Beyond the Limits
Critiques spectateurs
Réalisateur: Olaf Ittenbach Avec Darren Shahlavi, Russell Friedenberg, Hank Stone, David Creedon, Joe CookInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 20/06/2008 - 18:40
Olaf , raconte moi 2 histoires
A l'instar de son deuxième long métrage The Burning Moon, le film nous proposera de suivre deux histoires différentes qui seront cette fois ci reliées par un fil conducteur. Dès la police d'écriture du générique repompé sur Diablo (l'occultement jouissif jeux vidéo de Blizzard) le ton est donné: satanisteries et déversement de gore aussi malsain que gratuit seront les leitmotivs de ce petit chef d'oeuvre pelliculaire...
Sur la première moitié du film, Ittenbach s'essaie aux histoires de gangster et force est de constater qu'il y réussi avec brio! Si la violence est ici très froide et a mille lieux de comédie bonne enfant comme Braindead, le premier segment de ce film n'en garde pas moins un rythme déjanté et explosif, n'hésitant pas à se finir dans un bain de sang devant un spectateur estomaqué. Le métrage laisse alors place à une seconde histoire qui cette fois ci se déroule au moyen-âge. Si ici la réalisation est irréprochable au niveau des costumes ou des décors, il faut cependant avouer que du côté des effets-spéciaux certains faux raccords trahissent beaucoup le fait que ce sont plus les mannequins en mousse que les acteurs qui dérouillent... De plus ce segment est plus faible scénaristiquement que le premier: pour l'histoire d'amour entre le héros et sa dulcinée certains clichés auraient pu nous être épargné! Mais que ceux qui me lise se rassurent, malgrès un scénario parfois un peu bancal cette seconde moitié du film ne sera pas avare en scènes gores bien crapsecs et fantaisistes, ce sera même un véritable festival!
Si Beyond The Limits est certes parfois un peu inégales, il n'en demeure pas moi LE grand film de Olaf Ittenbach qui ici s'en sort plus que honorablement. Aucun de ses métrages suivant n'arriveront à l'égaler, cependant à l'heure ou le maître du gore allemand à annoncé qu'il était en tournage sur un nouveau film,Legend of Hell, tout les regards sont désormais tourné vers celui-ci qui s'annonce ma foi très prometteur...
publié le 25/05/2008 - 15:30
Olaf redresse la barre
Le premier récit se révèle un puissant huis-clos doté d'une tension dramatique étonnante, d'acteurs convaincants et impliqués dans leur rôle – malgré un jeu extrêmement théâtral – et versant ostensiblement dans une violence trash proche de l'insoutenable: crâne fracassé à coups de marteau, explosion d'artère carotide au sabre, égorgement au fil métallique, trois headshots dont deux au fusil à pompe (ce dernier permettra par ailleurs de réduire une carcasse en bouillie comme bouquet final) et hachoir planté en pleine face pour citer les atrocités les plus marquantes de ce sketch, toutes filmées en gros plan dans des effets spéciaux d'un réalisme impressionnant.
La seconde histoire nous emmène en pleine époque médiévale où un prêtre catholique est torturé puis brûlé vif par un fou hérétique au pouvoir assisté d'un « élégant » psychopathe qui mutile, viole et assassine comme il respire. Après une séquence de massacre massive, à coups de hache plantée dans la tête, de décapitation, d'éventrations à l'épée et où même les gosses ne sont guère épargnés, ce deuxième segment s'avère un peu poussif et bavard malgré une très bonne reconstitution (décors et costumes parfaits), des comédiens dotés d'un certain professionnalisme et la présence – toute relative, cela dit – d'humour noir. La punition des Enfers réservée au monarque sadique et adepte de satanisme donne dans le gore numérique très graphique, tout en rappelant l'apothéose finale de The Burning Moon; hélas, alors que cette dernière marquait son empreinte parmi les moments gore les plus mythiques et jusqu'au-boutistes de l'histoire du cinéma, celle de Beyond the Limits, malgré son efficacité, ne dure que quelques secondes.
Au niveau de la mise en scène, le film s'en tire honorablement, en dépit d'une esthétique plus proche du téléfilm de luxe que de la véritable production grand écran, avec certains effets clipesques un peu datés et malvenus. Mais à l'aune des précédents métrages d'Ittenbach tournés au moyen d'un caméscope familial qui leur imposait un rendu visuel dégueulasse et parfaitement amateur, on nage ici dans le grand professionnalisme. Il en va de même pour l'interprétation, où enfin le choix des acteurs semble plus ou moins sérieux (plus de pote qui vient prêter main forte en s'improvisant comédien et de réciter son texte comme un manche devant la caméra).
À l'arrivée, Beyond the Limits atteint le niveau global d'une bonne petite série B, ce qui somme toute permet de faire d'autant mieux passer la pilule du gros gore qui tache et de l'ultra-violence maladive chers à Ittenbach. Le premier sketch tient carrément d'une certaine maestria lorsqu'il s'agit de mettre nos nerfs à vifs et d'en rajouter des couches dans la cruauté premier degré, tandis que le second se laisse regarder avant tout pour ses débordements graphiques. À voir assurément, mais à réserver à un public particulièrement averti.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Etonnant!
publié le 01/01/2007 - 00:00
Ultra Gore