Curtains : L'ultime cauchemar

Je ne peux pas dire que ce film est bon, et je ne peux pas dire qu'il est mauvais. C'est un entre-deux. J'aime le fait qu'il y aie tout le temps de l'action, c'est bien, mais la chose que je ne comprend pas, c'est le rapport avec des rideaux, une poupée et un tueur de sexe féminin, ayant un masque de sorcière avec cheveux oranges... C'est spéciale, je crois que le réalisateur essayais de se rendre original, mais quand ça l'est trop, ça devient bizzare et incompréenssible. Je vous conseille ce film pour le voir une fois, mais je ne crois pas que c'est quelque chose à regarder plus d'une fois.

J’y ai cru dur comme fer pour ce film, des actrices passant une audition, un tueur au milieu et moi qui espérais que ce slasher sortirait des sentiers battue. Et bien Curtains, malgré ses quinze premières minutes s’essouffle de manière magistrale, en fait tout juste lorsque les cinq comédiennes venant auditionner se pointent. Tout devient mou,et perd toute saveur qui jusqu’à la n’était pas déplaisante, (quinze premieres minutes dans un asile psychiatrique, à l’atmosphère plus que dérangeante)

Pour tout avouer seul John Vernon dans le rôle de Jonathan Stryker, celui qui dirige les auditions, vaut un coup d’œil car c’est bien le seul à croire au film et à être un tant soit peu correct. Les comédiennes, elles, sont en roue libres et pour ce qu’elles sont censées représenter joue comme des brêles. Du coup le tueur rentrant en scène agrémenté d’un masque à la Michael Myers en plus bronzé avec des cheveux ne changera la donne.

Je me souviens qu’un membre du staff d’horreur.net (Geoffrey) En critiquant le film « Je T’ai Trop attendue » disait : le tueur ne tue personne. Et bien à la différence avec Curtains c’est que ce tueur à l'air à priori de faire son boulot mais seulement aucun effet spécial sur ces victimes ne nous le prouvera. Rajoutez dessus un doublage français calamiteux pour les demoiselles pour lesquelles la tête et leur voix ne vont pas ensemble (surtout une qui se farci une voie de Daffy Duck efféminé) Curtains commence bien, continue mal et deviens un calvaire à se farcir jusqu’à la fin.