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S.O.S. Fantômes: La Menace de Glace

S.O.S. Fantômes: La Menace de Glace

Bien loin de la mauvaise représentation du film d’aventure pour enfant, S.O.S Fantômes - La menace de glace est indéniablement une suite satisfaisante remplie de style et d’une belle envie d’étendre un univers déjà bien connu du public, mais qui reste étonnamment mystérieux.

Dans sa majorité, le film est plutôt bon que ce soient les effets, les acteurs, les décors, la réalisation qui fait très années 80. Malgré tout, on a un scénario qui reste très simpliste amenant une touche de frustration en raison de long passages pas tous important.

On regrettera également une musique entraînante, mais peu présente, un scénario qui peine à avancer et un antagoniste qui se fait longuement attendre pour trop peu d’apparition et d’impact sur l’univers des héros.

Publié le 17 Mai 2024

La Demoiselle et le Dragon

La Demoiselle et le Dragon

La princesse et le Dragon montre un scénario qui aurait pu être d’une originalité fracassante mais qui tombe vite dans cliché à cause de ses personnages peu émotifs et démunis de logique qui ne nous portent nuls parts. Heureusement c’est notre personnage principal, Élodie, interprétée par Millie Bobby Brown, qui s’en sort le mieux mais dont la vie est vaguement mise en danger par la nécessité de créer des péripéties trop fortes pour un scénario qui sauve son personnage de manière beaucoup trop simple.

On sent un lore développé mais non réfléchi, remplit d'idées mais jamais poussées ou alors maladroitement mises en avant. On remarque une envie de bien faire que ce soit dans la réalisation et dans les effets spéciaux, tantôt inventifs et tantôt décevants. On note un effort sur les décors, un dragon plutôt convaincant avec une vengeance justifiée. Cependant, le scénario se perd avec une héroïne surprotégée, qui est à la fois naïve et rusée.

Malgré tout, ça reste un film sympathique dans son ensemble, on regrette vraiment son histoire intrigante mais très mal écrite.

Publié le 17 Mai 2024

Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire

Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire

Vraisemblablement un des pires films du MonsterVerse. Au cours des longues années d'existence des films de Kaiju, l’un des points sensibles qui rendait ces films visuellement plus intéressants que les autres étaient l’échelle de grandeurs des monstres et cette sensation de distance entre les personnages humains et ces créatures gigantesques. Ce film oublie la règle pour mettre son spectateur à la même échelle ruinant toute sensation. La Terre-creuse appartient certes à des monstres, mais est-ce une raison pour qu’ils apparaissent comme de simples personnages plutôt que des titans ?

Le film préfère embrasser les points faibles du film précédent et les mettre en avant. Les humains restent inintéressants, mais on leur accorde un temps suffisant pour les rendre présents et leur donner un semblant d’importance. Leur développement psychologique et leur but, n’atteignent finalement aucune ligne d'arrivée, ils ne sont ici qu’en tant qu’excuse pour faire avancer le scénario et créer des pauses entre les combats.

Des scènes d’actions bien moins jolies et travaillées en termes d’animation, orchestrées aléatoirement tel que même la musique n'arrive pas à rendre épique... Faut dire qu’elle n'essaye pas d’y mettre du sien non plus à vrai dire. Adam Wingard ferait mieux de retourner faire de l’horreur, domaine dans lequel je le trouve convainquant, plutôt que de ruiner et de nous refaire une ère de Godzilla ridicule que personne ne voulait revoir. Oui, celle où il fait des salto arrière et des danses de victoires.

Publié le 17 Mai 2024

Puppet Master

Puppet Master

Un film bien sympathique qui souffre d'un rythme assez ambigüe avec un deuxième acte qui m'a fait tomber du nez. On sent une envie de nous raconter une histoire proprement remplie de personnages originaux (ou pas) le tout dans un récit bien étrange qui semble sortir d'on ne sait où mais qui fonctionne malgré tout. On penchera notre œil sur la dégueulasserie de certaines Fatalities (permettez moi de reprendre ça) bien tournées avec une qualité artistique sur les poupées qu'on ne remettra pas en question.

Publié le 17 Mai 2024

The Boy

The Boy

Un titre ma foi très intéressant. IL est vrai que son exécution se fait attendre surtout pour la fin qui est inattendue. Le film reste correct sans faire trop d'originalité dans sa mise en scène mais sans faire de fausses notes non plus. L'histoire est intéressante à suivre, les personnages ont un minimum à proposer pour qu'on veuille les suivre. Bref un bon (très bon ?) moment passé devant ce film.

Publié le 17 Mai 2024

Dog Soldiers

Dog Soldiers

par Blockhead

Conçu dans un paysage culturel anglais portant encore les stigmates de la mort de la Hammer et du scandale des video nasties, et donc peu enclin à l'horreur, Dog Soldiers aura mis six ans à sortir de son trou. Une gestation compliquée qui aboutira en un début de carrière fracassant pout le réalisateur de The Descent, qui accouche ici d'un explosif mélange d'Evil Dead et de Predator boosté à la testostérone. Griffes dehors et crocs acérés, Dog Soldiers défouraille à tout-va et prend aux tripes tout en nous payant une bonne tranche de rigolade.

Publié le 16 Mai 2024

Le Dernier Voyage Du Demeter

Le Dernier Voyage Du Demeter

par Hades

Je partais assez sceptique sur le film, l'apparence de Dracula me faisant plus penser à un Nosfetaru, ce qui s'écarter de l'image du vampire séducteur. De plus, étirer ainsi un aspect du récit du monstre me paraissait fort peu convaincant. Mon scepticisme de base s'en est retrouvé conforter.

Ce film s'inscrit donc dans la lignée des films de Dracula, celui-ci est néanmoins ici plus une créature hybride au comportement primitif, du moins en apparence, qu'une entité charismatique aux traits humains. De fait, ça ne colle pas au récit originel et rend d'autant plus vague les vrais intentions de celui-ci quand à sa volonté de se déplacer à Londres.

Le film s'offre une pseudo complexité progressiste avec le personnage de Clémens, mal introduit et qui ne prend de réel sens qu'à mi-parcours. Le racisme est ainsi très mal abordé, ce qui n'aide pas à ma compréhension du personnage et de son vécu. De plus, le récit se centralise énormément trop sur lui, ce qui fait perdre beaucoup en suspense sur la fin du film, les autres personnages demeurant finalement assez secondaires, hormis dans une moindre mesure le capitaine Eliot et Anna.

Question timming de groupe ça laisse aussi beaucoup à désirer, notamment pour le cas du gamin Toby qui est laissé libre de ses mouvements sur le bateau après la découverte de la menace, c'est absurde et prétexte à un drame qui relève de la facilité scénaristique. Ça voulait être vu comme une grande scène dramatique, moi j'y ai surtout observé une grande maladresse.

Le seul côté vraiment attrayant est que ça se passe sur un bateau, coupé de tout, qui devient le territoire de chasse d'un Dracula dont l'évolution morphologique à chaque victime se fait de plus en plus ressentir, ce qui ajoute une petite montée de tensions de par l'isolement et le désespoir progressif des protagonistes d'un coté et la montée en force de Dracula de l'autre.

Récit beaucoup trop prévisible et maladroit, une dynamique de groupe assez bâclée et un Dracula beaucoup trop aux antipodes de ce qu'il est sensé incarné. Reste une histoire sympathique sans plus à suivre avec quelques scènes marquantes tout de même mais bien loin de ce qu'on peut attendre du mythe Dracula. Un pari manqué, selon moi, au vu du potentiel du matériel source.

Publié le 10 Mai 2024

S.O.S. Fantômes: La Menace de Glace

S.O.S. Fantômes: La Menace de Glace

par Hades

Un nouveau SOS Fantômes en continuité avec ce qui avait été amorcé dans "SOS Fantômes L'Héritage ", on retrouve la famille Spengler au complet, ainsi que tous les nouveaux protagonistes de l'opus précèdent, à compter également l'ancienne équipe.

La thématique principale du film est la famille, déjà présent dans l'opus précèdent. Ici, cela prend plusieurs formes mais le message est là, surtout via les personnages de Nadeem dans son héritage familial, et Phoebe dans ses difficultés relationnelles avec les siens.

En parlant de Phoebe, je trouve que l'histoire est beaucoup trop axé sur elle, mettant de facto les autres membres de l'équipe en retrait et réduisant la dynamique de groupe.

On se retrouve ici avec un nouvel antagoniste dont l'arme principal est le froid. Une manière plutôt original d'apporter du nouveau à la saga. Le côté froid apocalyptique fonctionne plutôt bien, donnant une note sombre au film contrastant avec son humour.

Je trouve Bill Murray un peu en retrait par rapport à ses emblématiques collègues qui eux sont beaucoup plus au centre de l'histoire, surtout Dan Akroyd.

Les monstres et fantômes sont plutôt réussis, l'esthétique du grand antagoniste vaut vraiment le coup d'oeil.

Par contre, on retrouve le côté répétitif du maire qui cherche à tout prix à nuire à l'équipe, question originalité il y aurai pu avoir mieux.

Un bon divertissement qui apporte son lot d'humour, de fantastique et d'aventure mais qui souffre d'un manque de dynamisme pour la nouvelle génération, Phoebe étant le personnage phare occultant de passage quelque peu les autres. Par contre, toujours un plaisir de revoir l'ancienne équipe. Ça reste globalement prometteur et donne de bonnes perspective pour la saga.

Publié le 4 Mai 2024

Le Secret de la Planète des Singes

Le Secret de la Planète des Singes

par Hades

Suite directe au premier film, on retrouve ainsi plusieurs personnages du premier film comme le couple Zira/Cornelius, ainsi que l'intraitable Zaius, qui pourtant ici arrive à être plus sympathique, ou Taylor, toujours interprèter par Charlton Heston, et Nova.

Par contre, Taylor n'est plus le personnage central à l'histoire vu que le récit va se focaliser sur l'astronaute Brent, venu pour secourir Taylor. Ce qui créer un effet un peu répétitif avec les évènements du premier film dans l'introduction de ce nouveau personnage.

Un point particulièrement intéressant mit en avant dans le film est la suprématie des gorilles dans cette société simiesque. Dans l'opus précédent, on présentait les gorilles avant tout comme des bourreaux ou exécuteurs en tant qu'incarnation brute de la force millitaire, les orangs outangs y faisant figures d'autorités. Ici, avec notamment l'introduction du général Ursus, on perçoit qui détient vraiment l'autorité, assez notable dans les conversations du général avec un Zaius pour le moins soumis. D'ailleurs, comme je l'avais dit avant, Zaius apparaît ici plus sympathique dans le sens qu'il se montre plus tempéré et conciliable que Ursus, empêchant par exemple celui-ci de commettre un massacre lors d'une manifestation de jeunes Chimpanzés, ce qui ne l'empêche pas de rester intraitable vis à vis des humain.

Autre point important, la présence d'humains mutants télépathes vivant en autarcie dans la zone interdite. Ils sont le reflet d'une modernité corrompue maudite par la science, leur vénération d'une bombe atomique en est un parfait exemple. Tout aussi détestable que les singes dans leurs méthodes, ils rappellent que ce récit est bien loin de toute forme de manichéisme et préfigure la fin apocalyptique du film.

Car, oui, si la fin de l'opus précédent était assez pessimiste, celle-ci est d'un cran bien au dessus. A ce titre, je trouve le geste de Taylor assez injuste vis à vis de Zira et Cornelius qui l'avaient aidé, heureusement que la suite,"Les évadés de la planète des singes", corrigera cet aspect.

Pour le personnage de Brent, c'est pour moi un sous-Taylor, un homme d'action avant tout. Il reste néanmoins un personnage intéressant en tant que témoin de la décadence de son propre monde.

Une suite intéressante et à la fin nihiliste choquante. Cela dit, on est pas au niveau de réflexion du premier film, ce qui fait que pour moi ce nouvel opus reste d'une qualité moindre.

Publié le 4 Mai 2024

La Planète des Singes

La Planète des Singes

par Hades

Film adapté d'après le roman homonyme de Pierre Boulle. Pour avoir lu le livre, je peux dire que le film se détache partiellement de sa trame et je peux en comprendre le pourquoi dans le sens que l'enjeu de cette adaptation était d'avoir un rendu plus spectaculaire.  

On retrouve donc ici un Charlton Heston dans la peau du capitaine George Taylor, homme à la personnalité cynique et bien loin de l'image du patriote américain.  C'est  par lui qu'on commence cette exploration d'une planète inconnu qui va prendre très vite des allures de purgatoire pour l'homme.  

Car oui ici les valeurs de la civilisation et notre rapport à la chaîne alimentaire sont pour ainsi dire inversé, l'homme étant un être primitif sans parole asservi par un peuple de singe pouvant parler et vivant dans une société structuré.  On peut être d'emblée choqué par la cruauté des gorilles qui se livre à des chasses contre l'homme, ou le calcul froid des Orangs outans qui n'hésitent pas à lobotomiser un homme pour préserver des secrets. 

Taylor apparaît dans ce monde comme l'anomalie, l'homme à abattre. Sa rencontre avec Zira et Cornelius, des chimpanzés savants, montrent une autre facette de ce peuple, plus progressistes mais minoritaires. 

C'est un des aspects du film, et du roman, les plus intéressants: on a un peuple de singe divisé en trois castes avec les gorilles pour le millitaire, les Orangs outans pour les questions théologiques et les chimpanzés qui incarnent la science pure. Il est intéressant de voir se confronter les Orangs outans, représenter principalement par Zaius, qui font ici figure de dogme et les chimpanzés, Cornelius et Zira, qui sont dans la recherche de la vérité. 

Finalement, le conflit de fin apparaît à cet égard intéressant sur le plan humaniste mais questionne aussi le besoin du secret et des dangers de la science. Ce qui donne lieu à une fin emblématique qui remet en question toutes nos certitudes de base.

Charlton Heston nous livre une performance exceptionnelle, l'actrice qui incarne Nova n'est pas en reste non plus dans ce rôle de femme primitive qui s'éveille progressivement à la connaissance via sa relation avec Taylor. Que dire du personnage de Zira qui est l'image même d'un féminisme fort qui n'hésite pas à braver l'autorité pour ses idées. 

Un film qui est à la fois une satyre du colonialisme et de la religion, et un film d'anticipation sur le danger de la science, notamment la bombe atomique.  

Excellent film, même si au vu des adaptations modernes les costumes de singes paraissent moins convaincants mais ça reste quand même assez bluffant pour l'époque. Le recit est plus rythmé et tendu que dans le livre mais ca n'est pas une fatalité et permet au contraire de mieux stimuler l'attention de son public.

Publié le 2 Mai 2024

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