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Les dossiers de l'impossible Dernières critiques spectateurs
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Goodnight Mommy
Récit glaçant venu tout droit d'Autriche, Goodnight Mommy a fait le tour des festivals en 2015 pour vite devenir la nouvelle petite bombe en termes d'horreur familiale. Le couple Severin Fiala/Veronika Franz livre ici un éprouvant huis clos paranoïaque qui rappelle avec bonheur le superbe L’Autre de Robert Mulligan. Un premier essai prometteur qui se confirmera lors de leur second long-métrage, l'excellent The Lodge.
Publié le 21 Mai 2024
Zombeavers
Film gore à l'humour 3ème degré qui vole au ras des pâquerettes mais amuse.
Une sorte de parodie 'avec quelques refs) aux effets spéciaux à 3 sous et aux personnages caricaturaux et grotesques. C'est complètement couillon mais ça se laisse regarder, comme ça ne dure pas longtemps...
Publié le 20 Mai 2024
Soeurs de sang
Un an avant Phantom of the Paradise, De Palma signait ce film d'horreur psychologique dont les thématiques et les ambitieux gestes visuels annonçaient l'immense carrière à venir. Cauchemar hitchcockien nous entrainant dans un dédale de violences, d'hallucinations, de voyeurisme et de faux semblants, Sisters et sa sublime aura noire obsèdent, perturbent et hantent l'esprit.
Partant du postulat du "Fenêtre sur cour" de Sir Alfred, Brian de Palma joue diaboliquement avec nos nerfs dans une terrifiante histoire de gémellité qui, trente ans plus tard, n'a rien perdu de son pouvoir horrifique.
Publié le 20 Mai 2024
Danse Macabre
Un journaliste parie qu'il pourra passer une nuit dans un château hanté. Point de fantômes, ce sont des zombies qu'il va affronter. Gravement flippant, avec l'incroyable Barbara Steele, grande prêtresse du B movie horrifique. Entrez dans la danse !
Publié le 20 Mai 2024
Possessor
Après un Antiviral très (trop ?) proche du cinéma de son père David, Brandon Cronenberg déploie ici avec grâce et crasse ses grandes ailes noires. S'il reste bien ancré dans le body horror et évoque fortement eXistenZ par son scénario et la présence de Jennifer Jason Leigh, Possessor bat bel et bien de son propre cœur malade, celui-là même qui anime cette fascinante et traumatisante histoire dystopique de "body swap" d'une violence et d'un nihilisme rares.
Clin D'œil :
Récompenses
Grand Prix - Gérardmer 2021
Publié le 20 Mai 2024
Kwaidan
Après l'immense Harakiri, Masaki Kobayashi s'attèle à ce projet fou regroupant quatre fables sombres et oniriques, quatre histoires de fantômes entièrement tournées en studio, sublimées par des décors majestueux et surréalistes et, plus globalement, une direction artistique d'un autre monde. Un chef d'œuvre mêlant l'épique à l'intime, capable par sa prose envolée et son artisanat intemporel, d'éveiller tous les sens du spectateur, ébahi.
Clin D'œil :
Récompenses
Prix du Jury - Festival de Cannes 1965
Publié le 20 Mai 2024
Cursed
Pas cursed dans le bon sens du terme, la production fut un calvaire. Honnêtement, ce n'est pas un très bon film, la CGI est pété, les acteurs sont à l'ouest, la réalisation à du mal à suivre, l'histoire est inintéressante. On ressent vraiment la patte Craven dans la réalisation, peut être même un peu trop, j'avais l'impression de voir Scream par moment.
Publié le 17 Mai 2024
Les Morts-Vivants
J'ai peut être pas assez de recule avec des films aussi vieux...Mais j'ai eu pas mal de mal à cerner ce film qui est, il faut reconnaitre, assez long. Je l'ai regardé quelque jour après avoir vu La fiancée de Frankenstein et on sent une réel différence (surement à cause du budget). Mais Ce film ne m'attire pas plus de sympathie que ça, je trouve la réalisation assez paresseuse avec quelque bon passage mais sans plus, une histoire à mourir debout. Seul Bela Lugosi sort du lot même s'il reste très "méchant". Bref un must à regarder pour ceux qui s'intéressent à l'histoire du zombie et du mort-vivant (la raison de ma présence ici) mais ce n'est pas un film des plus remarquable.
Publié le 17 Mai 2024
Madame Web
Sony a laissé leur projet à une réalisatrice qui n’a principalement que des épisodes de séries télévisées dans son CV notamment des épisodes de Jessica Jones. Et ça se voit avec un rythme incroyablement lent, des plans à rallonge et des scènes d'action peu nombreuses et terriblement mal filmées. Le montage est catastrophique, soit trop long et ça ne montre rien, soit trop de cut et d’enchaînements et on ne voit rien.
Les personnages ne racontent presque rien. Quand ils racontent quelque chose, ça sert juste à créer un semblant de liens entre eux et non à faire avancer l’histoire. Le scénario est amputé d’un crucial manque de danger. Le méchant est ridicule, n'apparaissant à aucun moment comme intelligent ou doué d’une force surhumaine. Lorsque ses actes ont enfin un impact, tout est contrecarré très rapidement et tous les dégâts se voient effacés.
Parlons de Dakota Johnson qui semble perdue pendant deux heures de film où le spectateur se demandera si elle a éteint son four. Les seuls personnages qui ont à peu près réussi à me faire tenir les deux heures, sont les trois adolescentes qui rattrapent en partie le jeu lamentable de Johnson.
Mentions spéciales à la musique qui est inexistante et à la grosse collaboration avec la marque Pepsi qui apparaîtra pendant tout le film. On peut comparer le film à un très mauvais téléfilm visible l’après-midi sur les chaînes TNT, même le doublage français a beaucoup de mal à rattraper les performances d’acteurs.
Publié le 17 Mai 2024
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Un film parfois prévisible, mais qui fait preuve d'une belle maîtrise formelle. Entre inspiration lovecraftienne et drame social, un cocktail original.