La Maison qui Tue

Un film à sketchs dans l'ensemble assez inégal, les 2 premiers sous forme de thrillers psychologiques sont moyens et guère palpitants, heureusement les 2 derniers relévent le niveau,une histoire de sorcellerie classique mais efficace et surtout le dernier avec une histoire de vampire assez amusante et de bonne facture. La maison à proprement parler n'a pas grand-chose à voir avec les histoires, elle est juste là pour le décor et à ce niveau-là,la maison n'est pas vraiment effrayante et de ce fait plutôt déçu qu'il n'y est pas une bonne histoire d'épouvante. Celà dit l'ensemble reste correct avec des acteurs charismatiques et la belle ingrid pitt.

Il faut en attendre grand chose de ce film, il est vraiment minimaliste, pas de sang ni de véritable scène de violence, mais les histoires se suivent sans problèmes, les acteurs sont bons, enfin voilà il y a pas grand chose à dire de ce petit "Hammer" sympathique.

Quand j'étais petit, la jaquette me foutait la trouille : une femme aux cheveux rouge, au visage semi-squelette, tenant une tête d'homme décapitée (Cushing) sur un plateau maculé de sang. Cette image morbide me marqua toute ma jeunesse. La première fois que j'ai vu le film, je fus un peu déçu : il est plutôt gentillet comparativement à ce que laisse croire la fameuse image. Contrairement à ce que je pensais, c'est en fait un film à sketchs dans la tradition british de la Amicus company. Il fait presque figure de bon enfant, à la scoobi-doo (ainsi que la musique). Rien à voir avec l'ambiance vieillot-macabre du «Tales from the Crypt» de 72. Quelques scènes marottes par-ci par là comme celle avec cet espèce de vampire d'opérette qui se pète la fiole sur le plancher (y rock en masse!). Pas mauvais, mais pas raffolant.