Warbirds

Pendant la seconde guerre mondiale, un bombardier américain s’échoue sur une île japonaise. L’équipage se retrouve confronté à des ptérosaures échappés de la préhistoire. Si le cadre temporelle de Warbirds pouvait être synonyme de petite nouveauté dans le paysage du survival animalier, on ne peut qu’être déçu par les limites qu’il s’est lui-même imposé. Après une brève introduction justifiant le naufrage de l’avion sur l’île, on sombre irrémédiablement dans les redites du genre. Personnages stéréotypés aux répliques cinglantes, réalisation au rabais, scénario invraisemblable et sans consistance, un constat de mauvais augures pour cette modeste production Sci-fi. Un présage qui se confirme par la suite en la présence de ces soi-disant ptérosaures. Ces « canaris », comme aime a les appeler les charmantes pilotes, ont une tête énorme et écrasée. Si le ptéranodon est l’emblème de la famille des ptérosaures, les animaux présents se rapprochent davantage du Dimorphodon. Toujours est-il que ces volatiles empêchent notre fine équipe de prendre la poudre d’escampette. Alors que les situations se suivent et se ressemble, l’ennui prévaut. Entre la confrontation on ne peut plus basique de la gente masculine et féminine, mais également celle entre les deux camps ennemis (américains et japonais), quelques séquences de dogfights parsèment l’intrigue. Pour ces combats aériens, les effets spéciaux sont de la partie. Les avions sont modélisés grossièrement, mais le dynamisme de ces scènes demeure divertissant. Il s’agit là d’un des rares points positifs du film, voire le seul. En conclusion, Warbirds est un survival animalier des plus ordinaires. En dépit d’un cadre intéressant, mais mal exploité, le film de Kevin Gendreau propose un scénario idiot, des effets spéciaux très discutables, ainsi qu’une pléthore d’acteurs anémiques.

Euh.... là ça me paraît être un film complètement inutile. Car le thême de l'oiseau préhistorique, vivant à notre époque, non seulement ce n'est pas nouveau, et en general, ça donne lieu à de véritables catastrophes. D'autant que le réalisateur à décidé de transporter l'action dans un contexte de guerre du pacifique entre les américains et les japonais. Et, à ma grande surprise, je constate qu'il s'est cru très intelligent d'y introduire un équipage de bombardier entièrement féminin ! Je sais que l'on prône l'égalité des sexes, mais là c'est complètement stupide, car je n'ai jamais entendu parler d'une telle chose durant la WWII. C'est sur c'est un film série B, il suffit de voir la représentation numérique du B29, et des zéro japonais pour s'en rendre compte.Mais ce qui est très mauvais, c'est que l'on en vient à se demander ce qu'ils attendent tous pour quitter cette île. Et là le film s'enterre complètement, parce que tout ça est totalement gratuit, et inutile.