquel le temps écoulé a renforcé la profondeur et la noirceur, faisant passer Elmer du statut de pochade gore au statut d’œuvre à part entière. A (re) découvrir.
publié le 14/02/2010 - 10:55
Excellent!
publié le 12/02/2010 - 16:57
Mon avis
publié le 29/11/2009 - 15:04
Chef d'oeuvre trash
publié le 14/09/2008 - 08:03
Mon avis
publié le 26/06/2008 - 17:25
Elmer ,mon pote !
publié le 25/05/2008 - 19:48
Troublant et Suffisant
publié le 01/01/2007 - 00:00
Intéressant
publié le 01/01/2007 - 00:00
Excellent
publié le 01/01/2007 - 00:00
Culte
publié le 01/01/2007 - 00:00
OFNI génial!
Comment en effet ne pas apparenter le mode d'injection, de ce qu'Aylmer (la créature en forme d'étron / "la drogue c'est de la m***e!" ) lui même définit comme son jus, à l'héroïne entraînant une addiction rapide et des crises de manque terribles. L'univers des bas-fonds New-Yorkais dans lequel se déroule l'action (touche habituelle du réalisateur) ne fait que renforcer la métaphore.
Brian vit une forme d'extase brêve grace aux hallucinations surpuissantes procurées par la substance bio-électrique secrétée par son parasite, être d'un âge pluriséculaire, à la voix flutée et amateur de cervelle fraîche.
Comme tout toxicomane au début, il imagine avoir le contrôle de sa dépendance mais va vite apprendre à ses dépends qu'il est devenu l'esclave de la créature maléfique, pour finir en fait à l'état de simple extension organique et prédatrice de cette dernière...
Au même titre que tout héroïnomane, il se transforme en zombie hagard qui n'a d'autre choix que prendre de force la monnaie d'échange pour sa drogue (les cerveaux) au point même de décérebrer sa copine malgré lui dans un dernier baiser mortel.
On peut noter des scènes gores particulièrement réussies, nottament d'épouvantables delirium tremens causé par les crises de manque. Le passage où Brian s'arrache le cerveau par l'oreille droite, réduit à l'état de cordon putréfié et sanguinolent relève à la fois de l'horreur mais aussi d'une poésie ténébreuse et très graphique.
La touche poétique (qui là encore, est encore vraiment caractéristique de Frank Henenlotter) est ici très présente grâce à l'onirisme hallucinatoire de son héros... On reconnait aussi le versant outrancier et frondeur qui est si joussif dans "Basket Case" ou "Frankenhooker", illustré ici par une fellation fatale trahissant à quel point Brian est déjà le jouet d'Aylmer sans le savoir.
Le final absolument génial, une overdose explosive, nous laisse pantois sur une fin ouverte qui ne va pas sans rapeller "Eraserhead" qui a décidement semé des fruits un peu partout.
L'usage des symboles, la prise de distance choisie dans "Brain Damage", font de ce film une oeuvre à la fois jouissive mais au propos extrêmement pertinent et sensible sur le drame de l'addiction.
Un ton d'apparence naïve, parfois même burlesque, qui ne fait que renforcer la noirceur du message sous-tendu.
Bref "Brain Damage" tue la mort!!!