REC 2

Après le génial REC (et un inutile remake), voici la suite directe de ce dernier.

Un groupe d'intervention équipé de mini caméras embarquées va pénétrer le dit immeuble vérolé par le diable. Il serons accompagné d'un soi disant scientifique qui s’avérera être un prêtre...

On reprend les mêmes ingrédients que dans le premier. Les réalisateurs ont vraiment un don pour amener le sursaut. La première scène du "disque" est top ! L'immeuble subit ici une vrai invasion de démons ; la scène du conduit avec les enfants est cool aussi. Puis la partie "Larra" en mode FPS...très sympa tout ça.

Puis on passe sur une seconde partie parallèle à la première avec le groupe de jeune. Ca c'est une bonne idée aussi pour relancer l'intérêt du film et éviter le côté répétitif. Les deux histoires se rejoindrons pour le pire...

Dans l'ensemble ce REC 2 n'est pas aussi flipant que son aîné. La recette est un peu trop exploité et c'est assez répétitif. Mais c'est une suite cohérente et intelligente. Il y a de très bonnes scènes et l'on sursaute toujours. Et puis la fin est exaltante avec deux rebondissements du plus bel effet ! Hâte de voir le troisième volet...

A voir !!!

Cette suite est sympathique mais n'apporte pas grand chose au "REC" original. Le point de vue est juste différent sinon on a exactement les mêmes ingrédients avec des zombies sans pitié et des meurtres sanglants. Seul le dernier quart d'heure réveille le spectateur avec un final assez déstabilisant !

Une bonne extension du premier film qui reste dans le même registre, c’est-à-dire le survival. On n’en apprend plus sur les évènements surtout sur les origines du mal. (Ce qui est logique pour une suite….en théorie). Par contre il y a une baisse de rythme quand on suit les 3 ados qui cassent l’atmosphère pesant, pour y retourner assez rapidement malheureusement pour eux. La fin est plutôt pas mal, même si elle est prévisible.

Je n'ai été guère convaincu par ce 2e épisode, si l'ambiance et la réal ainsi que de bonnes scénes gores sont du meme niveau que le 1, c'est cette histoire de possession que j'ai trouvée ridicule. Certes c'est plus original qu'une simple épidémie, mais au moins ça tenait la route. De bonnes idées côtoient de plus mauvaises, le groupe de jeunes pour une autre vision de caméra c'est pas mal, mais faire revenir la jeune journaliste, même avec l'explication finale, est assez risible. Dommage, peut mieux faire.

Le premier du nom fait partie des films qui m’ont le plus terrorisé. Mon petit cœur bien accroché avait bien prit cher dans cette histoire d’immeuble mis en quarantaine à cause d’un étrange virus qui rend les contaminés hyper violents et cannibales. Bon, où en étions-nous déjà ? Le virus est en réalité une forme de possession satanique et tout le monde est mort… enfin nous n’avons pas vu mourir Angela mais, personnellement, je ne donnais pas cher de sa peau.

Nous retrouvons l’action à l’instant où nous l’avions laissée. Des forces spéciales armées doivent escorter, à l’intérieur de l’immeuble, un docteur représentant le ministère de la santé qui souhaite comprendre ce qui s’y passe. Une fois dedans, la situation dégénère rapidement et on apprend que le docteur est en réalité un prêtre investi d’une mission bien précise…

La reprise de la situation finale du premier opus est bien foutue et le scénario qui s’en suit sur fond d’exorcisme est franchement passionnant. Les effets visuels ont globalement progressé, notamment lors des face à face avec les contaminés/possédés. L’interprétation est une nouvelle fois très correcte, et le réalisme recherché est proche de celui de son prédécesseur. (Léger Spoiler). Si la trame générale est très intéressante, le final est parfaitement captivant et suffisamment ingénieux pour justifier cette séquelle, en particulier le retour d’Angela et son implication dans l’ultime dénouement. D’ailleurs, chose assez rare dans les suites de films laissant de nombreuses questions insatisfaites, les réponses apportées ici sont très acceptables.

Ceci étant, cette suite n’est pas parfaite, malgré toutes ses indéniables qualités, elle est globalement plombée par un défaut majeur pour un film d’horreur sérieux et qui se veut réaliste : la peur n’est plus aussi omniprésente. Et oui, ce second opus pêche là où le premier excellait. Les situations faisant inévitablement sursauter le spectateur manquent cruellement, et la tension oppressante et angoissante du premier est nettement retombée.

Une suite bienvenue, bien traitée et dont l’existence est grandement justifiée, mais qui n’est pas tout à fait au niveau de son prédécesseur.

Suite du frissonnant Rec, la nouvelle réalisation signé du tandem Balaguero / Plaza prend place sitôt le premier volet clos. Nous voici donc en compagnie de nouveaux protagonistes qui investissent l’immeuble. Après un premier opus somptueux et un sinistre remake américain opportuniste, il semblait inévitable que la franchise s’arrête en si bon chemin. Ne nous voilons pas la face, Rec 2 déçoit par rapport à ce que l’on était en droit d’attendre. Bien que la réalisation soit toujours sous l’égide des deux cinéastes, l’alchimie ne fonctionne pas aussi bien que précédemment. D’une part, le film opte pour un choix scénaristique surprenant, pour ne pas dire déconcertant. On a l’impression que l’idée originelle se dénature au profit d’un prétexte peu convaincant destiné à poursuivre l’aventure. D’autre part, la peur latente de l’inconnu tapi dans les ténèbres cède le pas au bénéfice d’une surenchère grandiloquente sur le plan de la tension. On a davantage l’impression de se trouver face à un survival horror type Resident evil plutôt qu’à une odyssée suffocante d’un Silent Hill comme le premier film l’avait laissé supposer. Certes, il est agréable d’explorer, une fois de plus, les méandres de cet immeuble maudit, mais l’effet de surprise n’est plus présent. Ainsi, le choix de la caméra subjective – marque de fabrique de la franchise – ne parvient pas à faire passer les émotions voulues comme auparavant. En revanche, le changement de point de vue via une caméra différente offre une alternative intéressante pour tenter de se renouveler. Ainsi, cela permet d’appréhender différentes séquences sous divers angles. Une bonne idée qui n’enlève rien à l’impression mitigée qui se dégage de ce Rec 2. D’autant plus qu’un humour discutable vient s’insinuer au cours de ce périple à haut risque (ex : le pétard dans la gorge d’une femme). C’est grotesque et parfaitement décalé par rapport à l’ambiance du lieu. Bref, Rec 2 ne m’a pas convaincu. Le premier volet était proche de la perfection. Ce second opus me laisse un goût d’amertume et ce, malgré quelques bonnes idées. Comme quoi, placer trop d’espérances dans un film peut le desservir à l’arrivée. J’en ai fait l’expérience avec Alice au Pays des merveilles et malheureusement, Rec 2 est une autre déception. En attendant un troisième et quatrième volet qui devrait voir le jour d’ici peu (Balaguero et Plaza sont enthousiastes à cette idée et veulent réaliser séparément la suite des réjouissances).

Suite de l'excellent et terrifiant Rec de Jaume Balaguero (La secte sans nom, Fragile, A louer) et Paco Plaza (Les enfants d'Abraham, L'enfer des loups) qui est pour moi comme pour beaucoup d'autres l'un des films d'horreur moderne les plus effrayants et réaliste jamais vu ! Film qui n'avait, selon moi, pas forcément besoin d'une suite, mais la réussite à sa sortie en salle fut telle qu'une suite c'est rapidement mis en chantier! Car pas mal de questions se posait sur le pourquoi du comment de cette forme de contamination. Contamination ou possession ? Cette suite nous en dira un peu plus à ce sujet même si la scène finale du premier était plus ou moins claire à ce sujet.

Suite directe donc ! Le film reprend quelques minutes après scène finale du premier volet ou l'ont suit une troupe de militaire investir les lieux du sinistre sans trop savoir a quoi ils vont être confrontés... Alors, premier constat ! L'effet réaliste du "pris sur le vif" est parfaitement rendu ! On a vraiment l'impression de suivre un groupe de professionnel sur le lieu d'une intervention quelconque comme on peut le voir sur différent reportage sur M6 ou autre. De plus, contrairement au premier ou l'on n'avait qu'une caméra pour suivre l'action en temps réel ici chaque personnage est muni d'une mini caméra fixée à son casque ce qui amplifie encore le coter réaliste

Commence alors assez vite les premières attaquent des "contaminés" d'une violence presque exagéré selon moi. Cela rend peu crédible voir à la limite du ridicule, mais reste toutefois très efficace ! Et là tout allait bien jusqu'à ce que le film prenne subitement une autre direction plus que surprenante... En effet passer la première demi-heure le film ne suis plus le groupe d'hommes, mais trois ados qui s'infiltre a leur tour dans l'immeuble et là pour ma part cela à casser l'ambiance. L'idée n'est pas forcément mauvaise et permet de varier un peu les images, mais je n'ai pas vraiment adhéré. Sans compter que les jeunes ne sont pas des plus convaincants... Quand au doublage des voix il est complètement foiré...

Bref, même si le film prend par moment des directions qui ne m'ont pas forcément plu cela reste dans l'ensemble une très bonne suite ! Moins effrayant que le premier et l'effet de surprise en moins vu que l'on sait d'avance plus ou moins a quoi s'attendre, mais il nous réserve quelques bonnes surprises ! On en apprend un peu plus sur les origines du mal et vu comment tout cela se termine des suites (au moins deux prévu à ce jour chacune réalisé par un des deux réals) sont à venir.

Cette suite rattrape les points faibles (pour ma part) du premier volet mais se montre un peu moins angoissant, ce qui est dommage.

J'ai reproché au premier volet, de manquer de rythme et d'avoir trop de dialogues inutiles. Cette suite contient beaucoup plus de ryhtme, plus de scènes horrifiques et possède des dialogues plus utiles( faisant avancer la vérité sur ce "virus").Il nous laisse aussi un dénouement assez surprenant. Ce film est alors plus intéressant que son prédécesseur; surtout qu'il ne le ressemble presque pas (malgré le même cadre).

De plus, il joue beaucoup sur le visuel car il y a plus de sang et on voit de plus près les "infectés".

Il est moins angoissant (très peu de coups de sursauts contrairement au 1 et moins importants). Par contre, il joue plus sur la tension, avec en plus des personnages qui hurlent et qui s'énervent plusieurs fois dans le film, et avec un grand silence à chaque scène horrifique. C'est donc un volet stressant mais n'est pas aussi efficace que le premier en matière d'angoisse.

Ce qui m'a déplu dans le film est la scène des adolescents qui cassent littéralement le ryhtme mais aussi qui est assez énervante car ces jeunes sont idiots et nous embêtent à nous casser les oreilles avec leurs disputes et à faire le malin pour entrer dans le bâtiment puis après pour hurler à mort pour en ressortir.

Rec 2 est donc un volet très intéressant et assez stressant mais pas vraiment flippant. N'empêche qu'il promet une suite très passionnante.

Rec 2 est une suite réussie qui conserve la personnalité du premier avec un suspense renouvelé et le jeux des acteurs est convaincant de même que l'ambiance sombre et gore. Une fin originale qui nous tient en haleine et qui laisse présager un Rec 3. Bref, une film rafraichissant qui sort du conventionnel.

Balaguero et Plaza remettent le couvert, et ce Rec 2 se laisse regarder avec un certain appétit, entendons par là qu'on ne s'ennuie jamais.

Cette suite direct du premier épisode rompt avec l'épouvante pure pour aller promener sa pellicule du côté du thriller horrifique, et on ne peut que s'en réjouir lorsqu'on connait l'aisance d'écriture dont Balaguéro fait preuve dans ce genre en particulier.

Ainsi les jalons posé dans le premier film sont brillamment exploités et il y a même fort à parier que ce Rec 2 était déjà écrit ou du moins largement réfléchit avant même la sortie du premier. Et le scénario est fichtrement bien ficelé, éclairant un certain nombre de zones d'ombre tout en laissant les vannes grandes ouvertes pour le troisième volet, on ne peut à la fin du film que se demander ce qu'il est advenu de certains personnages avec la quasi certitude que Balaguero et Plaza ne manqueront pas de répondre à nos interrogations, ce qui immanquablement créer une attente et "fidélise le spectateur".

Le principe de la caméra à l'épaule est toujours aussi bien maitrisé. film amateur alors qu'un ado tiens la caméra, plus précis quand il s'agit du caméraman militaire, bref le genre de détail qui fait la différence en terme d'immersion et de crédibilité.

On sent que les deux réalisateurs ont pris un réel plaisir quand a l'élaboration des scènes horrifiques qui oscillent entre le fun, et le saisissant. j'ai d'ailleurs l'impression que c'est dans ces scènes en particulier qu'on sent le travail en collaboration avec Plaza, je trouve qu'on y reconnais moins le "style Balaguero". Ceci dit on s'en fout l'essentiel c'est que le résultat est la.

Il est vrai que ce deuxième volet est moins oppressant que le premier, ceci dit c'est normal, changement de genre, ce qui permet aux deux réalisateurs de nous emmener plus loin dans leur univers et justifie largement cette suite, quand tant d'autres franchises se contentent de reprendre les recettes qui ont marchées pour vendre des places de ciné, Balaguero et Plaza montrent la fervente volonté de nous raconter une histoire.

Bref ce Rec 2 est tout à fait légitime, bien agréable à regarder et laisse espérer un troisième volet tout aussi brillant.

Il a aussi l'avantage de couper l'herbe sous le pied des ricains faiseurs de remake qui vont se retrouver bien en peine de faire une suite a leur chiure de "quarantine" en ayant fait des ellipses scénaristique là ou il ne fallait pas et très franchement je m'en réjouis.