Mother of Tears
Critiques spectateurs
Réalisateur: Dario Argento Avec Asia Argento, Cristian Solimeno, Moran Atias, Daria Nicolodi, Udo Kier, Valeria Cavalli, Coralina Cataldi-TassoniInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 15/03/2015 - 03:27
Mother of Tears
Mother of Tears n'est absolument pas mon genre de film, surtout que ce film a des relents de Giallo, genre que j'exècre (à quelques exceptions mais ça j'ai déjà dit) bref, ça traîne en longueur, ça donne l'impression d'être mou, long et fourre-tout, ce qui est fait pour faire peur n'effraie pas. Pour moi "Mother of machin chose" est une oeuvre non maîtrisée par son réalisateur, et malgré des qualités indéniable; effets gore sympa, cadrages de toutes beautés... du début à la fin la mayonnaise ne prend malheureusement pas, attention c'est pas mauvais !! ça ce regarde !! mais c'est pas le pied...
Encore une fois heureusement qu'Asia Argento était là, d'ailleurs c'est peut être grâce à elle que je ne me suis pas endormi, car sans elle, que reste-t-il au film sincèrement ? Pas grand chose pour pas dire rien..
publié le 27/08/2013 - 22:43
Indigeste
publié le 23/08/2013 - 18:46
Retour en Force
Comme beaucoup, j’aurais aimé revoir les délires picturaux rouges et bleus, mais il faut aussi comprendre que Dario a évolué depuis 1980. Et depuis, il a dû arrêter d’aller chercher l’inspiration de façon illicite… Bref, le résultat ne fait pas l'effet d'un bon cru qui aurait bien vieilli. Disons plutôt que c’est un Beaujolais nouveau.
Comme je l’avais expliqué dans mon avis sur Inferno, j’ai du mal à considérer que Mother of Tears est une conclusion aux deux grands films précédents sur les Trois Mères. A mon sens, c’est un mix entre une nouvelle idée d’Argento et le besoin de faire une suite commerciale, d’où les maigres rappels de couleurs et les références à d’anciens personnages.
L’histoire marque une nette différence avec les 2 anciens films. Elle est plus étoffée et elle contient plus de dialogues. Malheureusement, l’écriture n’étant pas le fort de Dario, et pas non plus celui de Jace Anderson et d'Adam Gierasch dont c’est pourtant le gagne-pain, tout est bancal et discutable. Ça se laisse suivre, mais il manque quelque chose. Par exemple, l’esprit apocalypse fonctionne correctement au départ, puis perd en crédibilité. La faute aux figurants qui font n’importe quoi et surtout à leur nombre restreint. Si le début se montre relativement énigmatique et entraînant, la suite s’essouffle vite pour finir sur une note de frustration. En effet, le dénouement est beaucoup trop simpliste et rapide. Nous n’avons ni le temps d’éprouver la peur de l’héroïne, ni celui de ressentir la puissance de la sorcière. Dommage.
Le résultat global semble brut. Suspiria et Inferno dissimulaient leurs faiblesses derrière le grand rideau du délire. Dans Mother Of Tears, il n’y en a plus. C’est plus naturaliste, donc moins envoutant. Ça me fait penser à une fièvre carabinée, un dimanche après-midi froid et pluvieux. Quelques trouvailles visuelles sont à noter, comme le superbe travelling lorsque Sarah rentre dans la 3ème demeure. Plutôt qu’un jeu de couleurs, le film semble jouer sur le clair et l’obscure. C’est un choix artistique qui se respecte.
Côté horreur, je ne sais pas si les scènes gore cherchent à satisfaire les fans où à cacher les défauts de l’histoire, mais c’est bien dégueulasse. C’est même malsain et jouissif. Par contre, voir Dario se satisfaire à étrangler ou à découper avec ses propres mains dans le making of, ça laisse songeur…
J’aime beaucoup Asia Argento. Je la trouve sexy, rebelle et plutôt bonne actrice. Mais dans ce film, même si elle dévoile sa généreuse poitrine, la fille du réalisateur m’a semblé désincarnée et fatiguée. On dirait que le rôle de Sarah ne l’enchante pas mais qu’elle se force à le jouer pour être agréable à son géniteur. C’est assez décevant. Par exemple, elle est tout à fait nulle lorsqu’elle redevient visible dans la bibliothèque et qu’elle hurle « What ? »
Aux côtés d’Asia, c’est relativement correct. Le fait que les italiens jouent en anglais n’aide pas beaucoup, mais les gentils s’en sortent plutôt bien. Tous ? Non ! C’est Daria Nicolodi qui fait les frais d’effets spéciaux au rabais. Pour une fois que l’(ex) famille Argento est réunie à l’écran, la mère se retrouve à jouer les fantômes Jedi. L’idée n’est pas mauvaise, mais les intégrations ont dû être faites par un stagiaire geek puceau mal payé et handicapé des deux mains.
Les méchants sont assez rudimentaires. J’entends par là que la dernière mère a autant d’épaisseur psychologique que ce qu’elle a sur le dos. Sa plastique est jolie, d’accord. Mais à quel moment semble-t-elle inquiétante ou machiavélique ? Pendant le final, on se croirait à un Salon de l’Erotisme (à cela près que personne ne film avec son portable). Quant à ses sbires, on passe des jeunes filles en chaleur mal maquillées aux chauves cheloux stupides, sans oublier le singe… Bref. Les méchants ont un pied profondément ancré dans le ridicule, ce qui n’aide toujours pas le film à sortir la tête de l’eau.
L’univers musical est correct. Il maintient un suspens assez efficace par moments, provocants même des sursauts sympathiques. Malheureusement, ça sent un peu trop la resucée sur certains morceaux.
Au final, Mother of Tears rate sa cible. Ce n'est pas le retour en force tant espéré. Il n’est ni un bon Dario Argento ni une bonne conclusion à la Trilogie des Trois Mères. Pourtant, on sent une volonté de bien faire tout au long du métrage. Mais les défauts sont malheureusement trop visibles, le manque de budget est criant et l’ensemble ne trouve pas la crédibilité nécessaire pour satisfaire les amateurs du maître de l’horreur. Toutefois, en prenant du recul par rapport à tout ça et en regardant le film comme s’il était indépendant, on passe un moment globalement agréable.
publié le 02/06/2012 - 07:33
Pourquoi, Dario, pourquoi???
publié le 23/01/2012 - 18:13
La mère du bois de boulogne
La mère des larmes, mais qu'est ce que c'est que cette pouf !? Et ses disciples encore pire (les sorcières arrivant à l'aéroport on dirait des pucelles surexcité d'aller au concert de Justin Bieber !) Et pour finir même la version française boycotte le film au point de bâcler le doublage (aucune énergie et implication) ! Et cerise sur le gâteau Argento nous offre une héroïne devenant invisible tout en restant visible !!!
Quelque meurtres assez sauvage et bien fichu pourront maintenir l'intérêt du spectateur, dommage pourtant ça partait bien, mais je me répète Mothers of Tears arrive bien trop tard pour la conclusion de cette trilogie qui, on se le demande, méritait-elle une conclusion ?
publié le 04/02/2011 - 13:51
Grosse déception
publié le 27/11/2010 - 18:30
Mon avis
publié le 02/11/2010 - 17:33
Sainte mère
publié le 07/10/2010 - 22:16
Mon avis
publié le 01/11/2009 - 13:46
Mon avis
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