Altitude
Critiques spectateurs
Réalisateur: Kaare Andrews Avec Jessica Lowndes, Julianna Guill, Ryan Donowho, Landon Liboiron, Jake WearyInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 28/09/2013 - 13:35
Insuffisant !
En effet le scenario est plutôt bien recherché, les acteurs sont bons, l'intrigue se met tranquillement en place a bord de cet avion ...
Mais au moment ou l'élément perturbateur arrive, des révélations du passé sur nos deux principaux surviennent et pousse encore plus l'intrigue et le suspense
Mais la fameuse créature si effrayante (soit disant) survient, mais très brièvement, tout s'enchaine, la disparation de chacun des passagers un a un, ... ou l'on y prête pas plus d'attention que cela par la suite étant donné le final peu convaincant ...
On s'ennuie vite en fait.
publié le 28/02/2013 - 17:06
Trou d'air
publié le 08/11/2011 - 16:18
Au ras des paquerettes
Alors, réussi ce film? Nan. Je pourrais m'arrêter là, mais je vais justifier un peu : tous les poncifs du genre nous sont infligés :l'héroïne est belle, l'héroïne est bonne, l’héroïne pense à sa môman qui a mouru dans un accident d'avion quelques années plus tôt. Le héros? Il est beau, il est con, et il pense à la même chose. Les autres? Ils servent de faire-valoir dans une histoire qui peine vraiment à décoller (c'est un comble..) si tant est qu'elle y arrive vraiment. Pratiquement une heure et demie dans une carlingue, il aurait fallu assurer un peu plus le truc. Là, on a des longueurs, des longueurs et encore des longueurs entrecoupées de trop rares séquences où on voit le(s) monstre(s). Trop, mais alors vraiment trop peu : c'est gonflant, on a le sentiment de se faire avoir dans les grandes largeurs.
Rajoutez à ça des acteurs charismatiques comme Yvette Horner en plein show chez Pascal Sevran un dimanche après-midi et vous y êtes : même quand ils crèvent (ce qui fatalement dans ce genre d'exercice finit par arriver), on ne ressent rien, même pas du soulagement (malgré quelques belles têtes à claques). Le twist final est du même tonneau : à part une petite séquence que je n'oserai pas spoiler car elle constitue LA révélation du film, le réalisateur en rajoute une couche en nous pondant une fin mi-fique, mi abricot : une fin à la noix. Bon, ok, jme casse.
Conclusion? Malgré une scénario de départ prometteur, ce film ne réussit à aucun moment à instiller ne serait-ce que l'ombre d'un soupçon d'un battement de cil de l'aile d'un papillon de terreur, voire de peur, voire de frisson. Raté, et inutile (à part pour le joli minois des 2 starlettes. Avant qu'elles n'aient la gueule en sang, bien évidemment).
publié le 13/03/2011 - 20:36
De la science des rêves
En effet, quand on voit un avion se faisant chasser par un monstre tentaculaire digne d'une nouvelle de Lovecraft, on peut s'attendre à du jamais vu dans ce domaine de l'horreur. Malheureusement, le scénario se traine vraiment en longueur car plutôt que de baser ce huis-clos aérien sur une tension montante et un monstre à la fois secret et angoissant, on se retrouve devant des luttes psychologiques entre 5 crétins enfermés dans 5m². Alors, évidemment, la fin donne un rebondissement, mais si entre temps on s'est endormi, le twist final tombe à plat et c'est un peu ce qui se passe ici. Et puis, il est très difficile d'en expliquer les raisons sans spoiler, mais tout ces mélanges de genre me laisse un gout de facilité qui me déplait, un peu comme dans 2001 maniacs.
Les acteurs sont tous mauvais, autant le dire tout de suite, et puis j'ai bien dit les acteurs pas les actrices. Entre la mèche de coté qui veut se taper la copine du gros beauf bourrin, et le peureux de base qui joue aussi bien la peur que moi je joue du bandonéon déguisé en Pépito, on est servi côté psychologie de garage. Par contre, l'actrice principale est juste sublime, et il faut dire que je me suis assez peu attardé sur son jeu d'actrice. Quant à sa copine, ben... c'est un peu pareil... J'ai honte.
Les effets spéciaux ne sont pas trop mauvais, on ressent quand même un gros manque de budget. Néanmoins, les phases de vue de l'avion sont sympathiques et le monstre, malgré un aspect plastique reste très effrayant. D'ailleurs, on sent que l'impression a été pioché du coté de chez Lovecraft et de Nyarlothotep. Les plans sont assez bien foutus et la caméra ne bouge pas dans tous les sens lors des rares phases d'action. Par contre, ne cherchait pas du gore, car le film en est dénué, se basant plus sur la psychologie et sur la montée de tension que sur du sale.
Comme je l'ai dit auparavant, la fin m'a laissé de marbre, car je trouve que le scénariste, malgré un bonne idée de base, fout un peu tout ce qui se fait dans le cinéma de genre actuel. On a de la manipulation mentale, des théories de complot de l'armée, des retournements temporels et évidemment du monstre. Je pense que accès son film sur la survie suite à l'attaque d'un grand monstre alien aurait été plus judicieux.
Au final, Altitude reste un film original, mais qui pêche par un manque de pêche et une lenteur qui en rebutera plus d'un. La fin n'apporte pas l'effet escompté ce qui est dommage. Mais bon, c'est moins pire que certains autres films.
publié le 06/12/2010 - 10:24
Raze motte
publié le 13/11/2010 - 19:33
Pas mauvais!
publié le 06/11/2010 - 22:30
Merci la mule !
publié le 20/10/2010 - 15:40
May Day ! May Day !
publié le 19/10/2010 - 13:23
Mon avis
Dès la scène d'introduction on se fait une petite idée de ce que va nous réserver la suite des évènements à savoir une sympatique petite série B doté d'un budget sans doute minime... Ce qui n'empêche pas d'avoir au final un film plus ou moins agréable à suivre malgré quelques défauts sur lesquels j'ai préféré fermer les yeux...
Un groupe de jeunes partis faire une petite excursion à bord d'un avion de tourisme vont se retrouver malgré eux pris au piège dans un orage et à partir de là rien ne va plus aller... Les commandent ne répondent plus. Les instruments de bords semblent complètement perturbé, bref la panique ! Et comme si cela ne suffisait, une créature semble là, quelque part dans les nuages à leur tourné autour... Est-ce une simple hallucination due au manque d'oxygène ou réel menace surnaturel ? Comme si l'avion, par le billet de cet étrange orage, avait en quelque sorte pu passer dans une dimension parallèle ce qui n'est pas sans rappelé The mist...
Sur le long, le côté huit-clos est un peu pesant et lassant, mais malgré tout le film possède un bon rythme et peu de passage mort ce qui le rend intéressant à suivre. Pas emballé plus que ça par les acteurs (pourquoi faut-il toujours qu'ils trouvent les moyens de nous coller un gros bras complètement crétin à faire chier tout le monde et à gueuler sans cesse dans chaque casting ?). Les effets spéciaux laissent parfois a désiré sauf pour ce qui est de la créature à l'extérieur. Quant au final il est plutôt bien trouvé, bien que complètement abracadabrant et tiré par les cheveux (rires)
publié le 14/10/2010 - 12:38
Terreur à 20 000 pieds
L’intégralité du récit se déroule dans les airs, à bord de ce petit aéroplane de location. En ce cas, on aurait pu craindre un rapide essoufflement dans un espace si réduit. Il n’en est rien du tout puisque le réalisateur s’amuse à instaurer moult sujets de désaccords entre les différents passagers. Ainsi, la tension monte d’un cran. Le danger d’une avarie est présent dans tous les esprits et les inquiètent au plus haut point. Soudain, une ombre fugace éclaire les nuages. Simple hallucination dû à l’altitude ? On pourrait en douter vu la teneur des évènements. Alors que la situation semble inextricable, les désaccords se métamorphosent en une âpre lutte de survie.
La réalisation s’applique à disposer les angles de caméras de façon fluide et coordonnée de manière à impliquer directement le spectateur. On a l’impression d’être le sixième passager de ce vol maudit où les éléments mêmes semblent se liguer contre eux. Mais alors que le désespoir gagne les passagers, l’innommable surgit des ténèbres alentours. La chose, tentaculaire, titanesque, cruelle, est là, parmi eux, parmi nous. Une créature tellement terrifiante qu’elle ne peut être montrée ou décrite dans son entièreté. Vous l’aurez compris, le monstre qui hante les nuages orageux est une formidable référence à l’univers lovecraftien et en particulier à Cthulhu. Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn !
Tout comme la créature de Lovecraft, la bête ne se dévoile que par le biais de subreptices plans afin de laisser planer le doute et la terreur de ce qui se terre en ces lieux. Un procédé efficace qui permet à l’imagination de s’envoler vers les affres terrifiantes de la peur et de l’innommable. Enfin, je terminerais sur un bémol de taille : le final. Si l’on pourrait discuter ou non de la réelle nécessité de montrer la bête dans son entièreté – nous avons forgé son apparence dans notre esprit, ce qui me semble bien plus terrifiant que tout ce que l’on pourrait voir – le final mi-figue mi-raisin n’était pas de circonstances. Sans dévoiler de quoi il en retourne, je soulignerai simplement que le choix du réalisateur – bien qu’ingénieux jusqu’à un certain point – laisse une incohérence plus qu’évidente à nos yeux. Il aurait été préférable d’assumer l’idée de départ plutôt que nous infliger un paradoxe temporel autrement plus convenu que ne l’est le reste du film.
En conclusion, Altitude surprend de par son ingéniosité à varier les situations, ainsi qu’à manipuler les images que l’on voit. Habile et tendu, voilà un huis-clos prenant à plus d’un titre et doté d’un budget suffisamment confortable pour nous offrir des effets spéciaux saisissant. On regrettera simplement l’introduction très conventionnelle, ainsi qu’un dénouement en complète contradiction avec l’excellente impression qui s’en dégage.
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