Le Chevalier du Monde Perdu
Critiques spectateurs
Réalisateur: David Worth, Fred Williamson Avec Robert Ginty, Persis Khambatta, Donald Pleasence, Fred Williamson, Harrison Muller Sr.Inscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 18/08/2009 - 00:11
Perdu tout simplement !!!
publié le 13/04/2009 - 19:39
Le chevalier de mon cul!
Robert Ginty promène son célèbre charisme d'endive avariée tout au long de cette délicieuse bouZasse, avec ce fulgurant oeil du tigre dont il a le secret: regard torve d'une baleine échouée sur un bord de plage. Un super-héros sur lequel on compte pour avoir de l'aventure et du frisson! En dehors de dialogues d'une merveilleuse stupidité, dont on se demande encore comment ils ont pu être rédigés par un être humain capable de réfléchir (gloire aux simples d'esprits!), prosternons-nous devant des scènes d'action époustoucroulantes, et des bagarres ébourrifoirantes. J'adoÔore trop quand le "héros" balance un nain sur un gros tas pour montrer à tous qui est le plus fort (trooop viril le keum!), et que même que c'est lui qu'il faut suivre pass'K'il sait se battre grave, et va monter une révolution de pure fÔlie avec dix figurants recrutés à la soupe populaire... Chapeau bas pour ces merveilleux effets spéciaux, TRES spéciaux, où les armes "futuristes" sont de simples guns de maintenant, mais doublés par des bruits laZero-bouZissimes du plus bel effet (on dirait des bruits de pets trafiqués par ordinateur)... le tout mélangé à des sons de ricochets de balles normales... Great Ridiculous Portnawak!!! Certaines scènes savent nous tirer les larmes des yeux (à force de rire), comme quand sa moto pourrissime... pardon, son destrier des temps futurs qui parle, agonise sur le bitume, après s'être fait écrabouillé par un camion Castorama, en poussant des "Aaaaaaaaarrrrggghh!" et des "Il m'a eu!"... Putain, le pÔvre destrier, j'en suis encore tout effondré! Les rebelles sont des débiles qui étaient de permission de sortie de leur asile pour fêter Halloween, peinturlurés comme des tafioles et habillés avec les rideaux de l'hôpital. Gigantesque!!! Donald Pleasence s'en branle tellement, qu'il continue à rouler des yeux avec deux balles dans la tête... Mais vous en faites pas, en fait il va très bien, c'était un double, donc il va pouvoir à nouveau comploter plein de trucs foirissimes pour pourrir la vie des trisos du futur... Comment ça je fait chier à spoiler la fin? Meeeeeeeeuuuuhh non, on s'en fout, c'est un pur nanar qui pue plus que le cul d'un clochard. Les scènes d'action ont beau être naZes, signalons quand même qu'elles sont souvent longues et bien funs.
A la fin, le metteur en scène est quand même parvenu à rassembler une vingtaine de figurants (sûrement sa famille vu les tronches de débiles), et il en est tellement fier, qu'il prend le temps de les filmer un par un, pour montrer qu'il y a foule dans la cave de ses parents... Sinon, le héros, au lieu de tirer sa grosse comme tout couillu qui se respecte en fin de métrage, histoire de se vider les joyeuses dans un sac potable pour décompresser après tant de péripéties, ben il s'en va vers le soleil couchant vers de nouvelles aventures de merde, sur son fidèle destrier con comme un pot d'échappement, qui vient tout juste d'être réparé... Comment ça je dévoile encore la fin? Comment ça je vous ruine tout le suspense??? K'ess'ça peut bien vous foutre, vous irez jamais le voir de toutes façons... J'me trompe???