Arahan

Arahan est un film très sympathique contenant beaucoup d'humour et de bonnes scènes d'actions qui pardonneront un scénario un peu plat.

Dès le début, le film entre dans le vif du sujet avec la rencontre clé des deux personnages principaux tout en donnant déjà de bonnes séquences d'humour. De toute façon, le film sera accompagné pendant toute sa durée d'une bonne dose d'humour à la limite du ridicule mais pas désagréable loin de là. L'humour dégagé par le film vient en grande partie du personnage principal, qui manque cruellement de charisme au début du film, sûrement voulu mais c'est de cette façon qu'il est attachant.

Les scènes d'actions sont très réussies surtout lorsqu'on regarde les qualités techniques du combat final, qui offre de très bons enchainements de combat très alléchants.

Cependant, l'histoire reste un peu plate et déjà vu mais cela n’enlève en rien au bon moment que l'on passe devant le film.

Arahan est donc un film très agréable maniant très bien l'humour et l'action.

Sang-hwan est un policier idéaliste, voire naïf, ne sachant pas se défendre face à la pègre locale. Lorsqu’il rencontre les 7 maîtres du Tao, gardiens d’un terrible secret, il veut s’entraîner afin de maîtriser les arts martiaux et les pouvoirs surnaturels qui en découlent grâce au Ki, l’énergie vitale que chaque être humain possède en son for intérieur. Arahan s’amuse à marier les genres pour un résultat très appréciable. Il s’agit d’un film d’action comique sur fond de mythologie bouddhiste. Les éléments fantastiques de l’histoire sont surtout présents dans la dernière partie. La première se concentre sur l’entraînement et l’apprentissage de Sang-Hwan. Celui-ci rivalise de maladresse et d’impair face à sa partenaire. Les passages comiques sont convenues, voire prévisibles, mais se révèlent efficaces. A noter que ces scènes cocasses diminuent au fur et à mesure que l’intrigue avance. La deuxième partie prend une approche plus sérieuse, où Sang-hwan est conscient de sa destinée et des épreuves qu’il doit traversé. On apprend également l’origine du conflit entre les 7 maîtres du Tao. Les chorégraphies des combats sont originales et font preuve d’audace. Encore une fois, Arahan joue sur deux plans. L’un pour les combats réalistes, l’autre pour les joutes surréelles et spectaculaires en semi-apesanteur, où l’environnement est un élément à part entière. L’affrontement final se veut un peu trop long à mon goût. En dehors de cela, Arahan propose un divertissement survitaminé et d’une très bonne qualité où la lutte entre le bien et le mal est omniprésente.