Killer Hacker

Encore un bon petit film malgré des effets spéciaux un peu limités, un bon sujet et du sang pour me régaler... Une actrice principale redoutable et sexy.

Dans un futur peu engageant, une machine à été créée en vue de guérir toutes les maladies : le transcodeur. Un appareil formidable qui peut devenir également une arme redoutable si elle tomberait entre de mauvaises mains. Une scientifique peu scrupuleuse, ainsi que son frère, sont à sa recherche. Une tueuse à gage va être confrontée à ses dangereux individus, puisque son voisin est le détenteur de l’objet tant convoité. Le film débute par un prologue nous expliquant les origines de la création du transcodeur. On y découvre les agissements des scientifiques. L’un idéaliste et naïf. L’autre, une femme reléguant l’éthique au second plan et voyant les possibilités destructrice de leur invention. On est immédiatement plongé dans cet univers post-apocalyptique à l’ambiance cyber-punk digne des meilleurs films de science-fiction. Et ce, malgré des plans larges, nous montrant la ville et le cadre où se déroule l’action, en images de synthèse plutôt grossières. Un manque de moyen évident pour porter à l’écran un univers sophistiqué tiré de la bande-dessinée The DNA hacker chronicles. Les scènes d’action sont retranscrites de manière aléatoire et vite expédiées. En dehors de cela, on arpente l’histoire avec intérêt, même si celle-ci s’emmêle les pinceaux (ou les tentacules) à certains moments. La présence de Bai Ling ajoute un élément de taille dans la qualité finale du film et le sauve d’un ratage total. Elle incarne un personnage froid, habile et cependant, fragile. Une sorte de mélange des héroïnes de films dans le même ton. Je pense notamment à Ultraviolet ou Aeon Flux. En conclusion, Killer hacker pâtit du manque de budget dont il n’a pas bénéficié. Une histoire intéressante, un univers prenant, sans oublier la sublime Bai Ling. De grandes possibilités pour un résultat tout juste honnête.

Mouais bon, un film de SF au pitch prometteur justement flingué par son scénario qui part dans tout les sens jusqu’à complètement se perdre. Un casting tout pourris (même si l’on ne peux qu’admirer la superbe plastique de Bai Ling), mention spéciale à la vrai tête à claque qui sert de frère à l’héroïne, des sfx loin d’être au top, mais malgré tout, le film se regarde sans trop de prise de tête. Vite vu, vite oublié.