American Warrior

Les années ’80 étaient celles des ninjas. J’ai depuis longtemps arrêté de compter le nombre de productions mettant en scène ces personnages. Car elles pullulaient alors sur presque tous les râteliers. Pourquoi ais-je attendu aujourd’hui pour regarder American Ninja ? L’envie, la curiosité et le temps qui passe en sont les principales causes. Et puis je me suis toujours demandé ce que pouvais cacher cette série de films. Cinq épisodes tout de même ! Au vu de l’affiche et de la réputation de Michael Dudikoff, je m’attendais à de la baston sans cordes et à des couilles grosses comme des menhirs. Tout ça dans une tradition 100% pure mâle. Cet American Ninja se situe dans la norme des bonnes bandes sans concessions qui ne se soucient guère des vraisemblances. Un gentil aux airs méchants, un chef qui n’écoute rien, une gonzesse et un bad guy salaud comme pas d’eux. Tout ça dans une bonne humeur qui fait plaisir même si je trouve la fin assez débile. Je n’ai jamais vu l’armée américaine débarquer sans plans chez un trafiquant d’armes en se prenant pour John Rambo et ses cousins ! Je voulais que ça pette de partout, oui. Mais il y a quand même des limites au ridicule. Heureusement, les scènes de combats entre ninjas sont agréables et plutôt bien foutues. Là encore la crédibilité n’est pas au rendez-vous. Comme si le réalisateur s’était enfin lâché en disant : « Peu importe. C’est la fin. On s’est bien poilé alors balançons la sauce. ». Ce n’est pas plus mal car de toute façon, on ne demande rien d’autre à ce genre de long-métrage.

Bon, c'est sure que c'est un film qui ne casse vraiment pas des briques coté scénario. C'est clair que c'est réservé à un jeune public.Par contre le film à quand même le mérite de ne pas ressembler à une de ces débilités interpreté par le non moins débile jean-claude Van Dame. L'acteur principal ne joue pas si mal que ça.