Nowhere

Wow, un véritable ovni cinématogrphique en grande puissance. Le style David Lynch sous acide et LSD. Un magnifique délire pitoresque. Une photographie trash inventive et démesurée. Et que dire de la toute fin qui reste dans les mémoires tant elle est incongrue et bizarre a souhait. Il faut le voir pour le croire. Malheureusement, se film par son originalité à été du même coup son malheur, car il semble être un véritable oublié chez la famille des chefs d'oeuvres trash fin 90. Party, drogue, sexe, bizarreries et violence, tout les incrédients sont là pour captivées notre attentions jusqu'a la toute fin. À voir absolument, car ça fait du bien de voir du renouveau surtout c'est temps-ci. Fait intéressant le long métrage est remplie de faux raccords et d'élipses qui déstabilise volontairement les spectateurs (comme si ceux-ci étaient sous l'effet de la drogue).

Comme le dirait Laurent Gera, cet acteur, quel beau zob! Et c'est un peu ce que je pense de James Duval ... parce qu'à part ça ... on ne peut pas dire qu'il joue terriblement bien ... par contre, chaque fois que je vois son visage d'ado ingrat et complexé, je me fends d'un rire dément avant d'apercevoir d'autres parties charnues de son anatomie, ce qui me fait, bien sur, moins rire ... comme dans tous les films d'Araki, donc, ça baise, ça se déssape rapidement et ça n'a, excusez-moi du peu, ni queue (quoique ...), ni tête! Malgré tout, j'ai suivi avec un certain amusement, sans doute du au nombre de Leffe radieuse ingurgitées avant, cette histoire fantastico-hété-homo-débilo-manie (comme l'aurait dit Maître Sardou) ... M'enfin, la finale , c'est quand même un grand moment de connerie qu'on la prenne par devant ou par derrière!