Jusqu'en enfer

Un film certes intéressant sur sa proposition et son intrigue surnaturel mais qui reste tout de même assez convenu dans la filmographie de Sam Raimi.

Le personnage de Christine est assez attachant dans son besoin d'être accepté tant sur le plan social que professionnel. Le personnage arrive à être entre la frontière du tragique et du comique, malheureusement cela déserre beaucoup son potentiel, étant prit en étau entre drame/comédie. Néanmoins, son évolution psychologique est pertinente et très bien illustré dans sa décision avec l'enveloppe.

Les autres personnages sont beaucoup trop dans la caricature ou le rôle fonction, mise à part le compagnon de Christine. Du coup, on ne ressent pas beaucoup de vie dans ce récit et c'est bien dommage.

Intéressant cet idée de la malédiction gitane, même si exploitée de manière parfois un peu grossière, mais en même temps ça vaut le coup d'être vu pour en rire car il y a des moments assez jouissifs et un peu nanardesques.

Un vrai ovni cinématographique qui peut faire rire comme pleurer. On peut déplorer des effets spéciaux parfois peu réalistes. En revanche, on reconnaît la patte créative de Sam Raimi.

....Evil dead. Certes c'est un peu le même ton que le film qui fit ce qu'est maintenant Sam Raimi au cinéma horrifique. Humour décalé, scène exagérément gore. Mais l'histoire est différente. Certes il y a des références évidente au film "la peau sur les os", avec l'aspect horrible gitane qui lance des sorts ("vous étiez grosse avant"). En fait on ne s’ennuie pas une seconde, et les manifestation du démon sont impressionantes et jamais ennuyeuse; C'est sur qu'au bout d'un certains temps on devine ce qui va se passer et comment tout cela va se terminer.

Je ne m'attendais pas à ça et quelle bonne surprise!! Tout y est: je trouve le scénario sympa (même si simpliste), les scènes d'horreur efficaces, du suspense, un poil d'humour... Si vous voulez passer un bon moment, je vous le conseille vivement.

Sam Raimi est un réalisateur très productif et avec un imaginaire tout simplement délirant, d'ailleurs, les trois volets des Evil Dead sont là pour le prouver. Puis certains médisants le disait perdu dans les méandres infinis du bankable avec la trilogie plus ou moins réussie des Spider-man. Cela était sans compter sur son retour vers ses premiers amours et les films d'horreur plus spécifiquement. Avec Jusqu'en enfer, Raimi nous livre un film à la fois sale, envoutant, parfois hilarant et surtout nihiliste avec une fin relativement prévisible mais tellement bonne.

Le scénario demeure assez simple, mais l'avantage de ce film, c'est de nous mettre dès le départ dans une action frénétique qui ne s'arrêtera qu'à la toute fin. Une jeune banquière refuse de faire un énième prêt à une vieille dame gitane. Le soir dans le parking souterrain, la vieille dame agresse la jeune femme et lui dérobe un bouton de sa veste et lui jette un sort. Par la suite, la jeune femme va être tourmentée par un démon nommé Lamia, le bouc noir, qui, selon une légende, va la buter dans trois jours. S'ensuit donc un combat de chaque instant pour survivre à ce fléau et échapper au Lamia. On reste dans le classique, si ce n'est que Sam Raimi sait faire de l'horreur avec si peu et on est vraiment dans un registre qui lui convient. On ressent une vraie passion pour le genre horrifique et les références y sont multiples, notamment pour les evil dead.

Évidemment, les puristes fan de la trilogie Evil dead seront fortement déçus par ce film, car la folie et l'amateurisme n'y sont plus. Mais malgré tout, même avec un emballage plus propret, on est devant un vrai film qui parvient à faire sursauter et même parfois à nous écœurer. En effet, les effets spéciaux sont plus pas mal, la scène du mouchoir est bien flippante, le coup de la chèvre est drôle mais aussi inquiétant, sans oublier les visions de la jeune femme avec la mouche, ou l'œil dans le gâteau. Finalement, Raimi son coup en nous proposant des choses nouvelles qui sont à la fois effrayantes et hilarantes. Par contre, chez lui, tout passe par la bouche, c'est assez impressionnant. Que ce soit du vomi, des mouches, du liquide mortuaire, il faut que tout passe par la bouche, et c'est assez ragoutant.

Alyson Lohman, l'actrice principale s'en sort relativement bien et joue à merveille les jeunes femmes tourmentées qui veulent se battre pour survivre. Justin Long n'apporte pas grand chose au métrage mais j'aime bien sa petite gueule d'ange un peu débile.

La fin demeure assez sympathique malgré une prévisibilité déconcertante car on devine très vite de quoi il en retourne et puis on commence à connaitre le réalisateur et ses petits coups de pute. Néanmoins, depuis ces dernières années, Raimi pond un final nihiliste qu'il est assez rare de voir dans les productions actuels car très formatées. Cela fait donc du bien de voir que quelqu'un ose enfin aller au bout des choses et ne pas proposer de Happy End.

Au final, je dirai que jusqu'en enfer est un excellent film, couillu, drôle, effrayant et sursautant, avec de bons effets. Il remplit son rôle de pur divertissement et ne propose pas un seule minute de répit. N'en déplaise aux fans de Raimi qui ne jurent que par evil dead et non par d'autres productions de cet homme comme mort sur le grill ou un plan simple, jusqu'en enfer est une vraie réussite, au même titre que les trois evil dead.

Dans le genre grosse farce dégoutante, on tombe bas ici, avec un film au scénario débile tenant sur un timbre poste (je sais, Evil Dead faisait pas mieux, mais à l'époque, cela me faisait sourire) et quelques acteurs pas fabuleux si on retire la vieille rom's dégueux ... mais soit ... allons-y pour un règlement de compte dans les règles.

Si le scénario est faible, il commet aussi de nombreuses erreurs : la lamia devient un démon stupide à pattes de chèvre (en somme de vampire à démon, elle monte de grade), la possession est mélangée aux esprits frappeurs et aux démons dans un fourre-tout généralisé quelque peu alumé. Cela présente parfois quelques scènes clés bien réussies mais aussi des moments débiles, longuets ou complètement barrés peu intéressants et royalement idiots ... la scène d'exorcisme autour de la table vaut son pesant de cahuètes pour oser tant de sotises en si peu d'images ! C'est du Sam Raimy, je sais, et je sais surtout que ce genre ne fonctionne plus sur moi, on change avec l'âge, que voulez-vous ?

Les scènes dégueux se suivent et se ressemblent sans apporter la moindre bride d'humour, c'est juste dégoûtant et si peu crédible qu'à ce stade on ne rit plus, on se dit qu'il est temps que le film finisse ... d'autant plus que le film n'en finit pas de finir, nous offrant des scènes vomitives dégoutantes, des scènes de possession animales complètement incohérentes, des scènes qui se promettent d'être finales mais qui ne le sont jamais vraiment ... parfois, c'est réussi, souvent, c'est stupide et convenu ... Si ce n'était les effets spéciaux fort bien réalisés, je dirais que ce film est en passe d'être un gros navet se vautrant outrageusement dans la gaudriole profonde ...

J'en viendrai enfin aux acteurs qui sont presque tous à la limite du ridicule, se cherchant sans arrêt, offrant des partitions idiotes et mal foutues ... Peut-être qu'avec un meilleur casting, j'aurais trouvé ça marrant, qui sait ? En résumé, des effets spéciaux bien foutus (bon, sauf la chèvre possédée), un scénario stupide, des scènes degoutantes, des acteurs mauvais ... et puis, putain, j'aime pas qu'on touche aux chats, en vrai ou en faux !!!

…pourquoi il ne faut jamais faire chier une ‘petite vieille’.

Et voilà (enfin) du ‘Grand Raimi’ en famille. On y retrouve son savant mélange qui alterne gore, épouvante et comédie. Le tout servi avec une bonne louche de gore rehaussée d’un aspect bien ragoutant. Même si le scénario est cousu de film blanc, on se plaît à suivre cette histoire.

(Spoil) Des scènes où la vieille dame vomit littéralement dans la bouche de la jeune fille (Beurk). En passant, par les scènes de violence (Yaouhhh) et de la chèvre possédée(Arfff)… du bon divertissement, qui se permet même de nous refuser un happy end temps désiré (fin Spoil).

Bref, sans atteindre le génie de ses premiers films, on retrouve un bon divertissement qui s’en approche. Le film est rempli de clin d’œil et c’est donc un film… A VOIR.

C'est peut-être parce-que j'ai vu ce film dans de bonne condition mais je trouve que c'est vraiment l'un des film les plus effrayant que je connaisse. Des sursauts à n'en plus finir, une tension tout le long du film, et une mamie qui fait peur ! Enfin mamie... c'est plus un monstre qu'une mamie. La scène avant le final est vraiment très cauchemardesque : un délire de trucs un peu symbolique, ça met très mal à l'aise. Beaucoup mieux que Evil-Dead alors que l'ambiance est un peu la même et que les effets spéciaux sont là aussi très basiques, et que le réalisateur est le même, un très bon film d'horreur de Sam Raimi qui cette fois ne m'a pas déçu.

J'ai bien aimé cette petite histoire de vieille bique!! lce que j'ai trouver de plus horrible dans ce film c'est de degobillage intempestif dans la bouche de l'heroine..... coeur sensible s'abstenir pdt les repas!!

Christine, une employée de banque est victime d’une malédiction suite à un refus de prêt qu’elle aurait pu accorder à une vieille femme. Cette dernière invoque le Lamia, un puissant esprit torturant les âmes qui lui sont offertes. Jusqu’en enfer marque le grand retour de Sam Raimi au cinéma d’horreur qu’il chérissait tant. Une histoire simple, mais des plus jouissives dans sa réalisation. Le cinéaste se défoule à grand renfort de scènes horrifico-comiques. Il multiplie les séquences déjantés aussi inattendues que plaisantes (ex : La scène de l’enclume ou le bouc qui parle). Les références à ses anciennes réalisations (surtout Evil dead) se dissimulent entre deux apparitions spectrales. Jusqu’en enfer est donc un film où se mêle habilement l’angoisse permanente de l’esprit frappeur et l’humour noir permanent et inhérent à l’univers de Sam Raimi. Son film se révèle donc à la croisée de deux approches distinctes, mais ô combien jubilatoire. En conclusion, Jusqu’en enfer propose un excellent divertissement. Entre deux épisodes de Spiderman, Sam Raimi prouve qu’il n’a en rien renié ses racines. Loin de là.

Jusqu'en enfer renoue avec l'esprit d'Evil Dead du même Sam Raimi même si ce dernier reste un peu plus délirant. Tout comme Ash L'héroïne (excellente Alison Lohman) en prend plein la gueule tout comme un héros de cartoon. Et même si on rit régulièrement, ce film m'a surpris par quelques bonnes scènes de terreur, j'ai même sursauté quelques fois! La méchante gitane est vraiment repoussante et terrifiante. Bref après l'abandon du genre qui l'a fait connaître durant plusieurs films, Sam Raimi prouve qu'il n'a pas perdu la main avec ce métrage. Très bon!