Masters of horror 21 - La muse

Je ne sais pas quoi penser de cet épisode, d'un coté j'ai eu du mal à rentrer dans le film et de l'autre, une fois le film fini, je me suis dit que ce que je venais de voir était tout de même pas mal du tout, j'ai même envie de le revoir pour mieu comprendre . surtout la fin ou il y'a comme une coupure entre le meurtre du dernier habitant par l'ex femme de l'écrivain et son arrivé dans l'antre du démon .

Le scénario de cette maison hanté est bien pensé, les lieux son très joli, la muse magnifique (j'ai eu quelques sursauts lorsqu'elle apparait) et c'est bien filmé, les acteurs sont bons et les effets gores aussi .

mais malgré toutes ces qualités, il manque quelque chose pour un faire un grand film .

J’aime beaucoup Clive Barker. Mais force est d’admettre qu’il n’est pas à la fête avec La Muse. Il y a certes déjà eu des « holydays » plus désastreuses comme le mauvais (et chiant) Chocolat, mais il y a surtout déjà eu mieux. Plus ou moins dans le même style, j’ai préféré le sous-estimé Cauchemar de la Sorcière. Pourtant le scénario de cet épisode est grandiose et s’inscrit dans la lignée directe des films de maisons hantées psychologiques et graphiquement réussis. Du Barker pure jus ? Rien n’est moins sure. Le seul problème c’est que Mick Garris est meilleur producteur que réalisateur. Surtout si on pense à ses derniers long-métrages. C’est un homme sympathique qui a de bonnes idées derrières la tête. Il suffit de se rendre compte des quelques éclats de génies qu’il produisit dans La Muse. Entièrement nue, la sensualité de l’héroïne est vraiment envoutante. J’ai frissonné d’envie et de plaisir devant tant de beauté et d’étrangeté de la part d’un metteur en scène qui ne m’avait jamais habitué à tant de mystère. Et à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai toujours pas vu The Stand. Mais comme une mauvaise habitude qui ne veut pas mourir, il manque une partie d’âme à presque tous les films de Mick Garris. Et comme si ce n’était pas assez, la fin loupe carrément son coup. Une nébulosité de rideau de fin assez consternante quant on pense au travail accompli. Est-ce de même dans l’œuvre originale ? Peut-être mais la mise en forme que j’ai vu dans le film n’est pas digne de cette magnifique histoire sortie tout droit du cerveau de l’un des écrivains d’épouvante les plus brillants que le monde est connu. Un sujet en or mais un épisode moyen.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai vraiment pas accroché a celui ci, je l'ai trouvé assez chiant, des longueurs, l'histoire qui nous donne un arrière gout de déjà vu... pas mon trip quoi

Un épisode agréable avec un bon scénario assez intelligent mais le tout reste un peu mollasson quand même a mon gout. Mick Garris néanmoins se rattrape très bien avec cet épisode beaucoup mieux réussi que son précédent de la première saison. La bête me fait étrangement penser ( du moins dans l'aspect général) a un personnage du nom de "Sabbat" dans la bande dessinée appelée "Requiem chevalier vampire" crée par Patt Mills et Olivier Ledroit( très bonne BD d'ailleurs), enfin bon on est pas la pour parler de ça. Pour revenir a l'épisode au début on croit assister à un énième film de fantôme mais rapidement on se rend compte que ce n'est absolument pas le sujet de l'histoire. Le fait que l'énergie, la passion et la rage d'un ou plusieurs écrivain arrivent a faire devenir réelle leur histoire et que les personnage veulent vivre leurs propre vie n'est pas vraiment original mais c'est une bonne idée et qui a été pas trop mal exploitée dans cet épisode des masters of horror. Valerie on the stairs se suit avec plaisir et on passe un bon moment.

Ca aurait pu etre mieux ! Pas de problème pour l histoire, elle est très intéressante et réserve plein de surprises notamment la fin vraiment bien trouvée. Mais la réalisation sans etre mauvaise manque de folie à mon gout surtout pour un sujet comme celui là, Garris devrait continuer à écrire mais arrêter de réaliser car ce n est clairement pas un bon réalisateur! Un épisode sympathique néanmoins!