Creep
Critiques spectateurs
Réalisateur: Christopher Smith Avec Franka Potente, Vas Blackwood, Jeremy Sheffield, Sean Harris, Kelly ScottInscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier une critique
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.
publié le 26/10/2024 - 23:51
Un film d'horreur social de qualité
Un film d'horreur britannique des années 2000, situant son récit dans le métro londonien durant la nuit, avec la présence d'un tueur pour le moins atypique.
On se retrouve avec le personnage de Kate qui suite à une fête bien arrosée se voit dans l'objectif de séduire George Clooney mais qui se retrouve dans sa hâte et un manque de sommeil enfermée dans le métro. Outre la panique de l'isolement et le manque de repère, Kate va devoir survivre à la traque d'un tueur dont le métro est son terrain de chasse. Tous ses éléments additionnés offre un récit pour le coup assez tendue, Kate devant s'adapter à un milieu qu'elle ne connaît pas et avec des gens qu'elle ne fréquenterait pas en temps normal.
On a donc ici une dimension sociale évidente, Kate appartenant à un milieu privilégié et devant faire équipe avec des SDF pour qui elle n'a au début que dedain. Le tueur incarne quand à lui son parfaît opposé, homme malformer et vivant isolé de la société, s'attaquant à ceux qui franchissent son territoire. Si ses origines demeurent floues, il reste néanmoins l'exemple type d'un homme déshumanisé, à peine humain et poussant par moment des cris animales.
Le récit est assez prenant, offrant des moments assez forts émotionnellement mais aussi des scènes particulièrement violentes. Le tueur n'apparaissant pleinement que dans la seconde partie, le mystère l'entourant dans la première partie offre une part d'angoisse supplémentaire.
Par certains aspects, ce film peut faire penser à des films comme "Le Métro de la mort" de Gary Sherman ou "La colline à des yeux" de Wes Craven.
Un bon film d'horreur qui sait jouer de ses décors et de son ambiance, tout en mettant en avant une héroïne assez détestable au début mais qui évolue positivement au fil du récit jusqu'à la dernière scène qui demeure d'une symbolique assez importante du fait de la dimension sociale du film. Dommage que les origines du tueur ne soient pas vraiment expliqué, malgré quelques images, cela donne une grosse part de floue sur ses motivations et son vécu.
publié le 09/08/2014 - 10:09
Voilà ce qui arrive quand on rate le dernier métro…
Creep – Christopher Smith – 2004 – 7/10
Après avoir revu The Midnight Meat Train, j’ai eu envie de poursuivre dans la lignée des films « underground ». J’ai donc revu Creep, premier film du réalisateur de Severance et de Triangle, qui est finalement plus proche de The Descent.
Si le film de Ryûhei Kitamura bénéficiait d’une histoire originale de Clive Barker, Creep est relativement basique. Il s’agit d’un survival classique où on suit une jeune femme bloquée dans un métro où sévit un étrange killer. Heureusement, la passion de Christopher Smith pour le genre sauve la mise. Même si le suspens ne fonctionne que dans la première partie (jusqu’à ce qu’on découvre le visage du tueur), on suit son film d’horreur avec plaisir.
Malgré quelques facilités, Creep remplit donc ses objectifs saignants sans se montrer mémorable. Le scénario nous laisse le plaisir de trouver par nous-même les clés du cauchemar (ce qui devient rare) et les passages trashs surprendront certains par leur cruauté.
La star allemande Franka Potente, qu’on retrouvera dans Anatomie 1 & 2 et dans la saga Jason Bourne, donne de la valeur ajoutée en jouant plus de son talent que de son physique, ce qui est fort appréciable quand on s’est payé de trop longues heures de slashers avec des blondasses débiles. Je note également le jeu sympathique de Vas Blackwood qui a plus d’épaisseur que le « black de service » habituel.
publié le 15/03/2014 - 19:00
Une mauvaise creep
publié le 22/09/2012 - 02:49
Mon avis
J'ai adoré le tueur, même si il a une tête de glan, son maquillage qui ressemble beaucoup au créature de "la colline à des yeux" est très réaliste, sa démarche est sympa également ... en tout cas je n'aimerais pas le rencontrer dans le metro hahaha, metro qui est un formidable terrain de jeu pour le film, tout les tunnel et toutes les recoins sombre ça me fait froid dans le dos .. la course poursuite et le jeu du chat et de la souris avec le monstre et notre joli petite victime est juste parfait, le film ne s'embarrasse pas de scène à la con, ici on va droit au but directement, les meurtres sont bref et intense, c'est violent et gore mais jamais trop ! un vrai film d'horreur !
publié le 28/08/2012 - 05:34
Metro,boulot,tombeau...
publié le 06/08/2012 - 18:20
Mon avis
publié le 15/07/2012 - 14:37
Personne ne vous entendra hurler
publié le 05/04/2012 - 00:50
Un vrai tube !
publié le 28/09/2011 - 11:51
Le calvaire d' une blonde
publié le 27/07/2011 - 19:32
Du gollum pas content
Il est vrai que le scénario est très mince. Il doit tenir sur un timbre poste à l'effigie de Johnny Hallyday. Rapidement, on suit une jeune femme assez charmante du nom de Kate (Franka Potente), qui souhaite rejoindre une soirée où se trouve George Clooney. Sauf que l'amie avec qui elle devait y aller est partie sans elle (salope). Elle décide alors de prendre un taxi mais aucun ne s'arrête. Elle descend dans le métro et doit attendre 8 minutes avant le dernier train. Manque de pot, elle s'endort et se réveille bien plus tard. Toutes les grilles sont fermées et elle se retrouve bloquée dans le métro londonien. Bien évidemment, elle va vite se rendre compte que quelque chose la poursuit et cherche à la capturer ou pire. Certaines mauvaises langues diront que l'on a déjà vu ce genre de film et que ce n'est pas intéressant. Je leur répondrai, certes, mais on a aussi vu des tas de slasher et pourtant certains cultes ressemble à d'autres qui ne le sont pas. Alors pourquoi pas avec ce genre de métrage sombre.
Beaucoup de personnes le compare, et à juste titre avec le film de Neil Marshall, The Descent (que je n'avais pas trop aimé), car il possède une ambiance similaire. En effet, une absence de soleil, des souterrains lugubres, des gens qui disparaissent les uns après les autres et une créature humanoïde pas super sympa. A la différence, c'est que dans The Descent, je n'ai pas senti l'isolement comme dans Creep, car si en spéléologie il est rare de rencontrer d'autres personnes que son groupe, il n'en est pas de même dans le métro avec son lot de sans abri et d'agents de la sécurité. Or, dans Creep, on ressent la détresse de l'héroïne puisque où il n'y a personne et ce n'est pas normal (ce qui injecte une dose de suspens non négligeable), ou les personnes rentrant en contact avec elle se font vite dézinguer de manière atroce. De ce fait, l'isolement est encore plus prégnant que dans The Descent.
Un autre point fort de ce métrage, ce sont les acteurs. Une palette très réaliste de personnages plus ou moins lugubres que l'on peut rencontrer dans le métro. On a le couple de jeunes camés sans abri qui dorment dans les conduits d'aération, l'héroïne qui fait assez guindée, le gardien de sécurité très protocolaire, l'ancien taulard qui travaille dans les égouts pour avoir une remise de peine. Bref, des personnages assez crédibles servis par des acteurs de talent, Franka Potente en tête qui est relativement crédible en femme pourchassée. Les autres acteurs sont très bons notamment le jeune camé qui est très bon. Et puis le tueur monstrueux est vraiment moche et assez effrayant, d'autant plus que ces cris et sa gestuelle sont vraiment en adéquation avec la mouvance dans les égouts et les chemins bas de plafond.
Le dernier point fort du film, c'est l'ambiance combinée avec des effets gores de bon acabit. En effet, Smith, le réalisateur, avec des jeux de caméra habiles et une luminosité à la fois criarde et sombre suivant les endroits, arrive à nous mettre mal à l'aise dans ce sous-sol. La propreté du métro est en nette rupture avec la saleté des égouts et des tunnels, et le malaise se fait ressentir dans les deux endroits. Cela est combiné avec quelques effets gores plutôt bien foutus, dont une tête embrochée dans une barre de métal, quelques gorges tranchées et un bon coup de tranchoir à dents dans... un sexe féminin. L'ambiance craspec et l'attitude du tueur monstrueux font que l'on se sent vraiment mal à l'aise devant certaines scènes et c'est tant mieux! Il y a un autre point que j'ai apprécié et c'est assez rare dans mon cas, c'est que l'on ne sais pas d'où vient ce type et pourquoi il fait ça. Mais Smith est relativement intéressant et il procure des plans et des zones qui laissent libre cours à notre imagination. C'est intelligent et on a bien la sensation de ne pas être prit pour un débile.
Bien entendu, le film possède aussi certaines incohérences qui sont inhérentes à ce genre de film. En effet, plusieurs fois l'héroïne a la possibilité de tuer le monstre et elle ne le fait pas, préférant prendre la fuite au pus vite. C'est vrai que c'est bête comme attitude, mais en même il n'y aurait pas de film si elle fait cela. Il y a aussi certaines convenances entre les protagonistes qui sont parfois un peu surréalistes comme le type qui essaye de violer l'héroïne et qui se fait choper par le méchant et qui lui dit de s'enfuir, ou encore le ton familier employé avec des personnes qu'elle n'a jamais connu auparavant. Cela reste tout de même bien maigre par rapport aux différentes qualités du film.
Au final, Creep est un excellent film d'horreur qui arrive à allier un scénario simple avec une ambiance malsaine et un monstre très inquiétant, le tout dans un endroit finalement très urbain. Même si le film est classique du début à la fin et qu'il n'y a pas de réelle surprise, il n'en demeure pas moins, réellement bien foutu et franchement flippant sur certaines séquences. La musique y est aussi pour quelque chose. Le premier film de Smith qui devait annoncer la couleur pour la suite des ses films. Si certains sont déçus par cette histoire somme toute banale, l'atmosphère et l'ambiance ont bien fonctionné sur moi, donc je conseille!
Pages