Short Circuit

Une bonne comédie pour l'époque, qui surfait sur le grand boum des comédies SF avec une qualité artistique reconnue. Preuve en est que ce robot est rentré dans le panthéon des robots de cinéma, qui pour l'époque, était d'une conception réfléchit et techniquement aboutis (ou les concepteurs ont certainement plus bucher que ceux pour R2D2) donnant sa crédibilité au personnage. Et les deux ingénieurs étaient à l'image de ce qu'aujourd'hui, ce type de personnage fait le succès de Big Bang Theory. Un peu vieillit dans la forme, mais reste d'actualité dans le fond.

Moi qui m'atttendais à un film plutôt médiocre, j'en suis surpris. C'est vrai que l'on aurait pu le penser, avec Steve Gutenberg au génerique; et celle de son supérieur irracible de "police academy" (G.W. Bailey). Et puis non !. Cett histoire de robot qui s'échappe et qui prend conscience de son existence est tout à fait fascinante, surtout que l'ensemble est traité sur un ton léger, voir même humoristique. Ce qui est d'autant plus frappant, c'est la réalisation des robots qui est particulièrement bien faite, d'autant que j'imagine assez bien d'éventuels robots domestiques dans un futur lointain ayant cet aspect !.Ce que j'ai adoré, c'est le comportement de notre robot, qui en tant que moulin à parole n'est pas sans rappeller la robot de "star Wars" (pas D2R2, l'autre, la boîte de conserve).Alors bien sur c'est un film des années 80, avec les interrogations de ces années là, l'évocation de la guerre froide, l'envie de de créer une arme absolue, bref le militarisme exacerbé. D'auantant que nos militaires ne sont pas à la fête içi, ils passent pour des gros abrutis sans cervelle.