L'Echelle de Jacob

Un film déroutant et superbe ! Tim Robbins est excellent ! On se perd dans ce mélimélo entre temps et espace. On ne sait jamais si on est en pleine folie où en Enfer, ce qui peut être la même chose en y réfléchissant... L'ambiance est malsaine et on est toujours le cul entre deux chaises jusqu'au dénouement. Ce film est culte et je suis content de l'avoir vu !

Véritable ovni cinématographique, L'Échelle de Jacob fait partie de ces métrages qui marquent pour un bon bout de temps. Au départ je n'en attendais rien sinon une bonne performance de Tim Robbins (qui n'est pas connu pour être mauvais) et donc un bon film.

Au-delà de toute espérance, il scotche d'entrée avec sa version vietnamienne de la bonne grosse migraine. Et ensuite c'est parti, nous voilà quelques 15 ans plus tard dans le métro où Jacob cherche à savoir si oui ou non il a dépassé l'arrêt de Bergen Street (Bergen Street ? Comme dans Silent Hill ? Oh my god, voilà qui annonce la couleur... même si le film est antérieur au jeu) Première hallucination mais pas la dernière, loin de là... et on se prend à souffrir avec lui, à vouloir à son instar connaître la vérité qu'il semble être le seul à rechercher... Les scènes se chevauchent, se croisent jusqu'au twist final auquel on a envie de dire Non ! Parce que mine de rien, on s'était vachement attaché...

Il n'y a décidément rien à jeter dans ce film et je trouve bien dommage qu'il ne soit pas reconnu à sa juste valeur (c'est à dire une perle rare) parce qu'il est à classer parmi les chefs-d'oeuvre du cinéma et il le mérite amplement !

Jacob Singer, un employé de la poste ayant fait la guerre du Vietnam, est victime d'hallucinations effrayantes se mêlant à ses souvenirs torturés de la guerre. L'échelle de Jacob est avant tout un voyage initiatique dans les tréfonds de l'âme humaine où la folie côtoie l'étrange pour un résultat original et superbe. L'histoire est rondement menée par une réalisation impeccable et une interprétation saisissante de crédibilité (un grand bravo à Tim Robbins). Un scénario exaltant au suspense entretenu du début à la fin. On notera quelques similarités avec The manchurian candidate dans le déroulement de l'intrigue. L'ambiance glauque et angoissante est unique en son genre. Un climat dont s'est largement inspiré la saga Silent Hill pour notre plus grand plaisir. Pour exemple, la station de métro possède la même architecture que le métro de Silent Hill 3 (il me semble qu'elle porte le même nom également). Les démons m'ont fait penser aux Cénobites de Hellraiser. Mais ce que j'ai surtout remarqué dans ce film est la place (et non des moindre) accordé à La Divine Comédie de Dante dans l'oeuvre d'Adrian Lyne. Jacob peut être comparé à Dante explorant les enfers, tentant de découvrir ce qui lui est réellement arrivé pour pouvoir accéder au Paradis. Une analogie flagrante et tellement bien restranscrite qui ne peut me laisser indifférent. L'échelle de Jacob est un chef d'oeuvre, nous faisant prendre conscience de l'absurdité de la guerre, ainsi que sur le difficile retour au pays pour ces soldats souvent livré à eux-même. Je terminerais en citant La Divine Comédie de Dante : "Vous qui entrez ici, laissez toute espérance." (L'enfer - Chant N°3).

Le film d’Adrian Lyne ne m’emballait pas des masses au départ, et puis l’accumulation de critiques positives le concernant m’a finalement décidé à franchir le pas … Je n’ai pas été déçu par le résultat !

Tim Robbins y incarne un vétéran du Vietnam qui essaye de reconstruire sa vie et de retrouver un certain bonheur après la mort accidentelle de son plus jeune fils. Mais d’étranges et effrayantes visions le hantent de plus en plus fréquemment, au point de le faire douter de sa propre santé mentale … L’intrigue du film étant évidemment de comprendre l’origine de ces visions, pour la plupart dignes d’un authentique film d’horreur ! Le suspense est permanent et Tim Robbins habite son personnage avec beaucoup de conviction. Le spectateur progresse pas à pas, en même temps que le personnage principal, et si la révélation promise ne surprend guère au vu des nombreux flash-backs en relation avec la guerre du Vietnam, la fin quant à elle se révèle des plus troublantes... A noter les participations du charismatique Danny Aiello (sacré gueule) et du tout jeune Macaulay Culkin, dont la frimousse est ici vraiment adorable !

Bref, « L’Echelle de Jacob » est un film fort, sombre et très émouvant, porté par un remarquable Tim Robbins, ainsi que par l’envoûtante musique de Maurice Jarre. On y est sans-arrêt surpris, et certaines scènes marquent durablement la rétine !

Il m’aura fallut je ne sais pas combien d’années pour me motiver a regardé l’échelle de Jacob mas après l’avoir vu je regrette le temps que j’ai mis a le voir , pauvre Jacob , revenant du Viêt-Nam se verra par la suite atteins de grave hallucinations qui le feront douter sur l’identité de sa vrai vie , pour être franc le pourquoi du comment de ses hallucinations n’a pas été très dur a trouver , mais par contre je ne m’attendais pas a une fin aussi belle qu’émouvante , d’en plus qu’elle colle parfaitement a tout ce qu’a enduré ce pauvre Jacob en tout cas Tim Robbins campe sont rôle de manière très sobre d’un homme dépassé par ses visions car oui pour lui rien n’est simple n’importe ou il peut aller se cache une hallucination que cela soit en pleine rue , dans une fête au milieu d’une quinzaines de personnes , et celle de l’hôpital est carrément flippante , de partout ou il mettra les pieds il ne pourra être a l’abri , il y a des films comme celui-ci ou j’aimerais arriver a les oublier pour pouvoir les revoir comme ci c’était la première fois car l’échelle de Jacob est l’un de ces film qui vous scotch littéralement a votre fauteuil (ou lit) car tout y est bien maitriser , les acteurs parfaitement diriger , l’histoire se déroule d’une manière très inattendue , et l’ont avance dans le film de surprise en surprise et puis quand Jacob entendra le pourquoi de ces hallucinations , l’histoire qu’il lui serra donnée en mettrait presque un mal au ventre d’entendre de tel atrocités , un film mêlant les genres , action pour l’intro , psychologie par la suite et bien d’autre choses pour finir , mais vraiment Tim Robbins est vraiment touchant dans ce film .