Elephant Man

Que dire de ce film ? Qu’il est tout simplement poignant et bien d'autre chose. Ça retrace la vie très particulière de John Merrick "éléphant Man" qui ne du pas sa difformité" au fait que sa mère fu comme on le prétendait renversé par un éléphant, mais était en fait atteint d'une maladie génétique la maladie de Recklinghausen (qui n'est pas si rare que ça en plus).Le film se centre sur 2 personnages Merrik et son médecin Treeves, qui l'arrache au griffe de l’espèce de maquereau qui anime cette foire au "monstre". Là on rejoint ce qui est montré dans "freak" . C'est à dire des être humains atteint de telles difformités que l'on a peine à croire qu'elles existent , à moins de les avoir vu sois même !. Donc notre bon docteur animé d'un esprit d’humanisme décide de le prendre sous sa protection, oui mais peut-être pas sans arrière pensée tout de même. Car au départ il en fait un sujet d'étude, pour ses confrères médecins, et là le doc pense que son sujet est attend d'idiotie ou du moins il espère, comme ça il ne réalise pas ce qu'il est réellement.Et là curieusement son sujet saïs non seulement très bien s'exprimer, dans un langage très évolué, mais aussi lire !. Là je reste sceptique !, j'e doute qu'un être arrivé à l'âge adulte, et qui aurait été traité par ses semblables avec le m^me égard que l'on traiterai un chien domestique (et encore même pas), puise comme ça avoir accès à une communication évoluée !, tenez prenez l'e cas d'un jeune enfant auquel les parents ne s'adresse jamais !,il faudrait poser la question à un spécialiste !. Là le film prend un ton assez cynique, assez hypocrite, car voilà tout Londres est au courant de son existence, et tout le grand monde veut le rencontrer, oui mais pas par compassion, plutôt pour se vanter auprès d’autrui qu'ils ont vu de près le "monstre". ça rappelle un peu le cas des soeurs Abigail et Brittany Hensel, qui sont de soeurs siamoises inséparables (sans jeux de mots), qui ont des tas de copines apparentes comme le laissai entendre l'autre jour le reportage à la télé, alors qu'en réalité, on se fait photographie avec les soeurs Hensel par ce que c'est cool !. Là c'est un peu la même chose, finalement notre homme n'a pas une vie "normale" et n'en aura jamais, a moins de vivre dans la jungle, dans le désert ou sur la banquise, enfin dans un endroit ou il n'y a personne. Vous savez très bien que l'on accepte pas les gens différents, malgré ce que vous pouvez entendre ça et là, j'en sais quelque chose figurez-vous, ce qui vous prétende l'inverse sont des hypocrites qui veulent se donner bonne conscience ! Jamais notre ami ne sera accepté nulle part (on ne lutte pas contre la marée, que voulez-vous), sauf dans cet hôpital, une vie pareille n'a à mon sens aucun intérêt, non ne me traitez pas de nazi (je n'en suis pas un du tout, rassurez-vous) mais c'est la triste réalité. Film cruel donc je dirai, qui est sans concession, la scène de l’hôpital ou le gardien pourri fait rentrer tout le monde est ignoble ! Celle de la gare, n'en parlons pas, on a envie de dire "mais putain lâchez lui la grappe !". Et puis la fin, et là je sais par pourquoi, mais je trouve que le film fini bien..... curieusement.

Il est toujours difficile de faire une critique ou un avis sur les films de Lynch... Elephant man en fait partie. De suite, je ressens la marque d'eraserhead, visuellement. 4 années ont passer, mais on sent toujours l'impact sur le film. Comme à sont habitude le film est bien propre, soigné, de la belle photo. Lynch va nous faire la critique de la societé à sa maniere, il est certains qu'il est sur le bon chemins. Evidemment c'est asser calme et lent, c'est avec elephant man que Lynch va laisser sa marque de fabrique selon moi . Touchant et purement humain, le film nous fait sentir de la compassion pour John et sont incroyable physique, puis pour sont moral bien à part . On va vite comprendre que le " monstre" est plus humain que n'importe quelle personne sur la terre. Je n'arrive pas trop à trouver les mots pour decrire le film, chacun doit se faire sont avis selon moi. Une chose est sur, si on aime le cinema, on aime Elephant man et l'univers etrange de Lynch

Les acteurs, la réalisation, la musique, l'image, l'histoire... pétard tout est beau. La première fois que je l'ai vu (en VO) j'ai pleuré comme une madeleine... Une Oeuvre à voir absolument.

Le meilleur film que j'ai vu jusqu'à maintemant. Elephant man est un incroyable film, il est magique et puissant.La musique est puissant, les acteurs sont parfait dans leurs rôle, la réalisation est bonne, et l'histoire est simple mais Lynch en à fait quelque chose.Je ne sais pas quoi dire de plus à part de le voir impérativement!

Décidément fasciné par les sujets malsains et anticonformistes, David Lynch accouchait avec Elephant Man de son œuvre la plus ambitieuse et renommée. Le foutraque mais remarquable Eraserhead lui avait valu trois ans plus tôt sa consécration en tant que brillant auteur dans le canon du cinéma de genre, ce qui occasionna un bel avenir pour le réalisateur. À la manière de Freaks, peut-être le plus beau film sur la difformité humaine avec celui de Lynch, Elephant Man se dissimule extrinsèquement sous des allures de faux métrage d'horreur pour se révéler en fin de compte un poignant drame dédié à la différence, dépouillé de cette sensiblerie hypocrite que l'on trouve généralement dans les productions traitant d'un thème similaire. John Hurt, méconnaissable sous l'exceptionnel maquillage dû à Christopher Tucker, livre là une composition bouleversante, avec un jeu d'acteur tout en finesse, tout en nuances; face à lui, Anthony Hopkins n'a guère à pâlir dans son rôle de chirurgien très sobrement interprété mais sans la moindre fausse note. Si Elephant Man doit beaucoup au talent de ses deux comédiens principaux, il ne se distingue pas moins par sa formidable réalisation: les mouvements d'appareils et la photographie de Freddie Francis, d'une beauté et d'une perfection ahurissantes, confèrent à l'œuvre une grande ampleur formelle que n'altère pas le moins du monde ce choix du noir/blanc en terme d'esthétique. Malgré son ton grave, le film véhicule de superbes instants d'émotion, décuplés par la musique de John Morris, ce qui ne tend en rien à faire basculer l'ensemble dans la mauvaise fable lacrymale. Elephant Man a beau demeurer l'une des pièces les moins extravagantes de Lynch, il ne déroge pas totalement aux obsessions pour l'expressionnisme affichées par le cinéaste, qui se retrouvent ici dans la séquence d'introduction, le cauchemar de John Merrick ou encore la représentation théâtrale donnée par Mrs. Kendal. Dramatiquement très aboutie, l'œuvre n'est néanmoins pas sans défauts, en témoignent certaines facilités narratives un tantinet bancales (comment se fait-il que John apprenne à parler aussi vite et avec une telle éloquence ?) ainsi qu'un rythme parfois trop lent, à moins qu'il ne s'agisse d'un petit manque de souffle dont fait preuve l'intrigue. Ces quelques faiblesses ne sauraient pourtant atténuer la portée cinématographique d'Elephant Man, qui se veut un formidable hymne à la tolérance, magnifiquement mis en scène et interprété, définitivement intemporel et tout simplement essentiel au sein du septième art. Un classique, un vrai.