Duel

C'est vrai que l'idée du film est quasiment la même que les dents de la mer(autre film culte de Spielberg).En effet,ici le camion devient le requin,il poursuit sa proie dans une extrème tension.Les acteurs sont vraiment bon et le film (téléfilm à l'origine) n'a pas prit une ride.Spielberg quand à lui assure parfaitement sa réalisation sans aucun temps mort bien que le début mettait du temps avant d'intégrer l'intrigue.Au final,Spielberg réalise un film dans la ligné des dents de la mer sauf que cette fois-ci c'est un camion qui nous parraît au fil du film de plus en plus angoissant.Merci Spielberg pour ce magnifique film.

On retrouve dans ce film cette trame qui va inspirer Spielberg pour Jaws. Le camion nous est montré ici en véritable prédateur, une bête affamée qui ne lachera pas sa proie avant de la dévorer.....comme ce requin qui s'acharne sur nos trois gars au large d'Amity alors qu'il est tellement plus facile pour lui de continuer à s'alimenter sur les plages.On a vraiment l'impression que ce camion est vivant, et le chauffeur, bien qu'on s'impatiente à vouloir l'apercevoir dans sa cabine, devient finalement un personnage secondaire, le simple passager d'un monstre devenu fou. La mise en scène est efficace, techniquement parfaite, du grand Spielberg.

Oui entièrement d'accord. Tel les épisodes de Tex Avery où Droopy trouve le moyen de ratrapper le loup. La, le Camion fini toujours pas se trouver avec la voiture. C'est ça qui m'a plu surtout. "Le Camion ne meurt jamais".

Superbe critique ma fois Kevin (surtout le dernier paragraphe, quand on me site le MAITRE Sergio Léone, je ne peux que me prosterner ;-))! Duel n'a jamais été mon trip intersidéral. Je reconnais le talent de tonton Steven, du moins, son premier grand film qui en annonce une longue liste. Sa façon de filmer, nerveuse à souhait nous plonge littéralement dans ce cafarnaum entre un 35 tonnes et une boite de concerve. Le climat est assez oppréssant, mais l'environnement désertique, ensoleillé aux couleurs criardes m'enlèvent ce sentiment de peur. Je me sens justement plus libre, je sais qu'au bout du chemin il y a toujours une sortie grâce au panorama monstrueux de cette région haride. C'est dommage et assez contradictoire: Imaginez-vous pourchassé par un 35 tonnes qui vous colle aux fesses et qui fait tout pour vous écrabouiller, ça fait plutôt peur rien que d'y penser, pourtant Spielberg n'arrive pas à justement me foutre la trouille. D'ailleurs ce n'est pas vraiment son terrain de prédilection, la peur. Bref Duel, pour ma part a vieillit, vraiment, mais son ambiance digne d'un raod movie interminable pourra en faire tomber plus d'un.