Reservoir Dogs

8.8
Reservoir Dogs

Critiques spectateurs

Réalisateur: Quentin Tarantino Avec Tim Roth, Michael Madsen, Steve Buscemi, Chris Penn, Lawrence Tierney

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Portrait de Fab-4 Fab-4
I am Legend - 1082 critiques
publié le 26/08/2015 - 19:44
9
 

"Tu t'appellera Mr Pink...parce que t'es une pédale !"

Le premier grand Tarantino. Et son style caractéristique est déjà bien en place.

Une intro délire avec cette conversation sur Madonna puis sur les pour boire. On découvre les personnages avec les dialogues percutant de Tarantino. Puis le "super son des 70's" vous lance complètement dans le film à la BO au top, comme toutes celles du réalisateur.

C'est l'histoire d'un casse qui foire. Et la recherche de l'erreur, et de la taupe, au sein d'un entrepôt, lieu de rendez vous décidé. Le film est un huis clôt dans ce lieu, entrecoupé de flash-back nous présentant chacun des principaux personnages. Flash-back plutôt cool avec beaucoup de bons dialogues. Un film qui parle plus qu'il n'agit mais c'est superbement mis en scène.

Harvey Keitel y est très bon. Michael Madsen est énorme en psychopathe. La scène marquante du film, la torture du flic, avec ce "stuck in the middle with you" est jouissive ! On découvre juste après le pot au roses. Le flash-back de Orange est excellent jusqu'au final !

Un très bon film qui mise sur son écriture et sa réalisation. Il ne m'en faut pas plus. La classe Tarantinesque !

A voir !!! A revoir !!!

Portrait de The horror fan The horror fan
Copycat Killer - 22 critiques
publié le 23/08/2015 - 15:51
8
 

Merci Quentin

"Reservoir Dogs" est le premier film de Tarantino,sorti en 1992 et plutôt bien noté par la critique,et quand on regarde le film on comprend pourquoi.

L'histoire est du Tarantino tout craché,découpée en séquences,dans le désordre,mais comme toujours on comprend tout. L'histoire d'un braquage qui a mal tourné,à cause d'un flic infiltré qui a tout balancé à la police. La fin est spectaculaire,un vrai massacre,le dénouement est génial mais je ne sais pas pourquoi,je l'avais vu venir gros comme une maison.

La culture populaire (musique,film,nourriture,classe sociale) était déjà présente,propre à Tarantino. "Tarantino fait du cinéma qui ressemble à du cinéma,pas à la réalité",cette phrase résume bien le style de Tarantino.

La BO est extra,de la bonne vieille musique des 70's,mon morceau préféré est sans hésiter "Stuck in the middle with you",accompagnant la scène la plus violente du film,le découpage d'oreille au rasoir par Mr.Blonde sur le pauvre flic prisonnier,cette scène exprime tout le génie de Quentin Tarantino.

Les acteurs sont superbes et jouent extrêmement bien,avec un casting de choix:Michael Madsen (Mr.Blonde),Harvey Keitel (Mr.White),Tim Roth (Mr.Orange),Steve Buscemi (Mr.Pink) et Quentin Tarantino lui-même (Mr.Brown). Il y a un côté homosexuel assumé entre les personnages bien qu'ils ne le soient pas,tous en costar,parlant de tout et de rien,ayant l'apparence de gens ordinaires et pourtant tous plus dangereux les uns que les autres.

Premier film de Tarantino qui pose les bases de ce qui va devenir un réalisateur prestigieux et adoré par toute une génération (et personnellement c'est mon réalisateur,producteur préféré).

Portrait de Satyr Satyr
America's Most Wanted - 494 critiques
publié le 11/02/2010 - 17:19
10
 

Premier chef d'oeuvre d'une longue série

Reservoir dogs est juste une bombe, tarantino prouvait dès ce premier, tout son talent et ses capacités de mise en scène, réinventant à sa sauce le film noir, dopé par un cating luxueux, michael madsen, tim roth, steve buscemi, harvey keitel etc....... et ce n'est pas donné à tout le monde de commencer avec un cating pareil. en quelques mots, reservoir dogs est un film percutant, ultra violent, survolté.
Portrait de Sly29 Sly29
America's Most Wanted - 253 critiques
publié le 28/01/2010 - 16:14
8
 

Premier film de Tarantino et premier chef d'oeuvre. Ce gars là à un talent fou. Partis de pas grand chose, ce fana de cinema a eu envi un jour de montrer de quoi il était capable. Et ça a donné ce reservoir dogs du tonnerre. Devenu en l'espace 7 film un incontournable du 7éme art. Ici il n'y a qu'un lieu clos (un hangars), pas plus de 5 personnes a l'écran et une tension du tonnerre. Tous les acteurs ont justes et les passages les plus sanglants sont vraiment marquants. En plus de révolutionner le film de gangster, tarantino se permet l'une des direction d'acteur la plus phénoménale vu au cinéma. Un grand film pour une jeune carriere. Toute la façon de faire du réalisateur explose déja a l'écran. Dialogues de fou (explication de la chanson Like a virgin de madonna), passages sanglants et violence visuelle ( l'ablation de l'oreille et autre fusillades) et bien sur l'ambiance musicale propre au réalisateur (Bo des 70's) Bienvenue dans un monde de taré(tino)!
Evil-pimp
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 03/04/2009 - 00:09
8
 

Mon avis

Ce huit clos est un film génial : scénario original, casting de reve : Roth, Keitel, Madsen alias mr orange mr white and mr blonde (Victor vega) frère de Vincent dans( Pulp Fiction). Bref, ce film est une tuerie, à voir et à revoir .
Portrait de Thierry Thierry
America's Most Wanted - 394 critiques
publié le 09/02/2009 - 10:37
8
 

Prometteur, annonciateur, plein d'amour

Ce premier long-métrage de Tarantino est très prometteur et contient déjà (presque) toutes les qualités et traits caractéristiques du cinéma tarantinien, de même que ses limites. Tout d'abord, le film impressionne par la créativité de sa narration et de sa mise en scène. Dès la scène d'ouverture où Tarantino se réapproprie le travelling rotatif à la De Palma pour lui donner un autre sens, le ton est donné: le spectateur amateur de cinéma va se régaler avec une réalisation à la fois aventureuse et fondée sur des références. Et c'est là un point capital à objecter à ceux qui reprochent à Tarantino de faire du cinéma avec les films des autres: Tarantino tisse effectivement son cinéma de références mais il se réapproprie ces références en leur donnant un autre sens, ou bien les détournent par le biais de l'ironie, enfin, fait assez rare pour être signalé, il est capable de rendre un sincère et authentique hommage à ces maîtres, à ceux qui lui ont transmis l'amour du cinéma. C'est d'ailleurs peut-être cette dernière caractéristique qui est la plus touchante chez le réalisateur: l'amour du cinéma et la volonté de servir de passeur, de transmettre le bonheur de vivre le cinéma, que ce soit en le regardant ou en le faisant. Ensuite, le film présente les marques de fabrique du cinéaste: un casting inoubliable doublé d'une interprétation irréprochable, des dialogues longs et pittoresques, de l'humour, et une utilisation très personnelle et très sentie de la bande-son, notamment de la musique. On en arrive aux limites. Personnellement, j'en vois deux. La première, superficielle, concerne le manque de moyen de ce premier long-métrage. En dépit de la créativité de Tarantino, certaines scènes sentent le manque de budget: je pense à certains éclairages ou à la scène finale de tirs croisés, incohérente mais que Tarantino n'a pu retourner faute de temps. Surtout, je ne peux s'empêcher de penser (à tort?) que si Tarentino avait eu les moyens, il aurait filmé une partie du cambriolage. Une autre limite, beaucoup plus dommageable et qui ne sera dépassée qu'avec Jackie Brown, les personnages, s'ils sont bien campés, pittoresques, et interprétés de façon géniale, manque de vérité. Le spectateur sent trop que ce sont des fabrications de l'imaginaire du cinéaste, effectuées à partir de références filmiques. Autrement dit, le cinéaste crée, c'est du moins mon impression, ces personnages non pas à partir d'êtres de chair et de sang mais à partir de personnages de cinéma, ce qui, à mon sens, est une limite pour son cinéma. Pour finir, j'aimerais citer deux idées contenues dans ce long-métrage qui me semblent excellentes: d'abord l'idée de faire répéter son rôle au flic infiltré et notamment son histoire drôle, et ensuite la façon dont la scène où il narre cette histoire est filmée: le moment où Tim Roth est réprésenté dans l'histoire qu'il raconte est un grand moment de cinéma. C'est d'ailleurs comme ça qu'on pourrait présenter ce Reservoir Dogs: un grand moment de cinéma. 8.5/10
Portrait de Goodmad Goodmad
Serial Killer - 873 critiques
publié le 02/05/2008 - 22:22
10
 

Premier chef oeuvre

Ca c'est du thriller!Tarantino a commencé très fort, super scénario bien fislé,super acteurs,bonne histoire,du pur chef oeuvre! Pour moi, c'est son meilleur à coté de Pulp fiction et de Kill Bill.
Gripsou
Serial Killer - 778 critiques
publié le 09/12/2007 - 18:44
8
 

Excellent

Reservoir Dogs est l'archétype même du polar noir et violent ! De l'excellent cinéma, dû à la présence d'acteurs charismatiques (j'adore notamment Michael Madsen et Steve Buscemi) et de dialogues savoureux, où le "politiquement-correct" est définitivement proscrit. Blagues de cul, propos racistes, vociférations et hurlements en tous genres... Ques les oreilles chastes s'abstiennent ! D'ailleurs, le film ne comporte pas beaucoup d'action, la violence étant plutôt verbale (à l'exception de l'éprouvante scène de torture...) Le suspense est permanent, le film étant construit de façon à ce que l'histoire ne se révèle que scène après scène, comme à la manière d'un Pulp Fiction du même réalisateur. Vraiment sympa !!!
Portrait de Mikandmalknox Mikandmalknox
Copycat Killer - 16 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Mon Avis

Ce film est sans doute le meilleur que j'ai vu(ou presque). Tarantino s'impose avec des dialogues percutants et fantastiques.Je sais que beaucoup de gens n'aiment pas ce film et disent qu'il n'y a pas d'action ou de violence...EH BIEN NON ce film est d'une extreme violence(psychologique cetres la plupart du temps mais elle est presente et c'est bien la pire des violences).Et pour rejouir les fans de violence la scene de l'oreille est insupportable. Le casting impressionant de ce film a petit budget(MADSEN,BUSCEMI,SIZEMORE,ROTH,TARANTINO lui-meme....)est epatant et marquant par son realisme... enfin bon plein d'autre chose a dire mais voila un petit resumé de ce petit bijou,culte du cinema
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Génialissime

Œuvre culte du cinéma de genre américain des années quatre-vingt-dix, Reservoir Dogs répond parfaitement à la devise « premier film, premier coup de maître » outre qu'il demeure la pièce la plus intéressante et aboutie de Quentin Tarantino en date tout juste derrière l'extraordinaire Jackie Brown. Ce magnifique polar noir inspiré du scénario de City on Fire, une réalisation du Hong-Kongais Ringo Lam, combla — et comble toujours, d'ailleurs — plus d'un cinéphile de bonheur avec son casting en or massif, son ambiance démentielle et sa succulente bande-son au parfum de seventies. Là où Reservoir Dogs se distingue des autres créations du cinéastes, c'est dans son absence de style « patchwork » qui fera parfois défaut à Kill Bill et, dans une moindre mesure, Pulp Fiction. Ici, quelques solides références bien digérées, mais rien qui ne puisse réellement nuire à la personnalité de l'ensemble. Nous sommes en face d'un polar brut et sec, saturé de répliques cinglantes et de violence vicelarde, qui frappe par son esthétique épurée, voire dépouillée. Tarantino fait ainsi preuve d'une étonnante maturité dans ses premiers pas derrière la caméra et ne signe rien moins qu'un chef-d'œuvre pur et simple, considéré comme son meilleur film par nombre de ses inconditionnels.

Qui dit film génial dit souvent distribution géniale. Et Reservoir Dogs ne déroge aucunement au principe. Tarantino s'est payé le luxe d'une petite collection d'acteurs de haut niveau, parmi lesquels même les plus accessoires (Tim Roth, Steve Buscemi, Chris Penn) se retrouvent propulsés au sommet de leur forme sous la houlette du réalisateur. Malgré tout, le remarquable Harvey Keitel, parfait dans son rôle de truand nerveux et irascible, et Michael Madsen, qui livre là une saisissante composition de gangster sadique à la voix doucereuse, mènent à eux seuls la danse au sein de cette galerie de personnages digne d'un comic-book. Tarantino, plutôt que de favoriser l'action et de trop s'attarder sur les événements-clés du récit, prend le temps d'étoffer la psychologie des protagonistes et laisse affirmer ses inclinations pour un bon dialogue bien savoureux à la place d'une scène de violence stylisée et pétaradante — Pulp Fiction et Kill Bill joueront davantage sur une « esthétisation » de la violence à l'inverse de Reservoir Dogs qui présente des scènes de brutalité radicales et expéditives. Dynamitant le concept d'une intrigue policière lambda, le cinéaste opte pour une narration déconstruite et se joue habilement des codes du genre sans sombrer dans le cynisme pour autant. Le scénario s'articule donc autour d'une poignée de flash-back désordonnés qui ont pour but tantôt de présenter les personnages, tantôt d'illustrer certains rebondissements importants au niveau de l'antériorité de l'action. Pour ses débuts « professionnels » dans la réalisation, Tarantino révèle une hallucinante maîtrise de l’espace et de la temporalité: il instaure un climat d'oppression durant les séquences en huis-clos — matérialisées par le lieu où les gangsters se réfugient à la suite du casse, à savoir un garage désaffecté — et le spectateur de ressentir une étrange sensation de soulagement au moment des passages qui se déroulent à l'extérieur, la majorité de ceux-ci faisant leur apparition en seconde moitié de récit. À ce titre, une scène en particulier, par son montage astucieux et sa parfaite continuité, devrait être montrée dans les écoles de cinéma: « la blague des chiottes ». Tout l'art et toute la subtilité du cinéma de Tarantino s'y résument.

Au-delà de sa narration atypique et audacieuse, Reservoir Dogs se présente comme un polar tout bonnement captivant, qui recèle de dialogues aux petits oignons, projète quelques pointes d'hémoglobine bien senties et joue au maximum la carte de la cool attitude — le générique de début, avec ses gangsters en costard noirs marchant au ralenti, accompagné par une excellente chanson seventies, en est la preuve la plus évidente. Les moins enthousiastes pourront trouver des longueurs à ce film faisant la part belle aux bavardages… mais quels bavardages ! De l'introduction dans un restaurant où les lascars spéculent sur une chanson de Madonna puis remettent en question la nécessité du pourboire à la scène dans laquelle le boss attribue un pseudonyme à chacun des membres de son gang, en passant par le fameux épisode de la « blague des chiottes », il y a de quoi prendre diablement son pied en matière de répliques incontournables dans Reservoir Dogs. La bande-son n'est guère en reste avec une sélection de pop et de groove vintage à faire pleurer de bonheur. À noter que Tarantino continuera d'exploiter cette veine de la résurrection de hits oubliés dans ses œuvres ultérieures, un peu de la même manière que Scorsese abreuvant le score de ses métrages de sa collection de vieux vinyles sixties. Un choix somme toute efficace car en phase avec le ton de leurs films et apportant un cachet de dynamisme certain à l'ensemble.

Reservoir Dogs, film noir sadique et électrisant, reste à ce jour l'opus le plus personnel de son auteur, certainement pas au point de vue thématique, mais bel et bien stylistique. Une réalisation, des acteurs, des dialogues et une bande-son tous terriblement classes, pour un grand, un très grand moment de jubilation sur pellicule. Culte et imparable.

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