La Maison aux Fenêtres qui Rient

Un film italien très méconnu mais qui n'a rien à envier aux giallos de Dario Argento. Son gros point fort est l'ambiance lugubre, le ton est donné dès le générique où on voit un homme recevoir des coups de couteau. Et tout est dans ce style là, les personnages sont mystérieux et la maison du titre est aussi assez flippante. On peut regretter la présence du personnage de Francesca qui n'apporte rien à l'histoire si ce n'est une histoire d'amour perclus de clichés cassant un peu l'ambiance du film. Le scénario est interessant, les meurtres sont plutôt bien vus et surtout le final est très surprenant et très bien amené, j'en ai eu les cheveux qui se dressaient sur la tête, un gage de qualité!!! Un très bon film!

Sur un scénario assez banal, le réalisateur Pupi Avati a su construire un giallo terriblement efficace servi par des personnages caricaturaux à souhait qui excellent dans le cinéma italien. Le mystère et la terreur morbide grandissent au fur et à mesure du film qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final implacable et inoui!

Amateurs de gore bonsoir !, si vous croyez satisfaire vos sombres penchants avec ce film, passez votre chemin. En plus c'est vrai !, très peu de gores dans ce film, mais une ambiance pesante. L'histoire est relativement simple, il s'agit d'un restaurateur d'oeuvre d'art qui doit restaurer une oeuvre peint par un jeune peintre qui s'est donné la mort il ya longtemps, cette fresque qui se trouve dans une église de Sicile, représente une sorte de supplice, qui n'est pas sans rappeller le supplice de Saint Sébastien, c'est incroyable comment art et macabre arrive à bien se concilier. A partir de ce moment là le film devient très sombre, car en fait de paysage, ne vous attendez pas à un environnement haut en couleur tel que l'on pourrait l'imaginer, mais de paysages désolés, de villages lugubres, d'habitants sinistres. Et le pire, c'est la fin, impensable ! terrifiante !. Avati signe là un chef d'oeuvre du giallo, qui nous prend aux tripes du début à la fin, déja l'intro nous donne un avant-goût, avec ce personnage torturé à mort et qui se balance au bout d'une corde, sans parler de la fin,.... mais là chut, je ne dis rien.