The Crazies

Remake du film La Nuit des Fous-Vivants de George A. Romero, sorti en 1973, The Crazies s'apparente au petit film d'horreur pop-corn typique, simple et efficace, à défaut de proposer quelque-chose de surprenant. L'histoire prend place dans une petite ville de l'Iowa, perdue au milieu des immensités céréalières du Middle-West. Le genre de patelin où mis à part le match de baseball hebdomadaire, il ne passe jamais rien de vraiment transcendant...

Sauf qu'un avion de transport militaire s'est malencontreusement crashé dans les environs, avec à son bord un mystérieux produit chimique - une arme bactériologique en fait - aux effets quelque peu gênants pour l'équilibre sanitaire des braves citoyens de la région. Ces derniers sont en effet rapidement exposés au virus, qui les rend progressivement de plus en plus violents et agressifs envers leurs congénères. Enfin un peu d'animation à plouc-ville ! Schéma habituel : le petit groupe de survivants non-contaminés (pour l'instant) qui tente de fuir la ville, l'armée qui bloque le périmètre et tire à vue, l'un qui sauve la vie à l'autre au tout dernier moment, les sympathiques effets sonores censés nous faire bondir de notre siège qui n'arrêtent pas... Le film accumule les clichés et ne surprend jamais, mais parvient néanmoins à garder le cap grâce à un rythme soutenu, une bonne mise en scène, et un suspense finalement assez efficace. On aurait évidemment apprécié davantage d'originalité et de surprises au niveau du scénario, mais l'ensemble s'avère fun et bien maîtrisé, comme les 'ricains savent si bien le faire.

De plus, j'apprécie beaucoup l'acteur Timothy Olyphant, que je trouve très classe et charismatique, de même que Radha Mitchell, elle pour d'autres raisons - enfin je me comprends... Bref, The Crazies ne révolutionne nullement le genre, mais assure un divertissement bien sympathique. Les fans du genre comme moi apprécieront.

Je n'ai pas vu l'original de Romero -je ne peux donc faire de comparaison !- mais force est de constater que ce remake est très efficace. Nerveux, rythmé, sanglant, gore, cruel parfaois, "The Crazies" cuvée 2010 se révèle être un bon zombie-movie. Un divertissement correct à voir !

La plupart des remakes sont d’une inutilité affligeante et de qualité bien inférieure aux originaux. N’ayant pas vu la version de 1973 réalisée par Romero, qui est aussi producteur de ce remake, je ne suis pas en mesure de comparer les deux films, mais je dois avouer que j’ai pris plaisir à visionner ce second opus.

Sa première qualité est son rythme soutenu car la mise en situation est aussi rapide que la propagation de la folie meurtrière dans la population de cette modeste ville de l’Amérique profonde. Les péripéties douloureuses s’enchainent avec férocité et les scènes de crimes (ou tentatives) barbares plongent progressivement le film dans un gore convenu mais efficace. Ensuite son scénario, et sa critique de la faible considération du gouvernement pour sa population, est facile mais correctement relaté et plaisant à découvrir. Un léger regret cependant pour l’ultra, et donc peu vraisemblable, perspicacité du shérif-héros. Sinon, la réflexion sur les comportements humains en situation délicate est franchement intéressante et les rapports ambigus entre les protagonistes contribuent à faire planer le doute sur l’issue de cette folle histoire. Enfin, l’accumulation d’agressions originales et énergiques des contaminés nous offre le quota désiré de sursauts et de tensions.

Toutes ces qualités auraient pu faire de ce film est une œuvre marquante si elles ne s’essoufflaient pas sur les dernières minutes. Un bon film à voir malgré un certain gout d’inachevé qui l’empêche viser très haut.

Ce film est parfait, rien à dire, en tous points magnifiques, autant les acteurs que le reste. Je l'ai vraiment adoré, le lavage de la voiture ou la femme pendue et d'autres scènes dantesques. Bref un très bon film à se mettre sous la dent. Mais je n'ai pas vu l'original.

Remake de La nuit des fous-vivants de George Romero, The crazies nous entraîne dans une petite ville des Etats-Unis où un virus se propage via l’eau potable. Alors que le shérif tente de comprendre ce qui se passe dans sa ville, l’armée investie les lieux. La quarantaine est déclarée. The crazies est avant tout une histoire sur fond de critique sociale si cher aux productions de Romero (utilisation approximative des armes bactériologiques, réaction des organismes concernés). La propagation du virus enclenche des mécanismes d’un réalisme terrifiant. Il ne s’agit pas d’un film de morts-vivants. Je serais même enclin à penser que les infectés et la contamination n’occupe qu’une place secondaire dans The crazies. L’intrigue se focalise davantage sur la fuite des survivants dans ce paysage apocalyptique plutôt que sur l’émergence des contaminés et le développement du virus. D’ailleurs, cette méconnaissance du virus entraîne un sentiment de paranoïa chez le spectateur. Qui est contaminé ? Qui ne l’est pas ? Les symptômes demeurent flous. Il n’est pas évident de savoir s’il s’agit d’une réaction « naturelle » ou d’un signe de la maladie. Lorsque l’on voit des veines saillantes sur le visage des infectés, il est déjà trop tard. Cet ennemi invisible n’est pas le plus véhément puisque l’armée ne lésine pas sur les moyens pour empêcher une pandémie planétaire. C’est donc dans un contexte pessimiste au possible que l’on suit les protagonistes. Comme à son habitude, la sublime Radha Mitchell est impeccable, suivit par un Timothy Olyphant également très bon. Malgré quelques redondances dans le déroulement du récit (sauvetage intempestifs et peu variés), nul doute que The crazies fait parti de ces remakes parvenant à se créer sa propre identité sans toutefois dénaturer le matériau d’origine. Le film de Breick Eisner se révèle à la hauteur de nos attentes. Une histoire sombre et délétère sur un avenir peu engageant.

Remake d’un film peu connut de George Romero réalisé entre Night of the Living Dead et Dawn of the Dead. Je n’ai jamais trouvé ce film super, c’est bien en dessous de sa série de film sur les morts-vivants. Ce remake est quand même divertissant dans l’ensemble mais il n’a rien d’un grand film. C’est très différent du film original et il y a plusieurs clichés par moment. Le film laisse en plus un gros impression de déjà vu. Ce qui était sympa avec le film original c’est que Romero critiquait les actions du gouvernement face à une telle situation et ce détail est totalement absent dans ce remake. Bref, un film tout de même sympa à voir une fois mais vite oublié par après.

Une petite ville tranquille du Middle West qui correspondrait plutôt bien au générique de South Park "Que des visages amicaux, des gens gentils bien comme il faut, y'a de la place pour se garer, tout le monde vous dit bonne journée"; en gros c'est ça Ogden Marsh.

Le problème c'est quand un virus contamine ses habitants et en fait des grands cinglés assoiffés de sang et de meurtres… Le shérif comprenant alors la situation protège donc quelques habitants qui ne sont pas encore contaminés quand l'armée intervient enfin…sauf que c'est pour mettre toute la ville en quarantaine quitte à tuer ceux qui tenteraient de s'enfuir.

C'est la fête au village, tu restes: un contaminé veux te tuer, tu veux partir : l'armée te tue. Yipie.

Je voulais voir The crazies et j'ai vu ce que je voulais voir, un bon remake une fois n'est pas coutume qui garde bien l'esprit Romero de la chose si ce n'est un côté un peu trop propre, discipliné dans la réalisation qui le fait coller aux films d'horreur actuels contrairement au film dont il découle. Bien filmé, bien réalisé, on ne tourne à aucun moment dans le nanard.

Pour ceux qui ont besoin de références je vous conseille le film si vous avez aimé 28 jours plus tard, on se retrouve ici dans le même esprit un peu moins gore tout de même. Gros coup de cœur pour la scène du monsieur à la fourche. Je reverrais donc le film avec plaisir. A recommander aux amateurs du genre mais aussi à ceux qui l'aiment moins sanguinolent.

A cette heure, je n’ai pas encore vu le film de George A. Romero. De lui, je ne connais qu’une réputation moyennement flateuse. En somme, il y avait de l’idée mais beaucoup de maladresses et un gros manque de moyens par rapport au potentiel. Enfin un grand studio ? Cela dépend ou on se trouve. Je préfère toujours avoir un maximum d’effets avec un petit budget et beaucoup de talent qu’un gros film d’horreur international qui aseptise l’idée d’origine. C’est évidemment ce qu’il se passe avec cette cuvée 2010. A la différence prés que je m’y attendais. Je ne fus pas très surpris et c’est pourquoi j’ai pu apprécier un film bien moins mauvais qu’il n’y paraît. Je tiens à féliciter la réalisation de monsieur Sahara aka Breck Eisner. Je ne me suis pas ennuyé ! Je me suis surtout laissé prendre au jeu, ce qui m’a permis de sursauter à plusieurs reprises. Même si la mise en scène n’est pas très renouvellante et reste assez « post-2003 », elle réserve des moments d’adrénaline efficaces et surprenants. Notamment le passage de la station service ou le script ne se gêne pas pour se débarasser de ses personnages. A ces moments, j’ai aussi remarqué des effets spéciaux impressionnants. Les têtes des infectés, et non des zombies, sont bien foutues et les explosions en tout genre spectaculaires. Sauf celle de la dernière bobine. Mais rien n’est parfait en ce bas monde…. Je suis toujours aussi mitigé par rapport au casting ! Je n’aime pas Timothy Olyphant acr il ne me fait jamais rien ressentir. Le reste vaut plus ou moins le détour mais ils ne font pas assez d’efforts pour vraiment convaincre à plus de 60%. Le scénario y arrive un peu plus sans être extraordinnaire. Mais pourquoi ne pas avoir gardé la ligne de conduite de l’ancien film ? Alors je suis sure que le long-métrage aurait été un petit chef d’œuvre même dans les mains du futur réalisateur d’Escape From New-York (mon Dieu…). Techniquement, cette nouvelle mouture tient parfaitement la route. Mais tout ce qui faisait la force de l’ancien film, comme la plupart des anciennes versions de remakes, est mis de coté au profit de l’éternel impersonnalité américaine post-scream. C’est tellement vrai et cela se ressent tellement qu’il n’y a nullement besoin d’avoir vu le film de Romero.

Un film de zombies bien fichu. Pas tellement gore, ni vraiment violent, mais l'évolution de l'histoire est bien fichu, on s'attache aux personnages, la paranoia s'installant entre les heros fonctionnent à merveille et les effets spéciaux sont reussis. que demander de plus ?

Je pensais avoir à faire un genre 28jours plus tard.. Non. C'est un peu plus "calme", moins bourrin et moins tendu. Le film commence avec une scene pas mal qui va nous mettre dans le film ; après tout commence. Il y a des passages bien gore et assez bourrin faut le dire! Respect avec le scene du mec à la fourche.. C'est pas la folie comme on pense, c'est plus basé sur la perte d'esprit. Rien à voir avec madhouse ou l'antre de la folie Le film veut aussi laisser passer le message de ne faire confiance à personne.C'est pas un film mauvais, c'est accessible et on passe un bon moment, mais pour être vrai je suis légèrement déçu du film, je m'attendais à mieux.