Le Sixième Sens
Critiques spectateurs
Réalisateur: Michael Mann Avec William L. Petersen, Kim Greist, Joan Allen, Brian Cox, Dennis FarinaInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 09/07/2014 - 21:36
Natural Full Moon Killer
Très différente des suites et remakes, cette première adaptation du roman Dragon Rouge mérite d'être plus connue.
Une musique noire et un rythme plutôt lent créés l'ambiance adéquat au propos. Fort et prenant, si simple et subtile dans sa réalisation. Il faut dire bien sûr que l'histoire de l'auteur y fait beaucoup. Les scènes avec l'aveugle et le tueur sont particulièrement intéressantes. Puis la lancinante histoire se conclue sur une fin qui a du punch. Et ça fonctionne.
A découvrir absolument !
publié le 06/08/2013 - 00:42
Manhunter
Une seconde adaptation du roman "Dragon rouge" sortira en 2002, cette version est l'adaptation de la réédition du roman de Thomas Harris accompagné d'un "Prologue" qui fera naître la relation entre Will Graham et le cannibal, (voilà qui explique la première scène de "Dragon rouge" absente dans Manhunter...).
Mis à part le début et la fin (à chier, faut être honnête car fort mal torché comparé au reste du film!) il n'y a pas énormément de différence au scénario, j'ai parfois eu l'impression de voir du copier/coller, ce qui change c'est surtout l'ambiance froide qui s'y dégage, "Manhunter" est un film plus sombre et glauque, la relation entre Will Graham et le tueur est bien mise en avant alors quel est presque inexistante avec Hannibal, tout l'inverse de "Dragon Rouge", ici Lecter ne fait pas peur une seul seconde et n'inquiète jamais... Pour avoir vu les deux versions, je préfère largement "Dragon rouge" à "Manhunter", beaucoup plus efficace, mais il reste un très bon thriller.
Après avoir vu tout les films, je pense préférable de commencer soit par le silence des agneaux, soit par Dragon rouge pour ensuite enchaîner sur hannibal (ou pas) et regarder ce Manhunter à la fin car il me semble un peu difficile de rentrer dans l'univers de ce film sans avoir quelques éléments du silence des agneaux alors qu'au contraire, commencer par Dragon Rouge ne posera aucun problème.
publié le 06/04/2008 - 15:35
Mann Hunter
publié le 01/01/2007 - 00:00
Un solide thriller eighties
Le récit démarre sur les chapeaux de roue et captive d'emblée via une enquête crédible et habilement narrée. On pourrait rapprocher cette dernière d'un épisode des Experts — la mise en scène videoclip-like et redondante en moins —, ce qui n'a rien de péjoratif en soi. Pourtant, lors de cette première moitié, Mann ne cherche pas à développer une tension dramatique particulière et se focalise sur l'aspect purement policier de l'intrigue, chose qui pourra rebuter certains spectateurs. De même, le fait que l'identité et le physique de l'assassin soient révélés après cinquante minutes de bobine déroge aux codes habituels du genre. Le Sixième Sens bénéficie par ailleurs d'une interprétation haut de gamme, d'un Brian Cox aussi hallucinant qu'Anthony Hopkins dans le rôle d'Hannibal Lecter (le personnage est en l'occurrence crédité sous le nom de Lektor) à un colossal Tom Noonan, impeccable dans la peau de ce tueur en série maniaque et balafré agissant à chaque pleine lune, en passant par un Dennis Farina toujours savoureux en second couteau. Seul William Petersen et sa prestation quelque peu pâlichonne de flic tourmenté semblent un tantinet en deçà du reste des protagonistes. La réalisation de Michael Mann fait — une fois n'est pas coutume — des étincelles. Alternances de plans rigoureux et de cadres délibérément instables, impressionnante maîtrise du format scope, élégance extrême de la photographie et des couleurs (magnifiques filtres bleus lors de certains plans nocturnes), difficile d'émettre la moindre réserve face à une esthétique aussi aboutie. Là où le bât blesse, c’est dans la structure narrative du film. Suite à une première partie effectivement prenante, Le Sixième Sens délaisse le déroulement de l'enquête afin de s'attarder sur les manies du serial killer, celui-ci trouvant en une jeune femme aveugle sa future nouvelle victime. En dépit du jeu convaincant de Noonan, les scènes s’étirent en longueur et finissent par susciter quelque ennui. L'œuvre regagnera toutefois le haut du panier à l'apparition d'un dénouement extrêmement bien huilé, où suspense puis gunfights explosifs donnent le ton. Souvent à la remorque de la mode en ce qui concerne la bande-son de ses films, Mann fait ici appel à Michel Rubini, lequel compose des thèmes de musique électronique typiquement eighties, complétés par une ou deux chansons new-wave additionnelles sensiblement datées, mais non sans charme.
Nonobstant une seconde moitié un rien décevante, Le Sixième Sens se situe dans la catégorie des meilleurs thrillers de sa génération. Un scénario, des acteurs et une mise en scène au diapason pour un éminent film de genre à défaut d'un Mann réellement majeur. Notons que Brett Ratner renouera avec le roman — désormais éponyme — de Thomas Harris en signant une œuvre de nettement moins bonne mémoire.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Mon Avis
publié le 01/01/2007 - 00:00
Pas accroché !