Tetsuo

Le film est très décevant par rapport a ce que l'on ma raconté (vue avec goodmad) mais l'histoire reste quand même assez entrainante. L'histoire n'est pa si compliqué que sa même si certain passage sont assez flou. La façon de filmer quand les 2 personnages se livre la "bataille" est assez bizarre (la caméra fait limite un 360°). Mais dans l'ensemble ce film ma beaucoup deçu par rapport a la soit disant merveille que l'on ma conté.

Il faut le voir pour le croire. Tetsuo, c'est comme si votre cerveau tombait à l'intérieur d'une machine à laver en marche et tournoyait pendant une heure. Une véritable défonce filmique, dépourvue d'une quelconque issue, qui laisse pantois, fasciné ou frustré. Rappelons que le film s'inscrit dans le mouvement dit « cyberpunk » japonais dont il se veut l'un des pionniers. Aux manettes, un dénommé Shinya Tsukamoto, que personne ne connaît encore et qui va révolutionner le cinéma expérimental grâce à deux objets inclassables, ce Tetsuo dont on parle ainsi que Tokyo Fist (réalisé six ans plus tard). Le vrai génie de Tsukamoto ne réside pas tant dans l'inventivité et la débrouillardise hors du commun dont peuvent témoigner chaque instant, chaque plan de la bande, mais dans le fait de transcender une simple succession d'effets visuels éléphantesques – c'est le mot – en un authentique film d'horreur ultramoderne – ou plutôt futuriste –, à l'atmosphère oppressante au point d'en être insupportable. N'ayons crainte de le dire, insupportable est le terme qui convient le mieux pour définir les sensations éprouvées au visionnage de Tetsuo. Mais il s'agit d'un supplice si fascinant que l'expérience en vaut la chandelle. On assiste donc aux mésaventures épiques de cet homme se fusionnant progressivement avec des résidus de métal dans une société urbaine de plus en plus déshumanisée. Cette supériorité industrielle par rapport à la nature humaine, Tsukamoto ne la traite pourtant en aucun cas sur un ton péjoratif, même si le climat cauchemardesque de l'œuvre tend à nous faire imaginer l'inverse. Tetsuo n'a rien d'un plaidoyer écolo, tout se joue sur la forme, rien que la forme. La force plastique de cet ovni au noir/blanc apocalyptique et à la musique métallique destructrice nous procure pour ainsi dire l'effet d'une belle claque droit dans la figure. Un tel « défoulorium » séduit ou suscite le mépris, apporte la plénitude ou le l'agacement le plus total – qu'importe: le grand talent d'esthète de Tsukamoto, cinéaste résolument unique, n'est plus à prouver depuis et il demeure important de voir et revoir son premier tour de force pour s'en apercevoir sensiblement.

"Tetsuo" fait parti de ses films beaucoup trop rares où on en ressort completment sonné. Car oui pour être sonné à la fin du film ,je l'était !Ce film est completement fou ,à la fois violent et dementiel ,il nous offre une experience folle et inoubliable. On suit l'horrible transformation en une sorte de cyborg du personnage principal ,transformation qui se fait presque passé pour un coup de poing en pleine gueule ! J'avoue ne pas tout avoir saisit au film (après la transformation,je crois qu'il y a une histoire de vengeance avec un type qu'il a renversé avec sa voiture au debut du film),bref c'est assez dur à comprendre mais on n'est emporté par toute cette folie furieuse qui règne dans tout le film,on le regarde sans trop se poser de questions en fait. L'ambiance est étrange et malsaine ,les personnages sont tous completements dejantés et la musique fait parti des plus dingues que j'ai pu entendre (la musiqie est très importante dans ce film),la musiqueest faite à base de bruit de metaux et d'autres trucs bizzares. La photographie est assez sale (le film est en noir et blanc en plus) ce qui renforçe le côté dementiel du film . "Tetsuo" est un film à regarder sans trop se poser de questions ,mais c'est le genre de film où soit on adore soit on deteste. A resevé à un public assez averti quand même.

Bon alors que dire de ce film, qui est culte pour certains. Bah moi jen en ai pas retiré grand chose, je m attendais à voir un film et je n ai vu qu une succession d images clipesques sans véritable construction. Alors au début, l ambiance brutale, froide (sous une bande son ponctuée souvent de bruits de métaux) et l aspect documentaire renforcé par un noir et blanc cradingue et des mouvements de caméra hasardeux peut intriguer, mais devant ce défilé d images cauchemardesques complètement loufdingues qui s enchainent sans cohérence j ai fini par décrocher. Et je ne parle meme pas du combat entre les 2 Iron Man qui est vraiment le summum du n importe quoi tellement j ai rien compris à ce qui se passait. Ce film m a quelque peu rappeller Eraserhead pour l ambiance et l idée de mettre un cauchemar en images mais contrairement au chef d oeuvre de Lynch je n ai pas accroché au film de Tsukamoto à cause de son aspect expérimental vraiment trop prononcé à mon gout.

Tetsuo n'est pas évident à décrire en tant qu'histoire si ce n'est qu'un salaryman se transforme progressivement en amas de chair et de métal suite à une contamination étrange survenue dans le metro... on apprend alors qu'il s'agit d'une vengeance orchestrée, consécutivement à un accident de voiture, par la victime atteinte d'un mal similaire mais qui, contrairement au personnage principal, a pleinement assumé son nouveau statut.
Ce qui démarque pleinement Tetsuo, c'est tout d'abord une réalisation particulièrement percutante, qui utilise le manque moyens pour mieux faire ressortir un aspect visuel brutal et bricolé parfaitement mis en valeur par la musique industrielle d'Isakawa... On se retrouve donc avec un ovni hystérique, un bijou de système D qui comme on peut le constater avec l'avis de Carth, n'est pas fait pour plaire à tout le monde mais qui pourtant s'avèra particulièrement séminal en terme d'inspiration pour de nombreux auteurs ou réalisateurs dont William Gibson ou Darren Aronofsky, rien que ça!
Tetsuo, c'est une métaphore de la renaissance. Un nouveau pas de l'évolution passant par la douleur, le sang mèlé à l'huile de moteur et les tripes phagocytées par des cable d'acier... C'est primaire, poétique, cryptique comme pouvait l'être Eraserhead dont Tsukamoto s'inspire fortement, tant pour le grain de pellicule noir et blanc que pour la mise en avant des bruitage par suramplification... C'est aussi un choix artistique sans concessions qui porte en lui des fondements qu'on retrouvera souvent par la suite, dans la filmo du réalisateur.
Simple mais innexplicable, c'est cru et sauvage comme un fantasme dérangé qu'on peut absorber sans dépasser la dose prescrite au risque de frôler le crash neurologique ou la crise d'épilepsie.