Le Grand Silence
Critiques spectateurs
Réalisateur: Sergio Corbucci Avec Jean-Louis Trintignant, Klaus Kinski, Frank Wolff, Luigi Pistilli, Vonetta McGeeInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
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publié le 28/08/2012 - 20:38
Western crépusculaire
publié le 13/08/2012 - 23:02
Un rôle silencieux
publié le 29/03/2011 - 21:48
Chef d'oeuvre ultime
publié le 01/01/2007 - 00:00
Westen sous la neige
publié le 01/01/2007 - 00:00
Grosse claque dans les dents
Porté par l’énorme bande son d’Ennio Morricone, trois acteurs géniaux se partagent l’affiche. Le nouveau Sheriff, naïf, colérique, ridicule et un peu stupide sur les bords parfaitement interprété par Frank Wolff (« il était une fois dans l’ouest » de Sergio Leone). Silence, tueur à gage muet à la technique rapide et parfaite consistant à ne jamais dégainer le premier mais a toujours tiré le premier est remarquablement interprété par Jean Louis Trintignant. Petite anecdote, à l’origine, c’est Franco Nero (« Django » de Sergio Corbucci, « Keoma » d’ Enzo G. Castellari) qui devait jouer Silence mais pour des raisons professionnelles, il n’a put se libérer. Trintignant a ainsi put montrer tout son talent. Le troisième et dernier n’est autre que Tigrero interpréter par un habitué du western, le grand Klaus Kinski (« Et pour quelques dollars de plus » De Sergio Leone, « Mon nom est Shangaï Joe » de Mario Caiano, « El Chuncho » de Damiano Damiani par exemple). Tigrero est un chasseur de prime astucieux qui agit toujours selon la loi et à la manière très expéditive. En effet, nul besoin de ramener un hors la loi vivant lorsque l’on peut empocher la prime qu’il soit mort ou vif. Kinski est le personnage le plus charismatique du film. Difficile de savoir qui en est vraiment le personnage principal. Dans un premier temps, on pense au bon Silence mais celui-ci se révèlera en fait assez absent du film, ses apparitions étant souvent motif à scène d’actions. Tigrero prendra alors la place principale après que Silence l’ait provoqué et que les deux personnages se soit combattu à la main. On notera aussi un certains nombre de gueules sympathiques (le juge de paix de Snow-Hill, le chasseur de prime qui accompagne Tigrero au début du film) et d’autres que l’on commence à connaître fort bien (Mario Brega, encore un autre habitué Leonien par exemple).
La fin ultra pessimiste du film, s’achevant sur une victoire éclatante du mauvais mais finalement du plus apte à survivre dans ses conditions chaotiques, le remarquable Tigrero, est tout simplement la fin la plus sombre qui aie été jamais réaliser pour un Western spaghetti.
publié le 01/01/2007 - 00:00
Violent et genial