Hostel: chapitre 2

Suite direct du premier en guise d'introduction, on part finalement ensuite sur une tout autre histoire.
Le fond (et la forme) reste le même : une bande de filles cette fois, le même hôtel, le même réceptionniste et c'est repartie. A la différence que l'on voit ici bien plus l'envers du décors en suivant notamment les deux clients en mal de pouvoir tortionnaire.
Le scénario et plus travaillé que dans le premier mais pour le reste cet épisode n'est pas meilleurs. C'est dans la continuité. Du gore gratuit sans prendre de pincettes ; la première scène gore est particulièrement insoutenable (pendue)... La fin est à l'image du premier, sans plus. Et encore une fois ça manque de twist.
A essayer comme son prédécesseur. Bon mais pas majeur.

Après la diffusion du second volet, je peux dire qu'Eli Roth est un réalisateur doué en matière d'horreur mais qu'il apprécie aussi l'érotisme, encore très présent dans ce volet (attention cela ne veut pas dire qu'il y a du sexe). Les meurtres sont aussi barbares que dans le premier, où il y a une scène (la première) qui est assez originale avec un mélange de torture et d'érostisme (tiens donc !). Les autres sont dans la lignée du premier. Ce qui m'a particulièrement marqué dans ce volet, c'est la grosse présence d'humour noir (c'est même plus de l'humour, c'est sadique), cela atteint un niveau que je n'ai jamais vu dans un film d'horreur (voir la scène de torture de Withney (la blonde) avec Richard Burgi (et quelques autres scènes dans le même genre). Puis on arrive à la scène finale qui est exactement du même registre (Eli Roth a du se lâcher et s'éclater sur cette scène) que j'ai beaucoup aimé.

Cependant, le défaut du premier se représente de nouveau dans ce volet, qui est que le film tarde un peu avant qu'il ne commence vraiment. Seulement, à la différence du premier, c'est qu'il n'y a pas cette atmosphère bizarre. Bon faut dire que c'est normal puisqu'il a voulu faire quelque chose de différent par rapport au premier (car avant on suivait que les victimes donc on ne savait rien et ici on suit à la fois les victimes mais aussi l'organisation des tueurs) donc il y a moins de suspense. Ce qui fait que le premier est un peu plus intéressant.

Hostel 2 est donc un très grand film d'horreur avec un taux de sadisme très élevé mais j'ai trouvé le premier un peu plus interessant.

Pendant ce temps nos étudiants du 1er volet se sont transformés en étudiantes, quelques lignes sont changées au scénario mais au final on a l'impression - en regardant Hostel 1 et Hostel 2 - de ne regarder qu'un seul film qui durerait 3 heures. On n'a pas l'impression d'être devant une exploitation du filon mais plutôt devant une vraie suite et c'est heureux. Le 2 vaut le 1 et vice-versa, les scènes sont toujours aussi réussies et le film se regarde avec intérêt. A quand un 3 ?

On a le droit au groupe de touriste que l'on apprend a connaitre dans la premiere partie du film et qui se font trucider ensuite. avec de nanas cette fois ci.

le coté original vient du fait que l'on a droit ici au point vue des bourreaux. Et cette partie est vraiment réussie et tres ambigue.

Par contre le côté gore est "je trouve" moins impressionant que dans le premier, je n'ai pas été marqué par une scene gore en particulier apart peut etre l'émasculation finale.

En attendant un troisieme opus pour cloturer cette trilogie j'imagine que pour la prochaine fois le réal fera la part belle à cette organisation tres particuliere avec tout ses tenants et aboutissants.