Dracula : Prince des Ténèbres

alors je vous préviens ce film est une très libre adaptation de la vie de notre vampire préfèré.

Ce sont 4 touristes Britaniques qui se perdenta au fin fond de la transylvanie, et voilà qu'après avoir fait la rencontre d'un moine, ces derniers apprenent de la bouche de celui-ci qu'il existe un chateau dont il ne faut surtout pas s'approcher !

Grave erreur de psychologie de la part il est vrais d'un homme de Dieu ! dites a quelq'un de ne pas faire quelque chose, et je vous garanti qu'il la fera .

Donc voilà nos 4 touristes dans ce famux chateau,qui n'est point sinistre ni délabré contrairement aux clichés inhérent !

Plutôt un rillant manoir de campagne en fait !, avec toutefois un néanmoins inquiétant domestique !

Alors certes le propriétaire de ce lieux ne va pas tarder à manisfester sa présence , Christopher Lee toujours aussi impressionant en Dracula , qui toutefois semble avoir un rôle muet, mais après tout on lui demande seulement de sourire et de mordre !

La suite sera un petit peu longue , notre moins revient au secours de nos touristes survivants.

si vous êtes habitué au production récente haute en couleur et tapageuse, je pense que vous allez ête surpris voir décu !, pour les autres ceux dont la culture cinématographique est très large , vous allez passer un bon moment .

Je me suis toujours posé la question pourquoi christopher Lee nous fait un Dracula muet ? Avait-il une extinction de voix ?Lee a t-il posé ses conditions pour revêtir à nouveau la célébre cape ? Ou est-ce tout simplement prévu comme ça dans le scénario ? Je n'aurais sûrement jamais la réponse, pourtant je l'adore ce 2ème volet de Dracula version Hammer. Trés différent du "Cauchemar de Dracula" car plus posé avec un scénario limpide qui tranche avec son prédecesseur plus cahotique,du reste le jeu d'acteur de Mr Lee est encore plus intense malgré qu'il ne dise rien il en impose le bonhomme. Certains diront que ce film dans sa premiére partie est relativement lent,certes mais c'est pour mieux s'imprégner de cette excellente ambiance magnifié par la musique de Bernard et que dire de la mise en scéne de Fisher,tout simplement remarquable. A noter la présence de la jolie blondinette barbara Shelley,miam. Beaucoup ne seront pas d'accord avec moi mais pour moi c'est l'un des meilleurs films mettant en scéne Dracula et j'ai pris mon pie(u)ds.

Quatrième incursion pour la Hammer dans l'univers des vampires après Le Cauchemar de Dracula, Les Maîtresses de Dracula (qui, malgré son titre, n'a aucun rapport avec Dracula) et Le Baiser du Vampire. Dracula Prince des Ténèbres est la suite directe du premier opus. Dans cet épisode le personnage de Van Helsing interprété par Peter Cushing n'apparait pas. A la place on trouve le père Sandor, remarquablement incarné par Andrew Keir, un moine truculent au courant des pratiques occultes. Christopher Lee est toujours impérial dans le rôle du Comte. Il est même plus inquiétant encore que dans l'original car ici l'acteur ne prononce pas un seul mot. A noter que c'est le seul film de la série à avoir été tourné dans un format écran large, le Techniscope. Plastiquement le film est très classe et comporte comporte des séquences de toute beauté (la résurrection et la destruction de Dracula ou encore la mise à mort de la femme vampire). Une réussite.

Circulez, il n'y a déjà plus rien à mordre. Oui, ce film est la suite du Cauchemar de Dracula, oui cette suite est basée sur les mêmes personnages et développe des idées semblables ... mais cela s'arrête malheureusement ici. Christopher Lee aurait du s'en tenir à un seul film valable (plus ou moins) et ne pas s'embarquer dans des suites futiles (bien qu'il s'agisse de la meilleure suite). Le scénario semble sortie tout droit d'un conte pour enfants tant il est lourd et ampoulé (Dieu merci, Stocker n'en a jamais entendu parler!), passant sur des déjà-vus flagrants et des des scènes d'une bêtise et d'un prévisible atroce. Bien sur, c'est une grande oeuvre de Fischer, mais là aussi, peut-on parler de géant. Les couleurs frappent, les décors sont soignés, les mises en scènes éclatantes, mais derrière un paravant de peintures (marque de la firme Hammer au reste), il sort un vampire quasiment muet (la seconde mort l'aurait-elle privée du don de la parole?), copiant plus que ne jouant son propre rôle et des proies d'une sotise hors du commun. Alors oui, c'est une bonne suite comparée aux autres navets suivants, mais comparé au Cauchemar (qui pourtant n'est pas parfait, loin s'en faut), il n'y a plus qu'à subir le monotone!