Summer's Blood

Quelle honte ! Dans ce film "sanglant", comme il est écrit sur le net, où encore sur le DVD, il n'y à aucune surprise, et quasiment aucune goutte de sang. Le film joue plus sur le plan thriller que horreur, on est loin des films d'horreurs tels que Saw où Carrie. Bien que je n'aime pas du tout les films d'horreurs, je trouve honteux d'avoir glissé celui-ci dans cette catégorie. Lee Demarbre est en train de jouer sérieusement avec nos nerfs, il à déjà fait le coup une première fois avec Stripped Naked, qui était aussi lamentable. Comment évoquer cet échec ? C'est simple : le réalisateur s'enfonce peu à peu dans les clichés et l'ennui en ayant fait l'erreur d'accepter de réaliser ce film. Le scénario est plat, et très banal. Il manque de qualités au niveau de l'horreur. Le réel problème est que ce film, pardon, cette série B ne fait preuve d'aucune originalité, et s'enfonce dans la misère au bout des les premières minutes (l'auto-stop, la rencontre, le viol, etc...). La qualité d'images est désastreuse. Les couleurs sont très sombres, et on ne voit quasiment jamais de clarté. Beaucoup d'obscurité, et des images trop expéditives. Il n'y à même pas une petite scène qui à été correctemment travaillé. Summer's Blood posséde d'innombrables défauts qui jouent en sa défaveur. Mon plus grand regret est qu'il ne s'assume pas à travers les séquences sanglantes. Les meurtres sont très convenus, donc sans originalité. L'idée de départ était pourtant intéressante : la jeune fille qui part à la recherche de son père, mais ça s'éloigne complètement du sujet pour rentrer directement en contact avec le Serial Killer. Plutôt décevant, et ça veut dire que le réalisateur n'est pas capable d'aborder un sujet et de rester dans le contexte jusqu'à la fin. L'histoire prend une tournure inquiétante pour délirer dans un grand n'importe quoi !

Summer's Blood est un ratage complet. Un des pires films que j'ai vu. Le seul point fort est Stephen McHattie, qui est pas mal en père de famille malhonnête et en tueur fêlé. Mais ce n'est pas son rôle (léger) qui sauvera ce film car il est déjà bien abattu par une mise en scène bâclée, et un scénario banal. Pour couronner le tout, la fin est expéditive. Ne perdez pas votre temps il y à beaucoup mieux à voir.

Comment gâcher un pitch de départ prometteur ? Déjà par une mise en scène plate à peine digne d'un téléfilm, par une photographie souvent moche en particulier dans les scènes à l'intérieur de la maison, par des dialogues écrits par ma tata Gertrude et enfin par une interprétation souvent douteuse. Hormis Stephen McHattie, parfait en père de famille serial killer (mais qu'on ne voit que vers la fin), tous les autres comédiens sont moyens voire mauvais y compris Ashley Greene (Twilight), au jeu plutôt limité, qui n'est là que pour décorer. La tension attendue est aux abonnés absents, les rebondissements attendus et mal amenés, enfin bref, je ne vais pas m'étendre plus sur ce gachis. A éviter !

Je vais être direct. Ce SUMMER’S BLOOD est un mauvais film pour plusieurs raisons évidentes. Tout d’abord, j’ai rarement vu un scénario aussi indigent. Même si le début paraît faussement prometteur, l’histoire ne raconte en fin de compte pas grand-chose. Elle esquisse de manière très légère une jeune fille perturbée à la recherche de son père. Mais dès que le tournant de l’histoire prend court, envolée la (mince) et bonne idée de départ. Place au film de famille avec dégénérés ! Les grands de ce genre n’ont pas de soucis à se faire. Comment un jeune adulte, gamin dans son esprit et fou, évidemment, peut-il arriver à jardiner dans sa cave ? La question peut paraître grotesque mais c’est bel et bien le centre de l’intrigue durant presque tout le film. Et il faut attendre la dernière bobine et un Stephen McHattie en pleine forme pour qu’un retournement de situation nous sortes (un peu) de notre torpeur. Mais hélas ce n’est pas assez pour relever la cote du film qui tombe même encore plus bas. L’étincelle intéressante du départ reprend du poil de la bête mais reste bien trop mal jouée et dirigée pour que l’on s’y attache. Les comédiens, malgré la ravissante Ashley Green, sont vraiment très moyens. Ils essaient tant bien que mal de faire de leur mieux mais cela ne suffit pas à rattraper l’ennui et parfois le rire qui son surtout provoquer par l’interprétation navrante de Peter Mooney. Beaucoup de séquences de « sous-sol » inutiles ou notre méchant de cesse de parler pour ne rien dire. D’autres passages idiots au un repris de justice peine à s’enfuir alors que… Les grosses ficelles et les facilités sont légions et ce n’est pas de pauvres effets spéciaux inexistants qui vont arranger quoi que ce soit. Comment ? Je n’ai pas parlé du réalisateur ? S’il croit s’en sortir ! En fait, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Il dirige ses comédiens et se sert de ses décors de manière languissante. Du temps perdu à réfléchir à on ne sait quoi. Pas étonnant que presque tout se taille en roue libre et n’avance pas. Et pourtant il y avait de quoi faire un bon épisode de série télévisée ! Désolé mais je n’accroche pas aux films qui ne me donne pas quelque chose d’un tant soit peu consistant.

On se regale pas mais on ne s'ennuie pas non plus!! Début interessant, mais par la suite il devient un peu longuet et decevant. Malgré tout on ne s'ennuie pas mais on ne s'éclate pas non plus