Children of the Corn 666: Isaac's Return
Critiques spectateurs
Réalisateur: Kari Skogland Avec Natalie Ramsey, John Franklin, Paul Popowich, Nancy Allen, Stacy KeachInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 05/02/2010 - 21:41
Enfin la fin ?
Malgré la médiocrité des suites, j’avais encore un peu d’espoir d’enfin voir un bon film dans la saga. Mis à part le premier, bien sûr (et oui, j’aime ce film !). La réalisatrice et inconnue Kari Skogland n’a peut-être pas fait de miracle, elle a eu au moins eu le mérite d’essayer. Un effort louable venant surtout des scénaristes : Tim Sulka (?) et John Franklin. L’interprète d’Isaac, oui ! Il n’est alors pas étonnant de se rendre compte que le meilleur de ce sixième épisode réside dans son scénario. Une histoire qui pourtant commence assez mal. Rien ou pour ainsi dire pas grand-chose se passe durant presque tout le film. La réalisatrice reste douée pour remplir celui-ci en attendant que les révélations viennent titiller nos vives attentions. Car ce n’est que dans la toute dernière partie que le niveau est enfin relevé. Il ne vole pas bien haut car malgré des minis twists intéressants, ceux-ci arrivent bien trop tard pour avoir un impact assez fort pour marquer les esprits. Et puis il aurait fallut plus que cinq minutes pour vraiment approfondir les nouvelles pistes proposées. D’ailleurs, je me demande bien ce que raconte le septième épisode… Que se passe-t-il alors durant tout ce temps ? Outre une enquête brouillonne de la part d’un personnage dont on ne sait pourquoi il est là, le film se contente de jouer gentiment sur les portes qui claquent et sur les cris et chuchotements de couloirs. Un pâle constat qui ne tient pas compte des scènes gores, qui à l’instar de l’adrénaline finale, se font attendre. Ces dernières sont à l’image de la mise en scène. C’est-à-dire belles mais pas assez fortes pour rattraper les erreurs de tout le reste. Cette énième suite est bien jolie mais elle est bien peu comparée au temps que nous, spectateurs, avons attendu pour enfin voir une série B digne de ce nom. Et ce n’est pas le retour raté du vieux Isaac, ou jeune peu importe, qui va changer quelque chose. Car mise à part une Nancy Allen assez bien « in », le reste du casting est à l’avenant. D’une durée peu commune de 81 minutes, elles paraissent en faire plus. Sans déconner !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Remake-suite