Magic
Critiques Spectateurs de Magic
Corky est un magicien qui a de la difficulté à trouver son public. Il enfile les prestations dans les bars et les clubs dans l'indifférence. Tout cela change lorsqu'il introduit, dans son numéro, Fats, une marionnette vulgaire à qui il donne vie grâce à son talent de ventriloque.
Corky devient rapidement une vedette, apparaissant à la télévision et faisant salle comble à tous les soirs. Son agent réussit à lui obtenir un contrat qui lui permettrait d'avoir sa propre émission de télévision. Avant de signer le contrat, le studio de télévision doit faire passer une examen médical à sa future vedette. Lorsqu'il apprend cela, Corky pète les plombs et s'enfuit dans sa ville natale située en campagne.
Après avoir renoué avec une ancienne flamme, l'état psychologique du magicien-ventriloque se détériore. La personnalité de la marionnette prend de plus en plus de place, allant jusqu'à dominer celle de Corky. Lorsque l'agent de ce dernier le retrouve, la personnalité de Fats devra agir pour ne pas que l'état mental de son "maître" soit découverte...
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publié le 03/10/2023 - 09:04
Le ventriloque et la poupée, l'union fatal
Ce film a un côté très intimiste dans le sens que toute l'histoire se fixe sur l'histoire et la personnalité de Gorky. On suit sa longue descente vers la folie qui est associée à la fois à son besoin de reconnaissance mais aussi à sa poupée qui sera l'élément le plus marquant du film.
Si le récit ne nous apprend rien de très explicite sur la folie dormante de Gorky, des indices visuels sur son passé permettent au spectateur d'en tirer ses conclusions.
La relation de Gorky avec sa poupée est très particulière, comme un moyen d'exterioriser son moi intérieur. On assiste d'ailleurs à une dépendance de plus en plus accrue du personnage envers ce double imaginaire, la scène ou il tente de se détacher d'elle pendant une durée de cinq minutes en est une preuve manifeste car il montre alors tous les signes d'une personne en manque. Leur communication est un des points angulaires du récit.
Si la violence n'est pas si présente que ça elle reste tout de même assez marquante pour l'époque. Dans son désir de se rattacher à un amour du passé Gorky va tuer, ainsi l'élément de son salut devient celui de sa perte tant physique que mental. De cette romance ressort aussi la dualité avec sa poupée de plus en plus possessif qui sera le coeur de l'intrigue de fin poussé à son paroxysme par cette lutte psychologique intense et cette fin au combien dramatique et touchante.
Anthony Hopkins nous livre ici une performance magistrale en illustrant pleinement la fragilité, la dualité et le déséquilibre de son personnage.
Un très bon film qui joue habilement sur la thématique de la folie par l'image du ventriloque. Pas un film très dense dans son rythme mais qui compense par son ambiance et ses scènes très tendues, sans compter ses éléments dramatiques très forts.
publié le 21/06/2008 - 13:47
Belle Histoire...Longue...!
publié le 11/06/2008 - 10:43
Magique!!!