There will be blood

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Portrait de Fab-4 Fab-4
I am Legend - 1078 critiques
publié le 25/02/2021 - 12:28
5
 

Inspecteur Derrick

1898, aux USA, un homme fait des fouilles dans un puit de mine pour trouver son bonheur. En opérant, il chute violement et se brise la jambe mais, dans son malheur, il a pu extraire un échantillon de minerai précieux...

Une musique énervante dont on se demande à quoi elle sert. Un scénario laborieux et décousu, sans intérêt profond. Je n'ai rien trouvé de très attachant à tout ceci et me suis même ennuyé un max. Je retiendrai de ce très long métrage, la belle mise en image et les prises de vue ainsi que les acteurs. Mais pas ce qui est construit à partir de ces qualités.

Une œuvre prétentieuse, certainement réservée à une élite de fins connaisseurs du 7ème art et non aux trou duc de mon espèce. Ca ne m'atteint pas du tout et je ne me hasarderai pas à revoir cette ovni un jour.

Le bon cinéma c'est du cinéma chiant ou long ou incompréhensible ? Bon bah je vais continuer de regarder des navets alors, désolé.

Portrait de Sylvanhor Sylvanhor
Graine de psychopathe - 242 critiques
publié le 26/04/2009 - 22:27
8
 

Yes, but you need time !

Subjuguante prestation de Daniel Day Lewis. There will be blood est un film à l'esthétique bluffante, qui dénote une réelle maîtrise du jeune Anderson derrière la caméra. Pourtant, même si l'emballage est séduisant, le contenu sonne un peu creux : l'intrigue, inexistante puisque le spectateur attend quelque chose qui n'arrive jamais, à tendance à s'éterniser : 158 minutes, c'est long. Dur dur de ne pas piquer du nez devant un film au potentiel gigantesque mais qui ne nous enlève jamais le doute d'être devant une démonstration stylistique un tantinet prétentieuse. Du reste, la B.O, bien que déroutante, la réalisation, et l'acteur principal se chargent, non sans sadisme, de rappeler que l’on n’est pas passé loin du coup de maître. Dommage qu'au final, on se sente devant There will be blood comme le gamin devant son derrick : émerveillé par un beau feu d'artifice mais sans le son.
Portrait de Killafornia Killafornia
Graine de psychopathe - 208 critiques
publié le 03/09/2008 - 12:20
10
 

Mon avis

Sergio Leone avait mis en scène tout un pan de l'histoire américaine à travers la création des chemins de fer dans « Il était une fois dans l'ouest ». Quelques années plus tard, le cinéaste Paul Thomas Anderson, à qui l'on doit, entre autre, « Magnolia », nous compte l'épopée de Daniel Plainview, l'un des nombreux chercheur du pays, qui fait alors fortune grâce a l'or noir, symbole du capitalisme et de la puissance américaine. A travers cette quête obsessionnelle de la richesse, les valeurs humaines seront remises en jeux et la folie du pouvoir prendra vite possession des hommes.

Daniel Plainview représente le rêve américain, d'abord parti de rien, il grimpe très vite les échelons pour s'installer sur une montagne d'argent grâce au pétrole, à qui il n'hésite pas à vendre son âme, et devenir ainsi l'une des personnes les plus influentes du pays. Il se verra confronté au prêtre Eli Sunday, tout aussi influent, et auquel les gens de Little Boston vouent une croyance exagérée. A travers ces deux personnages, on peut y voir une représentation imagée de l'Amérique et de ses valeurs : le capitalisme démesuré d'un côté et la foi aveugle de l'autre et l'on est en droit de se demander lequel de ses deux cultes prendra le pas sur l'autre. De toute façon, à chaque ascension, il y a une chute.

Le charismatique et imposant Daniel Day-Lewis campe le rôle principal et il n'est pas étonnant de le retrouver la. En effet, l'acteur est un habitué des fresques historiques. Il avait, entre autre, interprété le natif américain Bill « The Butcher » Cutting dans « Gangs Of New York » de Martin Scorcese ou encore le personnage de Nathaniel dans « Le dernier des Mohicans » de Michael Mann. L'homme sait choisir ses rôles et imprègne de son talent chaque goutte de sueur de Daniel Plainview avec une efficacité assez rare. Pas étonnant qu'il ait gagné l'oscar et le bafta de meilleur acteur pour ce film.

Sublimé par la photographie de Robert Elswit et le score de Jonny Greenwood, « There Will Be Blood » est bien le chef d'oeuvre que les critiques acclamèrent. Plus qu'un film, c'est la grande épopée américaine qu'y est mise en scène et le final salvateur annonce une bien triste décadence pour les Etats-Unis avec la crise pétrolière à venir.

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