Les Chiens de Paille

Vraiment excellent. L'ambiance de ce film est terrible, j'ai particulièrement aimé ce que d'autres ont trouvés rébarbatif, c'est la très lente monté en puissance du film, l'atmosphère de cette longue introduction "pré-pétage de câble" est inquiétante, glaciale, tendu, on ce doute qu'il va se passer quelques choses mais on ne sait pas quoi et quand l'inévitable va se produire on devient spectateur de ce que l'on à imaginé un quart d'heure avant et ça nous rend tout chose, on quitte ce film avec une drôle d'impression, en tout cas c'est ce que j'ai ressenti. Génial.

La plupart des gens m’ont certainement m’en vouloir mais ce n’est qu’il y a peu que je vis LES CHIENS DE PAILLES pour la première fois ! Mais ce n’est pas pour autant que je n’en ai jamais entendu parler ! Combien de florilèges de critiques élogieuses n’ais-je pas entendu quand à ce film… Personnellement, je n’ai jamais rencontré personne qui n’eu pas aimé ce long-métrage. Mais je vais peut-être l’un des rares à ne pas lui attribuer une côte élevée et ce en grande partie à… Dustin Hoffman ! Il est excellent oui mais je m’attendais à quelque chose de plus coriace. J’ai certainement placé trop d’attentes avant de m’y attaquer mais le fait est que je n’ai pas eu la sensation à laquelle j’espérais en insérant le film dans mon lecteur. LES CHIENS DE PAILLES est doté d’une interprétation plus que correcte et c’est à se demander si les comédiens n’ont pas été pêchés dans les Cornouailles mêmes ! Les personnages nous sont vite présentés mais c’est pour mieux nous préparer à un suspense d’une lenteur insoutenable. Un acte terrible va avoir lieu et l’ont s’attend durant un long moment à une terrible séquence de cinéma ! Mais lorsque cela arrive, le dit passage (étonnement ambigu… est ce bien ce que nous pensons voir ?) n’est pas aussi percutant que ce que nous attendions. Il ne s’agit pas d’un pétard mouillé loin de là mais d’une sorte de pont pour nous amener vers l’inexorable : le coté obscur de l’être humain. Le point fort du film n’est donc pas l’acte qui a déclenché la séquence final mais bel et bien le final lui-même. Pour ma part, le film de Sam Peckinpah vaut en majeur partie la peine d’être vu à cause de cet élément. Mais cela n’enlève as le fait que je m’attendais, non pas à mieux, mais à autre chose. Ce n’est pas un repproche mais juste une question de goût.

Après quelques westerns, Peckinpah s'attaque ici à un film qui se déroule dans l'Amérique d'aujourd'hui. Un couple de citadins s'installe à la campagne pour fuir la ville avec ses bruits, ses violences urbaines et peut-être pour retrouver un couple uni. Toute la première partie du film, on observe ce couple, en se demandant s'il est bien sur la même longueur d'onde. Dustin Hofman a un rôle plutôt effacé, Susan Gorge a un rôle bien ambigu. Elle joue un peu avec le feu, et comme on s'en doute tout va mal finir

Au milieu de ce film, on assiste à une scène phare et majeure du film très éprouvante, pas forcément car notre côté voyeur est satisfait, mais plus par ce qu'elle dit des frustrations qu'il existe dans de nombreux couples. Comme j'ai la dent un peur dur, je trouve que le film aurait pu être raccourci de 10 bonnes minutes, mais bon, vu le montage de ce film, je ne sais pas ce que ça aurait donné !