El Topo

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Portrait de Goodmad Goodmad
Serial Killer - 873 critiques
publié le 09/12/2010 - 01:08
10
 

Unique et grandiose!!

Un de mes films préférés, et aussi un des meilleurs films jamais réalisé! à ne surtout pas surestimer, il faut le voir à plusieurs reprises, comme une musique qui vous laisse de marbre, plusieurs visionnages sont nécéssaire. Aduler par des gens comme Marilyn Manson où même John Lennon, ce film mythique est le reflet de la vie et ses étapes (l'aveuglement dù à l'amour, nouveau départ, etc), la religion et l'etre humain dans sa monstruosité. El Topo est le 1 midnight movie, et a eu un succes incroyable auprès des cinéphiles et des hippies (ils étaient complement drogué dans le cinéma et on prit le film pour un immence trip) malgré sa violence très impressionnante pour l'époque, que Alejandro Jodorowsky a volontairement exagé. Encore plus barré, violent, beau, profond et inventif que son film présédent, Jodorowsky atteind un niveau que très très peu de réalisateurs dépasseront. A voir de toute urgence! Mais attention, ce n'est pas un western, plutot un voyage spirituel.
Portrait de Killafornia Killafornia
Graine de psychopathe - 208 critiques
publié le 19/08/2010 - 16:08
10
 

Mon avis

Alejandro Jodorowsky est un auteur et réalisateur bien plus qu’atypique. En créant au début des 60’s le mouvement « Panique » (en référence au Dieu Pan) avec Arrabal et Topor, tour à tour essayistes, poètes, romanciers et auteurs de bandes dessinées, ils s’attirent très vite les foudres du Chili lorsque Jodo réalise la pièce « L’opéra de l’ordre » ou il en critique vivement les institutions. Dès lors, on exige l’éviction des adhérents de ce mouvement actionniste hors du pays. En 1965, Jodorowsky fonde la société « Producciones Panicas » qui va lui permettre, entre autre, de signer en 1970 son premier gros succès cinématographique. Cette histoire ambigüe d’un pistolero évoluant en plein western allégorique et sujet à une quète métaphysique arrive sur les écrans dans un contexte social qui lui sera fort bénéfique. Nommé « El Topo », le film débarque aux Etats-Unis en pleine agitation des idéaux d’une jeunesse alors en rejet formel des valeurs traditionnelles et de la politique gouvernante du pays. Le mouvement hippie, jadis encore en pleine effervescence, permet au cinéma de Jodorowsky de se forger une réputation dans ce tourbillon de contre-culture ou le cynisme et l’ironie sont devenu de maitres mots. C’est ainsi qu’ « El Topo » va être involontairement la semence qui permit au cinéma subversif de devenir une entité réelle. L’Elgin organise dès lors des séances de minuit et le midnight movie devient un genre à part entière et l’une des portes ouvertes aux moyens de manifestations tabous et à l’expérimentalisation. Très vite, l’Elgin fut connu pour être un point de ralliement d’une jeunesse sous drogue et un lieu de débauche cinématographique.

« El Topo » est un film unique en son genre. Sorte d’expérience rituelle à l’extrême violence complètement assumée, voire surjouée, c’est avant tout la recherche de soi même que mystifie Jodorowsky à travers le personnage principal, qu’il interprète. Graphiquement sidérant de par ses scènes de meurtres sans limites et de par le non sens premier de certaines situations, Jodo voit son métrage comme tellement exagéré en se sens que l’on en est obligé d’en rigoler. D’abord infâme meurtrier hors la loi, son personnage va connaître une renaissance divine délaissant alors le western absurde, prépondérant au premier acte, pour un film qui n’en à plus que l’aspect graphique mais pas la conception psychique.

Mêlant expressionnisme abstrait et ésotérisme, le poète et romancier fait de son cinéma un acte créatif au langage visuel, bouleversant les codes du film traditionnel comme l’avait jadis fait Buñuel, véritable icône du surréalisme et source d’inspiration du cinéaste. Jodo puise, depuis toujours comme le prouve le nom de son mouvement actionniste, dans les mythes et légendes afin d’explorer des thématiques profondément intimes. Ainsi, « El Topo » se définit comme un film aux allures mythopoétiques dans lequel les décors sont emplit de significations ancestrales (un constat qui sera encore plus marqué dans l’épopée « la montagne sacrée »). De son propre aveu, Jodorowsky est totalement obsédé par l’éveil spirituel et cette thématique centrale se révèlera également dans tous ses futurs métrages, orchestrant souvent des rôles à la contre-pensée et la démence de manière dithyrambique.

A la manière de Tod Browning, il est également fasciné par l’anomalie et la déformation humaine, comme le sentiment que la monstruosité est un des plus beaux côtés de la vie. Ainsi, « El Topo », lors du second acte, celui de la renaissance divine, va se charger de libérer une communauté de rebus enfouis dans les montagnes, référence directe à l’allégorie de la caverne de Platon. Délaissés par le dictat communautaire de la normalité, ils vont se lancer dans la désagrégation de cette société « parfaite » gangrénée par ses idéologies aux allures insalubres. Gros portrait métaphorique de l’opposition des exigences sociétaires et du mal être social (ici le rejet physique également), que l’on pourrait même ramenée à une critique ouverte du système cinématographique si tant est que le réalisateur aie voulu cela. Et c’est de ses systématiques interprétations non accréditée que « El Topo » absorbe le raisonnement populaire propre au cinéma pour le régurgiter en une expérience informelle à travers laquelle la multitude de références tant visuelles que dialoguées se révèle être impossible à énumérée sans omettre de détail.

Éternel touche à tout, le réalisateur chilien prend aussi le rôle de maitre musical tout le long du film. Épaulé par Nacho Mendez, la musique est une composante majeure de son métrage et se personnifie à travers la flûte d’El Topo, un peu de la même manière que l’obsessionnel harmonica de Charles Bronson dans « Il était une fois dans l’ouest » de Sergio Leone. Esthétiquement jouissif, musicalement envoutant et scénaristiquement profond, le cinéma de Jodorowsky est unique, est c’est parce qu’il est unique qu’il est à voir. « El Topo » est une expérience qui se vit.

Dr West
I am Legend - 1430 critiques
publié le 15/08/2010 - 20:16
8
 

Western bizarre

Un western vraiment étrange signé par Jodorowski tout aussi bizarre!!
Portrait de Dj10 Dj10
Newbie - 2 critiques
publié le 20/05/2009 - 17:32
10
 

Mon avis

Ah! El topo le premier midnight movies! que dire? il est génial...
Portrait de Dexter Dexter
Serial Killer - 475 critiques
publié le 03/06/2008 - 11:10
10
 

Réponse à single_dot

Je t'avouerais que sa critique ne m'étonne pas du tout, car c'est vrai qu'au premier visionnage , el topo peut paraitre naze comme film de far-west , la faute , surement à trop d'éléments bizarres auxquels un adepte de film de cow-boy étant habitué ne retrouvera pas dans el topo , ainsi que toutes les marques d'un véritable western (mon papa ne vénérant que les films de cow-boy m'a dit que el topo puait du fion, mais l'a trouvé fort sympa en gros il ne savait pas quoi pensée de ce film ) et moi aussi la premiere fois ! Mais c'est après coup et en y repensant que le film bizarrement , prend de la valeur et remonte dans l'estime du spectateur (en tout cas du mien). car beaucoup de gens font l'erreur de critiquer el topo , juste après un premier visionnage,(tout comme je l'ai fais ). Maintenant je dis qu'il faut au moins le voir deux fois , pour bien tout voir et comprendre .
Single_dot
Graine de psychopathe - 108 critiques
publié le 03/06/2008 - 09:54

Ne croyez pas tout ce qu'on vous dit

Bizarre cette critique de Max. Soit il s'attendait à voir un vrai western et dans ce cas pourquoi rechercher ça chez Jodorowsky? Ou bien il ne connait strictement rien aux thèmes et à la pensée du bonhomme et il brode dessus sans s'être un peu renseigné. Bref je trouve cette critique un brin naze, peut être une des plus mauvaises que j'aie lu ici. Pourquoi desecendre ce qu'on ne comprend pas plutot que chercher à se demander pourquoi?

Pour la peine je ressort mon humble avis concernant El topo qui ne doit en rien êre considéré comme un vrai western. C'est le propos d'un fan donc pas plus objectif.

Fable mystique à la sauce western, Leone sous mescaline, Freaks au pays de Trinita : comment définir autrement ce qu'est El Topo, parcours initiatique d'un caballero dans une terre qui pourrait être quelque part entre le Mexique et le Népal, si ces deux pays étaient voisins.

L'intrigue est plutôt complexe à narrer ici, alors pour faire plus simple, on peut juste dire que son héros se lance dans deux quêtes qui feront de lui un mystique accompli : affronter quatre maîtres pistoleros dans le désert et, passé le stade d'une première mort, creuser un tunnel pour permettre à une population d'être difformes rejetés par un village, de s'échapper de la montagne qui les emprisonne. Patelin lui même apparenté à une Sodome sud-américaine, où toutes les croix chétiennes sont remplacées par un œil rappelant le symbole maçonique.

Conte cruel à l'ambiance sonore trafiquée à l'extrême, parfois difficile à suivre à cause de scène manifestement manquantes (ou perdues), "El Topo" alligne pourtant des idées totalement atypiques et des délires qu'on ne trouve finalement que dans l'oeuvre écrite et dessinée de son réalisateur. Jodorowsky joue en particulier sur les symboles religieux et l'ambiguité des sexes (femmes à la voix d'homme ou l'inverse, moines chevauchés et fessés cul nul à l'aide de cactus, et j'en passe...).

On peut aussi souligner des plans en décors naturels et des visuels absolument magnifiques : un sens de la mise en scéne et du cadrage vraiment sompteux si on considère le peu de moyen dont devait disposer l'équipe.

A voir ne serait_ce qu'une fois pour expérimenter l'univers unique d'un grand conteur et d'un vrai philosophe

Portrait de Dexter Dexter
Serial Killer - 475 critiques
publié le 18/01/2008 - 15:00
10
 

Au dela du western

Un pur voyage vers la folie , c'est ce qui attend la personne qui visionnera el topo , on a l'impression que le realisateur a pris de l'extasie ' c'est a dire au plus le film avance et au plus sont extasie fait de l'effet et ses nous qui en sommes temoins au vu des images ,il faut voire comment un village extermine des gens deformés en leur tirans dessus (même les vieux si mette ! ) de voire aussi comment une partie de roulete russe part en sucette au sein même d'une eglise !! comme je le dit au debut ce film est un voyage au quel ont sort salement secouer , aucune frontiere , aucun interdit tous simplement psychedelique .
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