Patrick

Fleuron du cinéma d'exploitation australien, le film de Richard Franklin adopte une approche narrative insidieuse et perverse agrippant immédiatement la rétine. Pas de doute, le regard statique et diabolique de Patrick vous hantera longtemps après le visionnage.

Et moi j'attends un oreiller ! Que s'est-il passé à Avoriaz ? On ne le saura sans doute jamais ... toutefois, je vais devoir me faire le Robin des bois des films fantastiques et réactualiser cette merde ... pardon ce film ... tout d'abord, le personnage principal est risible en diable ... jugez plutôt de ce pauvre Patrick qui crache tout seul, fait des bonds débiles dans son lit, pète avec ses lèvres pour répondre oui ou non, ordonne à une machine à écrire (hoooouuuuuu que j'ai peur) ... ensuite tous les autres personnages de second rang sont fous ou en passe de l'être ... du médecin qui électrocute son patient à l'infirmière en chef qui garde tout le temps ses habits de travail et s'excite en parlant de scathologie, de pédophilie, de lesbiennes etc etc ... on nage dans les eaux de la médiocrité jusqu'à ce que notre héroïne (pauvre connasse sans cervelle) soit obligée de faire des branlettes à ce foutu Patrick ... et lui ne réagit pas ... jugez encore du patient d'à côtyé qui surgit quand on ne le veut pas et qui se pisse dessus tout le temps ... ce film c'est gériatrik park !!!!! Quant au scénario, il faut avouer qu'en la matière, la Grande Menace est vachement plus plausible et excitante ... ici, on sombre dès le début dans une somnolence de bas niveau, le tout éminamment endurci par une musique omni-présente et d'une rara intensité rageuse (même quand la fille dort ... la musique est tout ce qui reste pour sauver le spectateur de l'ennui ou du suicide !!!) ... vous l'aurez compris et je n'aurai pas besoin comme Patrick de m'étendre là-dessus ... ce film, c'est donc bien d'la merde !!!!!

Un homme dans le coma s'éprend de son infirmière et fait des ravages par la pensée... L'idée de départ pouvait donner quelque chose de bien oppressant mais force est de constater que ce film australien fait daté. La mise en scène trop classique et le manque d'inventivité du script plombent tout. Et petite devinette, qu'est-ce qui est pire qu'un film d'épouvante qui ne fait pas peur ? Réponse : un film d'épouvante qui fait sourire involontairement. Et j'avoue avoir sourit à plusieurs reprises (le mec qui saute de son lit !). Un film à oublier (mais que lui a trouvé Avoriaz ?).