Captivity

Vraiment pas terrible, je trouve. J'ai été déçu en voyant ce film, même si je m'attendais pas au film du siècle non plus.

J'avais trouvé le concept de base pas trop mal, pourtant. Je parle pas de la séquestration en elle-même, qui est un genre largement traité, mais de la nature et de la raison de cette séquestration. Petit à petit, on découvre que les tortionnaires sont très dérangés et nous avons droit à quelques surprises bien pensées et bien amenées.

Au-delà de ça, j'ai trouvé tout le reste très très moyen, voir nul. Déjà, la réalisation qui m'a rendu un grand nombre de scènes totalement incompréhensibles. Ça s'enchaine super vite, ça saute du coq à l'âne avec des incohérences flagrantes qui ennuient très rapidement. Pour moi, les tortures sont inutiles et n'ont aucun effet. J'ai trouvé qu'elles étaient vraiment mal amenées, trop rapides, trop inexpliquées, trop mal filmées pour avoir l'impact escompté. J'ai eu l'impression qu'ils ont voulu nous montrer qu'ils savaient inventer des tortures cool comme Saw et Hostel. Largement raté, selon moi. Côté acteur, j'ai rien vu d'éblouissant non plus. l'actrice principale m'a même plutôt ennuyé. Les rares scènes "gores", je les ai très vite oubliées... Quant à la fin, sans en parler, je l'ai trouvé plus que décevante.

En conclusion, un concept original dans la nature de la séquestration qui m'a plu, avec des tortionnaires déjantés et surprenants, mais un tout qui me laisse un gros sentiment de bâclage, clair et net, dans toutes les étapes du film.

Trop loin de la moyenne, pour ma part !

Ce "torture-movie" semble vouloir profité du tunnel creusé par les deux séries Saw et Hostel qui ont ouvert des portes . Et le tout fonctionne plus ou moins bien . On sent le plagiat , quelque scène inutile et lourdingue et des acteurs pas toujours crédible mais le tout est quand même assez cru , violent et certaines scéquences passent bien . On a pas le film du siècle entre les mains , ni un bon film d'ailleurs mais dans le paysage récent du cinéma d'horreur Captivity n'est pas le pire .

Sorti dans la vague à succès de SAW et consort, CAPTIVITY n'arrive guère à se démarquer de la masse et déçoit amèrement en raison de la présence du pourtant talentueux Roland Joffé à la réalisation.

Si coté mise en scène, l'ensemble demeure agréable sans être transcendant (le montage est au moins fluide et lisible, ce qui change radicalement des sempiternelles caméras épileptiques récurrentes dans les "torture movies") le véritable problème réside à la fois dans le script et dans l'interprétation.

Le scénario est en effet d'une banalité affligeante: se résumant en deux lignes, l'histoire passablement prétentieuse (ça se veut "thriller psychologique"...) n'est qu'une succession de scénettes de tortures physico-mentales cousue de clichés énormes.

Entre deux incohérences (et pas forcément dues aux remontages pour accroitre la violence) et quelques aberrations narratives (l'héroïne qui se cache sous un lit pour échapper à un gaz ou qui tombe dans les bras de son copain d'infortune alors qu'un psychopathe rode dans le coin), le spectateur aura tôt fait d'avoir une longueur d'avance considérable sur cette top modèle séquestrée décidément pas très futée (le coup de l'album photo...même un enfant de 6 ans aurait pu deviner le blême c'est dire!). Les retournements de situation finale sont d'ailleurs très grotesques et décevants tant ils paraissent déjà vus et "faciles" (l'identité de(s) agresseur(s), les flics encore une fois bon pour faire déco et/ou hachis parmentier, l'issue de la confrontation finale...).

Mais le coup de grace revient aux acteurs vraiment à coté de la plaque: Elisha Cuthbert, pourtant convaincante dans LA MAISON DE CIRE, n'arrive jamais à rendre attachante ou émouvante son personnage tant celui-ci est définitivement stupide (je veux bien que la panique nous rende incohérent...mais là c'est un cas désespéré!). Et ce n'est pas son partenaire, Daniel Gillies, qui remontera le niveau avec trois expressions sur son visage (1/ j'ai peur, 2/ je suis beau gosse, 3/ je fais peur) et un rôle tout aussi inintéressant.

Le seul mérite de CAPTIVITY est qu'il se laisse plus ou moins suivre (toutes proportions gardées hein!) avec le sourire aux lèvres tant il est difficile de prendre au sérieux un tel ramassis de stéréotypes et d'invraissemblances. Si vous n'êtes pas du club "amateurs de nanars bêtes et inoffensifs", mieux vaut se tourner vers autre chose qu'en direction de ce produit d'intérêt limité qui, de toute façon, s'effacera de votre mémoire une fois vu.

...booooof....ce sont les seuls mots qui me viennent à la bouche, soupirés longuement et pensivement ( d'où l'emploi de 5 "o" pour le mot "bof", vous avez de la chance de pas profiter en prime de mon haleine, arf arf arf! ) après visionage de ce "Captivity"...bien peu captivant. Ca bouffe à tout les rateliers, de "Saw" à "Hostel", de "Old Boy" à "Laurel et Hardy" ( pour les tortionnaires, niark niark niark...). Un torture-porn bien mou du genou, une héroïne qui ne morfle quand même pas beaucoup, malgrès 2 ou 3 petits jeux bien pervers et bien sadiques...Une ambiance certes malsaine, mais qui laisse rapidement place à une histoire facile, pourrie jusqu'à l'os d'incohérences et de clichés...Des acteurs fades ( la palme revient à Daniel Gillies, peu crédible, avec sa tête de minet parfumé faussement rebelle, ses machoires carrées et sa tignasse de bad-boy synthétique...désolé si je ne suis pas objectif ! ), un réalisateur pourtant reconnu, mais qui n'a pas digéré la dizaine de métrages dont il s'est imprégné pour réaliser son premier film de genre, et un tapage médiatique finalement inutile (le scandale des premières affiches aux States...) autour d'un projet qui pète plus haut que son cul...Certes, la rencontre entre les Russes et les Ricains à donné lieu à des choses bien pires ( surtout entre 45 et 90, arf arf arf ), mais ce Captivity n'est pas non plus un chef d'oeuvre du genre, bien qu'il se laisse mater pas trop désagréablement...

Comment ne pas penser à Saw en voyant ce film ?. On retrouve les même conditions sordides d'enlèvement, et on laisse planer le mystère. Seulement voilà, le réalisateur s'embrouille quelque peu avec la réalisation. Là ou Saw faisait dans l'efficacité au moins en ce qui concerne le premier épisode, ce film patauge pas mal en ce qui concerne la première partie. C'est à dire que les torture infligées à la victime sont trop nombreuses pour être crédibles.Alors par contre la deuxième partie relève le niveau, car ça sort un peu de l'ordinaire, bien que j'avais déja mon avis sur la question en fait. De plus on a du mal à s'attacher aux acteurs, l'héroïne du film ne joue pas spécialement bien, l'ensemble du jeu des acteurs manque de nerf.